7e art : « Commissaire Balla » à partir du 27 octobre

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Comment assumer le devoir de moralisation de la société face à l’invasion effrénée de tant de déviances : débauche, tentations et criminalité ? Voilà une interrogation à laquelle la série « Commissaire Balla », une pure production, de 13 épisodes de 26 minutes chacun du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM), qui sera diffusée sur l’ORTM à partir du 27 octobre prochain.

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« Il n’est jamais trop tard pour bien faire. Nous la voulions, nous l’avons réalisée ». Ce sont des confidences d’un responsable du Centre national de la cinématographie du Mali (CNCM) après le lancement de la série policière « Commissaire Balla ». Une production du CNCM qui sera diffusée sur le petit écran à partir du samedi 27 octobre 2007. « Commissaire Balla » est un film de 13 épisodes sur 52 prévus de 26 minutes chacun produit et réalisé par le CNCM et avec la complicité d’acteurs nationaux sous la musique de Soro Coulibaly, directeur du Badema National, et de Bassékou Kouyaté, artiste/compositeur.

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Première du genre, au Mali, la série policière, dont un résumé a été projeté le vendredi 19 octobre 2007 dans la cour du CNCM parle de notre réalité, des vrais problèmes auxquels nous sommes quotidiennement confrontés. « Commissaire Balla » est cet acteur, Magma Gabriel Konaté qui, avec son unité spéciale, mène en série la lutte contre toutes sortes de fléaux, de maux : incivisme, délinquance, corruption, abus, trafic d’armes, d’enfants, de stupéfiants, pillage culturel. « Commissaire Balla »,c’est la lutte contre la piraterie, l’escroquerie, la contrebande, la mendicité, l’insécurité…

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Le film dévoile au fil des aventures toutes les facettes humaines : les jeux et calculs des femmes et des hommes, l’état d’esprit des jeunes, la force redoutable de l’argent, la jalousie, l’absence d’autorité. Il sera distribué par Sory Yattassaye et a coûté 8 millions de F CFA par épisode au CNCM et à ses partenaires.

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Pour le directeur général du Centre national de la cinématographie du Mali, Moussa Ouane, cette série est une matérialisation de l’existence du studio école « Le Bourgou », un atelier professionnel pour la création audiovisuelle, notamment les genres en épisodes. M. Ouane a mis l’accent sur la valorisation et la renaissance du cinéma malien à travers le studio école « Bourgou »

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« Le film n’est pas que pur divertissement, mais une forme de thérapie sociale », a ajouté M. Diabaté du CNCM. A ses dires, si les moyens suivent, beaucoup peut-être fait dans le domaine du film. Il a lancé un appel aux autorités pour le décaissement rapide des sous afin de faire face aux projets.

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Le lancement de la série télévisée a eu lieu le vendredi soir dans la cour du CNCM. Il a regroupé les ministres de la Culture, de la Communication et des Affaires étrangères, des diplomates accrédités à Bamako et de nombreux hommes de culture.

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La projection du film a été précédée d’un défilé de mode du styliste Kandioura Coulibaly, meilleur costumier d’Afrique et qui a démontré tout son savoir-faire à travers des modèles typiquement maliens.

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Amadou Sidibé

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Avant-goût

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« Commissaire Balla », c’est une série policière de 13 épisodes dont voici quelques titres : « Le Gang des tout-terrains », « L’Endormeur », « En Attendant… », « Du Fric à faire rêver », « Le silence de l’amour », « Rap Love », « Un gang en transit », « Le Gui », « La Demoiselle au volant », « Ben Boli ».

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L’épisode « En Attendant » retrace l’histoire d’un riche commerçant de la place, polygame, et qui a eu deux garçons de son premier mariage : Cheickna et Baba. Cheickna aide le père à la boutique. Leurs méthodes de gestion divergent : artisanale pour Ladji, moderne pour son fils. La seconde épouse de Ladji, plus jeune que ses enfants, est très attachante et avenante. Son penchant pour créer une tension dans la famille s’exacerbe à la mort de Ladji. Oumou, la seconde, qui détient les chéquiers, se refuse aux dépenses des funérailles, faisant main basse sur la fortune du mari défunt.

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Le « Commissaire Balla » enquête et découvre que la jeune femme se livrait à des transactions douteuses sur les avoirs de Ladji avec Alou, son amant. Ladji aurait été empoisonné…

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En attendant les funérailles, que de révélations et de retournements ! Une série que les cinéphiles pourront apprécier très bientôt.

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A. S.

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