20 filles venant de 5 pays africains participent à un atelier de formation du 18 avril au 4 juin 2019 organisé à la faveur de la 3ème édition du festival international Arts-Femmes, organisé par l’Association Côté-Court.
Selon Mama Koné, promotrice du festival international Arts Femmes, on ne peut pas parler du théâtre sans forcément parler de la mise en scène. L’objective de ce 3ème atelier est donc d’autonomiser de jeunes comédiennes et administratrices culturelles. Cet atelier présentera plusieurs types d’activités avec d’autres structures comme Acte 7- Blonba- Institut Français. L’atelier a pour partenaires centre korê et l’institut korê des arts et métiers (Ikam) de Ségou, une fondation des Pays-Bas “Doun” et l’Institut Français. Une journée de restitution se fera à Ségou le 4 juin pour une découverte davantage avec le Centre Korê et l’Ikam qui présentent les mêmes genres de formations et principalement “Maya entrepreneuriat” qui sera un plus pour les participantes.
Ces 20 jeunes femmes, participantes de la formation d’Arts Femmes viennent de 5 pays : Bénin, Togo, Burkina, Sénégal et Mali. Celles du Mali viennent de Kati, de Dio-Gare, de Bla et de Bamako. La formation comprend alors 80 % de Maliennes et 20 % d’étrangères. Elles seront formées pendant ces 18 jours par 5 experts venus de l’extérieur dont une seule femme venant de l’intérieur du pays Maïmouna Coulibaly.
Cette comédienne malienne est une formatrice en jeu d’acteur et c’est sa première fois en ateliers Arts femmes. Elle se sent très honorée et heureuse de partager ses expériences reçues dans ce métier avec ces futurs artistes ; disait-elle. Le théâtre représente un miroir qui reflète les faits de la société. Pour elle il faut absolument donner la place aux femmes et cet atelier est une occasion de valoriser et magnifier la femme. Les femmes doivent prendre confiance en elle-même pour persévérer dans ce métier et elles doivent abandonner toute idée qui soutient que ce métier est uniquement réservé aux hommes ; étaient ses conseils pour toutes ces femmes qui veulent s’aventurer dans le monde des arts.
La représentativité des femmes en milieu culturel est plus que jamais nécessaire car c’est un moyen d’équilibrer les places reparties entre les hommes et les femmes. Cela est possible si les femmes elles-mêmes acceptent d’avoir confiance en eux et travailler leur savoir-faire.
Fatoumata Kané