Lors de la 4ème édition du festival international ‘’Nuits du Kamalen N’goni’’ qui s’est tenue à Yanfolila du 13 au 16 avril dernier, nous avons tendu notre micro à quelques festivaliers, artistes et exposants afin de recueillir leurs impressions sur ce festival.
Mamadou Sassi Bouaré, artiste originaire de Kita
« Ce festival est un véritable cadre d’échanges entre les populations et les artistes »
« Ce festival est un véritable cadre d’échanges entre les populations et les artistes. Car c’est un carrefour où beaucoup d’hommes de culture venus de divers horizons de notre pays et se rencontrent. Et ces genres de festivals offrent l’occasion aux artistes d’échanger et de collaborer ensemble. Ce festival est une véritable aubaine pour les Wassoulouké ».
Ibrahim Sidibé, étudiant à Bamako, festivalier natif de Yanfolila
« Ce festival permettra de pérenniser nos valeurs culturelles et artistiques »
« J’ai appris qu’il y a un festival à Yanfolila qui est ma ville d’origine. C’est une occasion pour nous de découvrir les pas de danse et les instruments traditionnels de musique de notre terroir. Le festival permettra de pérenniser nos valeurs culturelles et artistiques. Et il y a aussi des exposants de toute la région et de la sous-région. Il faut dire que c’est un lieu de brassage culturel. C’est une grande chose pour nous et nous prions que ce festival avance car c’est bénéfique pour nous tous. Puisqu’il vulgarise la culture du Wassoulou et cela est une très bonne initiative. Le prix d’entrée est aussi abordable, les enfants payent 500 FCFA et les adultes 1000 FCFA. Nous demandons à toute la population du Wassoulou de l’intérieur ainsi que de l’extérieur de venir participer à sa 5ème édition. ».
Souleymane Diakité, natif de Yanfolila,
« Nous saluons Yoro Diallo pour ses efforts pour le Wassoulou »
« Je suis très heureux de savoir qu’il y a un tel évènement chez nous. C’est un cadre d’échanges. Nous saluons Yoro Diallo pour tous ses efforts consentis pour développement du Wassoulou et la sauvegarde de notre culture. Vivement la 5ème édition ».
Al Kassoum Mohamed, exposant nigérien, vendeur de chaussures et divers
« Les stands sont moins chers à ce festival… »
« Les populations de Yanfolila ne connaissent pas nos produits comme celles de Bamako. Les stands sont moins chers mais les clients ne sont pas assez nombreux comme à Bamako. Nous espérons qu’à l’édition prochaine, il y aura plus de clients. Courage aux organisateurs et vivement la prochaine édition ».
Mamadou Gakou, exposant sénégalais
« Ce festival est une bonne initiative qui développe la localité… »
« On ne se plaint pas trop au niveau de la clientèle. Le seul petit problème que nous avons constaté, c’est que des gens n’ont pas été mobilisés pour s’occuper du nettoyage des stands. Sinon, les stands sont moins chers. Je demande aux organisateurs de prendre courage encore car c’est une bonne initiative qui développe la localité ».
Pour sa part, Mariam Koné, une exposante venue de Kolondiéba et membre de l’Association des Femmes Transformatrices ‘’Badema de Kolondiéba’ dira que les produits proposés par certains exposants se trouvent déjà à Yanfolila. Seulement, la majorité de la population de cette localité a des revenus faibles. Et c’est ce qui explique la rareté des clients dans les stands lors de ce festival.
Rassemblés par Aoua Traoré
