Le Fonds d’appui à l’industrie cinématographique (Faic) du Mali a tenu, le jeudi 07 avril, dans ses locaux la 5e session ordinaire de son Conseil d’Administration. C’était sous l’égide de Diarrah Sanogo, conseillère technique au ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hotellière et du Tourisme.
Au cours de cette 5e session ordinaire du Conseil d’Administration du Fond d’appui à l’industrie cinématographique (Faic), les administrateurs plancheront sur : l’examen et l’adoption du compte rendu de la 4e session ordinaire du Conseil d’Administration, l’examen et l’adoption du bilan consolidé du budget 2021, l’examen et l’adoption du projet programme d’activités 2022, l’examen et l’adoption du projet de budget 2022. Cette 5e session se tient à un moment où le secteur de la culture, et particulièrement du cinéma, paie le lourd tribut des effets foudroyants de la double crise sécuritaire et sanitaire.
Malgré de nombreuses difficultés, Diarrah Sanogo, lors du conseil d’administration, a affirmé que le Faic envisage de mener plusieurs activités réparties en sept axes. Il s’agit des Voyages et Echanges d’expériences avec d’autres fonds de soutien Cinématographique et Audiovisuels ; Rencontres, Concertations et communications ; Formations et renforcement des capacités ; Action de recherche et de mobilisation de financement ; Renforcement institutionnel du Faic; Appui et suivi-évaluation des projets, œuvres et festivals cinématographiques et audiovisuels ; Recherche de Partenariats.
Le budget de réalisation de l’ensemble de ces activités s’équilibre en ressources et dépenses, comme à l’accoutumé, à 200 500 000 francs CFA. Une annonce budgétaire « qui n’a jamais été entièrement libérée pour permettre au Faic de mettre en œuvre, sereinement, son programme d’activités », a déploré la présidente du conseil d’administration.
Face à ces défis, souligne-t-elle, la Direction Générale ne doit pas demeurer dans une attente pieuse de la main providentielle. Elle doit, selon elle, faire preuve de plus d’inventivité et d’esprit d’initiative. « Elle doit développer des plans d’affaires, des plans de financement et aller à la recherche de partenariat, développer des approches novatrices dans le but de renforcer les mécanismes de financement de la production », a conseillé Diarrah Sanogo.
Toutefois, assure-t-elle, le défi optimal consistera à relever l’industrie cinématographique de l’asthénie qui la frappe, afin de lui donner un nouveau souffle et dans le dessein bien compris d’une relance du secteur. Un renforcement de la gouvernance du FAIC sera nécessaire et cela passera par un changement de paradigmes, selon Diarrah Sanogo.
Au titre des activités réalisées, en partenariat avec CANAL + Mali, le FAIC a réalisé en janvier dernier, une série de formations relatives aux projets de production de séries télévisées. C’est dans ce cadre que la présidente du conseil d’administration a félicité le directeur général du Fonds, Bréima Moussa Koné, et l’ensemble de son équipe pour les performances réalisées, mais aussi les partenaires sans lesquels ces résultats ne sauraient être atteints.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net