11eme édition de la Biennale Africaine de la Photographie : Clap de départ de la rencontre des plus grands photographes du continent

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Fototala King Massassy, « Anarchie productive » (2017), (Mali). Exposée aux Rencontres de Bamako 2017. Fototala King Massassy

La 11eme édition de la Biennale Africaine de la photographie de Bamako a ouvert ses portes, le Samedi 02 Décembre 2017 au Musée National du Mali, sous la houlette du ministre de la Culture Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo. La ministre était accompagnée par plusieurs membres du gouvernement et en présence du commissaire de la 11eme édition Marie-Ann Yemsi, du Directeur du Musée Samuel Sidibé, délégué général de la biennale et des sommités de la photographie du continent venus pour prouver leur talent et à la conquête de la couronne.

Du 02 Décembre au 31 Janvier 2018, la capitale malienne Bamako vibrera au rythme des clichés des plus grands photographes du continent et de la diaspora. Après la 10eme édition en 2015, qui a marqué un temps fort dans l’histoire de la Biennale, Bamako accueille avec un honneur et un plaisir renouvelés la 11eme édition des Rencontres de Bamako, Biennale Africaine de la Photographie,  a déclaré le délégué général de la Biennale Samuel Sidibé. Selon lui, le Ministère de la Culture du Mali est fier de collaborer avec l’Institut français pour sa production. « Nous sommes, toute mon équipe et moi, à Bamako comme à Paris, honorés de contribuer à construire, édition après édition, cet évènement marquant de la création contemporaine africaine », souligne-t-il. « Bamako reste en effet, on ne cessera de le dire, une plateforme remarquable de visibilité pour les photographes du continent et de la diaspora qui participe à l’émergence d’une photographie africaine contemporaine tant auprès des professionnels que du grand public »

Selon Marie-Ann Yemsi, la commissaire de la 11eme édition des Rencontres de Bamako, elles s’inscrivent dans un momentum inédit. «  L’Afrique bénéficie d’un engouement occidental que ni les terrorismes, ni les conflits sociaux politiques et militaires ne semblent venir ébranler », affirme-t-elle. De son avis, dans le même temps, partout sur le continent africain, une nouvelle génération de penseurs et d’activistes culturels renouvelle les grilles de lecture et prend le pari et armer d’outils conceptuels adéquats. « L’Afrique peut être source de solutions. Partie prenante de ce mouvement, les artistes contribuent par leurs gestes artistiques à façonner les nouveaux imaginaires d’un continent en profonde mutation. »

Marie-Ann Yemsi dira que choisir d’intituler cette édition Afrotopia, en écho au livre de l’intellectuel sénégalais Felwine Sarr, relève, dans ce contexte, de la volonté d’inscrire cette Biennale historique et pionnière pour la photographie, dans ces nouvelles dynamiques panafricaines, de les accueillir et d’y contribuer. A travers le titre-manifeste Afrotopia, ajoute-t-elle, cette édition choisit ainsi d’invoquer une contribution africaine dans un monde qui impose d’inventer les ressorts du futur.

L’ambassadeur du Maroc au Mali, l’ambassadrice de la France ainsi que le président de l’institut Français se sont tous réjouis de la place incontournable des rencontres de Bamako dans le calendrier des photographes du continent et de la diaspora son impact sur leur épanouissement. Ils ont rassuré les organisateurs que leur accompagnement ne fera pas défaut pour la réussite de la 11eme édition ainsi que des éditions futures.

Du 02 Décembre au 31 Janvier 2018, le musée national du Mali, le parc National, l’institut Français, les grandes artères de la ville etc. serviront de cadre pour permettre aux sommités de la photographie africaine d’exhiber leurs œuvres et d’aller à la conquête du prix Seydou Keita couronnant le plus grand photographe de la biennale ainsi que les autres prix.

Moussa Samba Diallo

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