33ème et 34ème sessions ordinaires du conseil d’administration du BUMDA : La mise en œuvre efficiente de loi fixant régime de la propriété littéraire et artistique au centre des débats

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Le Bureau malien du droit d’auteur (Bumda) a tenu le jeudi 8 février dernier, à son siège, les 33ème et 34ème sessions ordinaires de son Conseil d’administration. A cette occasion, les administrateurs ont affirmé l’atteinte des résultats encourageants dans la mise en œuvre du programme d’activités de 2017.

Les travaux étaient présidés par Andogoly Guindo, secrétaire général du ministère de la culture, en présence de Mme Diallo Aida Koné, directrice du bureau malien du droit d’auteur, ainsi que de plusieurs administrateurs de ladite structure.

L’ordre du jour de ces sessions portait sur l’examen et l’adoption du compte rendu des 31ème et 32ème sessions, du rapport d’activités 2017, de l’examen et adoption du rapport d’exécution du budget 2017, de l’examen et l’adoption des états de répartition 2017, de l’examen et l’adoption du programme d’activités, ainsi que l’examen et l’adoption du projet de budget 2018.

Dans son allocution, le secrétaire général du ministère de la Culture, Andogoly Guindo, a rappelé que l’année 2017 a été difficile pour les acteurs de la création littéraire et artistique. C’est pourquoi, il a profité de l’occasion pour leur rendre un vibrant hommage, notamment pour leur courage et leur détermination à afficher haut la culture du Mali. Il a aussi souligné que l’année 2017 a été pour le Bureau malien du droit d’auteur une année de défis dont le plus important est l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi 2017-12 du 1er juin 2017 fixant régime de la propriété littéraire et artistique. “Cette loi était fortement attendue par la communauté des créateurs et riche en innovations, est l’avenir et l’espoir du droit d’auteur. Cette loi est en avance sur beaucoup de pays de la sous-région et elle met la législation nationale au diapason de l’ordonnancement juridique international en matière de propriété littéraire et artistique. Elle tient en compte tous les droits reconnus et garantis par les traités et conventions internationales, mais en plus, elle organise la perception des redevances de droits d’auteur et de droits voisins”, a-t-il précisé.

En ce qui concerne ces assises, elle précisera, outre l’examen des autres points inscrits à l’ordre du jour : “Il s’agit pour vous de réfléchir sur les voies et moyens les plus idoines pour une mise en œuvre effective de cette loi fixant régime de la propriété littéraire et artistique afin d’assurer une protection totale et efficace aux œuvres littéraires et artistiques”.

Des résultats encourageants ont été atteints dans la mise œuvre du programme activités de 2017

Selon le secrétaire général du ministère de la Culture, des résultats encourageants ont été atteints dans la mise œuvre du programme d’activités. Le deuxième semestre de l’année 2017 a été marqué par la sensibilisation et l’information, gages d’une bonne assise de la culture du droit d’auteur et des droits voisins. “Cependant, les effets de la crise continuent encore sans nul doute de peser sur l’action du Bumda, mais au regard des documents soumis à notre examen, il convient de noter que, malgré les difficultés, des résultats encourageants ont été atteints dans la mise en œuvre du programme d’activités adopté par les sessions passées. Les collectes de l’année 2017 se portent avec un léger mieux et affichent une relative croissance. Pourtant, malgré cette croissance, les collectes n’atteignent pas leur niveau”, a-t-il déclaré.

La lutte contre la piraterie une des priorités du Bumda

S’agissant de la lutte contre la piraterie, le secrétaire général du ministère de la Culture a insisté que la lutte contre le phénomène doit être une priorité pour les membres du Bumda. “Nous ne devons pas perdre de vue également la piraterie qui, de plus en plus, prend des proportions inquiétantes dues à l’utilisation malveillante de la technologie. Devant la persistance de la piraterie et ses diverses formes, nous devons faire preuve d’esprit inventif pour préserver les industries créatives fortement éprouvées par une conjoncture économique et financière difficile exacerbée par quelques années de crise sécuritaire”, a-t-il déclaré, avant d’ajouter que la protection des œuvres de l’esprit et des droits des créateurs ainsi que la lutte contre la piraterie sont des préoccupations constantes de son Département qui a pour objectif essentiel, conformément à la politique nationale de la Culture, d’œuvrer pour permettre à tous les acteurs de l’industrie de la création littéraire et artistique de vivre dignement des fruits de leur travail.

                    Mahamadou TRAORE

 

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