Le plus grand rendez- vous annuel en terre africaine sur les droits humains et la liberté d’expression, le festival « Ciné Droit Libre » a eu lieu pour la 1ère fois à Bamako sous le thème central: « Quand la jeunesse se met débout… ». C’était du 14 au 16 janvier 2016 à travers plusieurs activités en trois jours et en plusieurs endroits, de l’Institut Français de Bamako en passant par la Division des Droits de la MINUSMA et la Maison de la Presse.
En raison de sa pertinence pour la cause des droits de l’Homme et de la liberté d’expression, le festival « Ciné Droit Libre » de Bamako a pu mobiliser plusieurs partenaires comme l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas, l’Institut Français du Mali, la MINUSMA, la Maison de la Presse du Mali. Mais aussi des partenaires comme l’ORTM, la Radio MIKADO, Africable, Africa Star, Droit libre TV, etc.
L’initiative a été beaucoup saluée par les défenseurs des Droits de l’Homme, notamment la Division des Droits de l’Homme de la MINUSMA qui, en droite ligne avec son mandat qui comprend la promotion et la protection des droits, a beaucoup contribué à la réalisation du Festival, notamment dans celle des projections et des débats sur des problématiques liées aux droits de l’Homme.
Un motif de satisfaction pour le directeur de la Division des Droits de la MINUSMA et représentant spécial du commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, M. Guillaume Ngefa, qui annonçait lors des activités du festival au siège de la MINUSMA que le festival « Ciné Droit Libre » est une occasion précieuse pour porter la voix des marginalisés et opprimés, mais aussi celle de nombreuses personnes qui luttent pour la justice sociale et les droits de l’Homme. M. Ngefa a émis l’espoir que le pouvoir de l’art et du cinéma contribue à la réalisation des droits de l’Homme, au processus de réconciliation et à la consolidation de la paix au Mali.
Pendant trois (3) jours de riches activités, cette première édition du festival de films sur les droits humains a permis de voir des films inédits suivis de débats passionnants sur l’engagement de la jeunesse malienne face aux défis de la préservation des acquis démocratiques. De nombreux invités de marque et des artistes engagés ont fait le déplacement du Burkina Faso, du Sénégal et du Mali pour le partage et la mutualisation des expériences de luttes citoyennes.
Plusieurs activités programmées ont été réalisées. Des projections-débats : le credo « un film, un thème, un débat » s’est traduit par la programmation de films autour des thématiques principales du festival. Les thématiques sur le dialogue animées par des universitaires et membres de la société civile jeune… Aussi, des ateliers d’écriture sur le RAP sous la houlette des icônes du Rap africain comme Smockey (Burkina Faso) et Didier Awadi (Sénégal), ont eu lieu au profit de rappeurs maliens pour aider les artistes maliens à s’intéresser aux questions importantes des droits de l’Homme, la liberté d’expression, la démocratie, etc. La clôture de l’évènement a eu lieu le samedi 16 janvier dernier à la Maison de la Presse sous la présidence de la ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, N’diaye Ramatoulaye Diallo.
Daniel Kouriba