Du 7 au 21 novembre 2019, le Parc des expositions de Bamako abritera la deuxième édition du Salon international de l’artisanat du Mali (Siama). Si la première édition avait été pilotée par le ministère de l’Artisanat et du tourisme, l’organisation de cet événement est désormais confiée à l’Assemblée permanente de la chambre des métiers du Mali (Apcmm) comme avait promis la ministre de l’Artisanat et du tourisme lorsqu’elle initiai
Fans un entretien à bâtons rompus, le chargé de mission du ministère de l’Artisanat et du tourisme en charge de la communication, Amadou Maïga, nous donne les grandes lignes de la seconde édition du salon du Siama prévue du 7 au 21 novembre 209.
Dans ses propos liminaires, M. Maïga a rappelé que ce salon a été initié par la ministre de l’Artisanat afin de sortir l’artisanat malien du train-train quotidien et de lui donner ses lettres de noblesse.
“C’est la première fois depuis l’indépendance que le Mali ait un salon dédié aux artisans. Heureusement, la première édition a été une réussite à tout point de vue car pour un coup d’essai elle a été un coup de maître. Ce, non seulement au niveau de la participation, mais au niveau des ventes aussi. Car beaucoup de pays nous ont honoré de leur présence. S’y ajoutent les visites des autorités à commencer par le président de la République, les présidents des institutions et le grand public. Ce que beaucoup ne savent pas, la réussite des autres foires de la sous-région, comme le Siao au Burkina ou le salon de l’artisanat en Côte d’Ivoire, est dû à 75 % à la participation de nos artisans maliens” a souligné Amadou Maïga.
Selon lui, un autre côté plus intéressant de cette messe des artisans, c’est la cohésion sociale pour la simple raison que ce salon a permis le brassage des différentes communautés venues de toutes les régions du Mali. En tout cas, en confiant l’organisation de cette édition à l’Assemblée permanente des chambres des métiers du Mali (Apcm), la ministre Nina walett Intalou, selon le chargé à la Communication du département, ne fait que tenir la promesse qu’elle avait prise dans son discours d’ouverture de la première édition.
“En 2017, Mme la Ministre a promis que l’organisation de la prochaine édition sera confiée à l’Apcm. Ce qui a été chose faite car la présidence de la Commission d’organisation a été confiée au président de l’Apcmm, Mamadou Minkoro Traoré, les sous commissions ont été mises sur place et nous sommes en train de faire le budget” a soutenu M. Maïga. Pour lui, la nouveauté, cette année, c’est qu’en prélude à ce grand rendez-vous des artisans à Bamako, des salons seront organisés dans les régions afin de designer le meilleur artisan qui va représenter sa localité.
“Notre souhait est que la seconde édition soit une réussite plus que la première car le secteur de l’artisanat est un secteur porteur et de lutte contre le chômage” a-t-il poursuivi.
En tout cas, pour Amadou Maïga, depuis que Nina Walett Intalou est à la tête de ce département, en plus de la promotion de l’artisanat, le tourisme n’est pas resté en marge. “Elle s’est rendue dans le pays dogon, à Djenné, dans des zones de tourisme par excellence. Elle a misé sur la diversification des destinations touristiques. Les célébrations des journées mondiales du tourisme sont des exemples à Sikasso woroni, à Kayes Hawa Dembaya… Aujourd’hui les chutes de Woroni (Sikasso) attirent les gens, le campement peut héberger, il est électrifié, tout cela, c’est à l’actif de Mme la Ministre”, s’est réjoui notre interlocuteur. Il s’est aussi félicité de la visite du secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme au Mali, de la tenue des premières assises des guides touristiques. “Elle a réveillé le secteur et nos compatriotes se rendent comptent qu’on peut développer le tourisme local d’un point A du Mali à un point B du pays” a conclu Amadou Maïga.
Kassoum THERA