Face à la mondialisation qui ne laisse aucune place aux peuples désorientés, nous devons nous ressaisir. Nous ressaisir pour qu’ensemble nous retrouvions nos valeurs traditionnelles. Là, est tout le sens de ce festival. Un festival qui permettra aux visiteurs de se ressourcer mais aussi aux populations de valoriser leur ressource naturelle et leur culture. Renforcer les connaissances sur l’histoire du Mandé ; découvrir les potentialités artistiques et culturelles de la zone ; créer un cadre d’expressions artistiques, culturelles et artisanales ; y construire un musée, faire le plaidoyer pour que certains sites historiques (bois sacré de Kirina ; sinakourou ; kôleen etc) figurent dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Sont entre autres visées de ce festival.
Ce festival qui va durer quatre jours offrira plusieurs activités : Des expositions ; des réalisations de récits sur l’histoire du Mandé en général et de la bataille de Kirina en particulier fait par des universitaires, des griots à travers des conférences débats, veillées, projections, contes ; des concerts avec des artistes maliens et étrangers dont Master Soumi, Gaspi, Ami Koïta, Sékouba Babino, Bouyé Koité, Mabara Soumano. Il y aura également des courses de pirogues et chevaux ; visite des sites touristiques, reconstitution des scènes de guerre etc.
Selon le Directeur du festival, Lassana Kamissoko « Kirina a une histoire que le monde entier doit découvrir. »
MD20
On dit plutôt “Krina” et non “Kirina”…C’est de là que Soma N’Golo Kantè (Soumangru) a pris la tangeante devant Songolo Diata poursuivi par lui jusqu’à Koulikoroba (Nianan kru) où il disparut…Comme quoi le système de “repli-tactique” ne daterait pas d’aujourd’hui. 😉
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