7ème édition de la rentrée littéraire du Mali : Renouveler le monde

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Dans le cadre de la 7ème édition de la rentrée littéraire, les organisateurs étaient face à la presse le mardi 14 février dernier à la Maison de la Presse. Objectif, informer les hommes de medias sur le programme de cette édition 2017 qui a comme thème : « Renouveler le monde ». Les principaux intervenants étaient Bréhima Fofana, conseiller technique au Ministère de la Culture représentant son ministre, le co-directeur  de la rentrée littéraire du Mali,  Ibrahima Aya, la représentante de l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Mali, Maïga Aissata Diallo.

D’entrée de jeu, Ibrahima Aya dira que la rentrée littéraire est un évènement qui accueille chaque année, les auteurs du Mali et d’autres continents autour d’une série de manifestations littéraires. Selon lui, ils sont à la 7ème édition cette année. Et les activités prévues vont s’étendre du 21 au 25 février sous le thème « renouveler le monde ».

« On va aborder ce thème à travers trois axes  de travail, le lien avec l’autre et le lien avec la nature. C’est un évènement qui s’inscrit dans le contexte du retour à la paix au Mali, mais aussi qui invite à débattre du  principe du vivre ensemble  pour  essayer de  bâtir  une société plus durable », a expliqué M. Aya. Avant de poursuivre qu’ils  accueilleront un nombre important  d’auteurs cette  année. Il s’agit d’une quarantaine d’écrivains  des autres continents avec leurs collègues maliens  qui vont  débattre  des sujets avec le grand public à travers des ateliers, des débats, des spectacles, des  conférences, entre autres. Et suivra,  la soirée de remise des prix littéraires.

Pour Ibrahima Aya, l’avantage de cette édition comme les éditions précédentes est qu’elle offre au grand public de découvrir  des nouveaux textes. Mais également donne la chance d’échanger avec des écrivains connus et confirmés qui viennent participer à cette activité.

« Il y a eu des améliorations parce que  la rentrée littéraire est devenue  importante  et  visible aujourd’hui dans l’agenda culturel du Mali et  africain. C’est un évènement qui mobilise beaucoup plus d’intervenants, c’est aussi un évènement qui va à la rencontre  du jeune public », a-t-il ajouté.

Pour sa part Bréhima  Fofana a souligné que la place que joue la rentrée littéraire au Mali est très importante  dans la mesure où elle  permet aux éditeurs maliens d’être connus. Pour lui, chaque année, le Ministère de la Culture soutient cette activité en offrant le prix « Yambo Wologuem ».

«  La rentrée littéraire au Mali révèle un important capital au département en charge de la Culture, parce que nous avons au niveau de notre institution, le Centre National de Lecture, des livres, des textes nationaux qui permettent de faire connaitre les éditeurs maliens », a-t-il  laissé entendre. Avant de se réjouir que  l’état de santé de la littérature malienne est bonne  parce que la privatisation de la  chaine du livre a permis la prolifération des maisons d’édition à travers lesquelles, les auteurs peuvent facilement voir leurs projets acceptés et édités.

Pour sa part, Mme Maïga Aissata Diallo a indiqué que depuis quelques années, l’Union Européenne appuie la rentrée littéraire. Selon elle, le thème choisi cette année comme celui de l’année dernière s’inscrit dans le cadre du retour à la paix et la reconstruction en cours au Mali.

« Ce thème cadre parfaitement avec les actions de l’UE au Mali. Les sujets qui seront abordés au cours de ces cinq jours entrent dans le cadre du domaine d’intervention de l’Union Européenne notamment la démocratie, la gouvernance, la paix, la sécurité, entre autres », s’est-elle réjouie. Avant de rappeler que la Culture au Mali bénéficie du soutien européen. Rien que pour ces dernières années dit-elle, ce soutien est de 10 milliards FCFA. Toute chose qui, selon elle, veut dire que l’UE appuie beaucoup tout ce qui concerne la promotion de la culture au Mali.

Pour elle, cette coopération entre le Mali et l’UE vise à promouvoir le dialogue interculturel, à valoriser le patrimoine culturel, à renforcer, structurer et professionnaliser le secteur au bénéfice des acteurs principaux. Enfin, elle dira que le livre est au cœur de ce processus.

Fatoumata Fofana

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