Les documents soumis à l’examen des administrateurs portaient sur: l’adoption du compte rendu de la 14ème session ordinaire, l’examen du point d’exécution des recommandations de la 14ème session ordinaire, l’examen du rapport d’activité du 1er janvier au 31 décembre 2014, l’examen du rapport financier du 1er janvier au 31 décembre 2014, et enfin la présentation du budget 2015. La cérémonie d’ouverture était placée sous la présidence du Ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, présidente du Conseil d’administration. C’était en présence de M. Paul Ismaïl Boré Directeur Général du Cicb et les autres administrateurs de ladite structure.
Dans son allocation d’ouverture, Mme la Ministre N’Diaye Ramatoulaye Diallo, a d’abord rappelé les défis de reconstruction qui se posent à la structure pour cette année, avant d’expliquer aux administrateurs le rôle qu’ils doivent jouer pour relever ces défis, à savoir offrir un cadre adéquat pour l’organisation des rencontres, des échanges, et des manifestations à caractère scientifique, professionnel et culturel, tel que inscrit dans les missions confiées au Cicb.
Selon Mme la Ministre, le rapport d’activités de l’exercice passé fait ressortir que le CICB se relève peu à peu, et tout porte à croire que l’année 2015 réserve une croissance à hauteur de souhait.
Quant au Directeur du Cicb, qui a décortiqué la situation financière et budgétaire de la structure de l’exercice 2014, il a présenté les prévisions pour 2015 qui se présentent comme suit : la dotation rectifiée s’élevant à 1.194.041.366 Fcfa sur une dotation initiale de 1.279.147.000 Fcfa. Cette réduction est consécutive à une coupe budgétaire à hauteur de 85.105.634 Fcfa.
En termes de prévisions, la direction générale projette pour 2015 une dotation de 1.454.061.780 Fcfa dont 295.314.000 Fcfa au titre de la contribution de l’État, 415.000.000 Fcfa pour le Budget Spécial d’Investissement (Bsi), et 743.747.780 Fcfa pour les ressources propres. “Malgré les difficultés liées à la baisse des recettes et la réduction des dotations budgétaires, la direction générale, de concert avec les travailleurs, n’a ménage aucun effort pour faire face à l’entretien régulier des bâtiments, espaces et installations techniques“, dira le directeur Paul I. Boré.
Et enfin, Mme la Ministre dira: “Je mesure l’importance et l’enjeu des rôles qui sont les nôtres quant à l’amélioration de la gestion du Cicb et des conditions de vie des travailleurs. C’est pourquoi je vous exhorte à une analyse minutieuse des documents soumis à votre appréciation“.
Alpha C. SOW
Pouquoi ne pas privatiser le CICB si la structure n’est pas rentable. On ne peut pas continuer à gaspiller l’argent de l’état pour une structure qui est mal gérée. Il faut la liquider et vendre aux opérateurs culturels qui sont en train de faire des preuves
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