Samedi 15 mai 2021 a eu lieu, au Mémorial Modibo Keita de Bamako, le lancement du livre « Présumé coupable, ma part de vérité » du général Yamoussa Camara. Un ouvrage qui pourrait être traduit comme le « récit d’une longue épreuve et d’une renaissance »pour reprendre Tariq Ramadan.
« Ce livre n’est pas un plaidoyer pour ma défense. Ce n’est pas non plus une invitation à s’apitoyer sur mon sort. C’est le récit, franc et sincère, d’une épreuve difficile et douloureuse. », lit-on dans le préambule de « Devoir de vérité », publié par l’islamologue suisse, Tariq Ramadan, chez les éditions Presses Châtelet en 2019, après sa libération provisoire. Ce passage du livre de Tariq Ramadan décrit le plus explicitement possible le but de l’ouvrage du général Yamoussa Camara, « Présumé coupable », publié chez Figuira éditions, et officiellement lancé le 15 mai 2021.
« J’avais placé mon espoir en la justice »
Cet ouvrage sert à l’auteur de tribune pour livrer son opinion sur des questions politiques et militaires de son pays. Aussi se prononce-t-il sur la question de la justice ainsi que d’autres questions qu’il estime assez fâcheuses de la République du Mali.
L’auteur n’hésite point à lancer également des pierres dans le jardin de la justice malienne en mettant le doigt sur ce quipeut être appelé la plaie de cette justice : l’incapacité à dire la loi. Un constat qui a, selon lui, motivé la rédaction de cette œuvre littéraire. « J’avais placé mon espoir en la justice. J’avais pensé que le procès serait l’occasion pour moi de me blanchir en identifiant les vrais coupables. Puisque cela n’a pas été possible, j’étais dans l’obligation d’écrire pour dire la vérité, montrer que la justice a été incapable de dire la vérité au nom de la loi et de la dignité humaine », a-t-il laissé entendre au cours du lancement de son ouvrage le samedi dernier.
« Victime d’un mensonge d’État »
« Un mal peut être un bien, une malédiction une bénédiction, une chute une élévation. », lit-on chez le professeur Tariq Ramadan. Sans langue de bois, à travers cet essai, l’ancien ministre de la Défense et des Anciens Combattants cherche à prouver son innocence et à rétablir son honneur dans l’affaire dite des Bérets rouges.Le général Yamoussa Camara s’en prend surtout à l’ancien Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maiga, qu’il accuse d’avoir comploté et manipulé la justice afin de lui faire condamner injustement.
L’auteur s’estime « victime d’un mensonge d’État ». Il accuse également des hommes politiques qui, selon lui, ont trahi le Mali au profit de leurs intérêts égoïstes.
Tout comme chez Tariq Ramadan, ne faut-il pas comprendre cet ouvrage du général Yamoussa comme le « récit d’une longue épreuve et d’une renaissance » ?
Bakary Fomba
Source : https://saheltribune.com
LES MALIENS SONT LES DRENIERS DES HUMAINS . ILS SONT CAPABLES DE TOUT. EN FAIT LE GENERAL A ETE NAIF A CAUSE DE SON HONNETTE.
Quoi qu’on puisse dire, Yamoussa est un officier à la hauteur. Comme, dit dans son livre, il a bu le vin jusqu’à la lie. La justice c’est toujours pour les autres.
VIVE LA RÉPUBLIQUE
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Je me demande pourquoi ce Yamoussa croit que l’injustice n’est bonne que pour les autres. Lui il dit avoir été injustement embastillé pendant des années mais il oublie qu’il était l’homme idéal pour cela. Après avoir mis en veilleuse son honneur et sa dignité (qui lui semblent si chers ) pour se mettre au service d’une bande de voyous drogués comme le CNDERRIÈRE et d’un avorton comme Sanogo, il a poussé le zèle jusqu’à qualifier les mères et les épouses des Bérets Rouges de SOUNGOUROUBAW à la télévision nationale. Aujourd’hui il veut mettre en avant son honneur ! Quand on n’a rien à voir avec une affaire d’une telle gravité, on la ferme. Quand on choisit le contraire aussi , il faut alors s’assumer.
Nous avons avons autres choses que de nous occuper des bisbilles entre Officiers ripoux et Politiciens véreux. 💡💡💡💡💡💡
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