L’Etat – Major de la Garde Nationale dont la crédibilité a été entachée par l’affaire, voudrait frapper fort. Après avoir mis à la disposition des enquêteurs de la Sécurité Militaire les éléments peu ou prou concernés, il vient de saisir son Conseil de discipline. Dès cette semaine, apprend – on, hommes de rangs et sous – officiers devront y répondre de leurs actes. Certains risqueraient la radiation. Au Commissariat des Armées, Ex – Intendance Militaire, les choses traînent encore.
Plus d’un mois et demi après la découverte de la disparition d’armes de guerre, les langues tardent à se délier.
Le constat de cette disparition d’armes à grande échelle avait été fait, faut – il rappeler, le mercredi 20 avril 2016. La Direction de la Sécurité Militaire, vite au parfum de la chose, avait aussitôt diligenté des enquêtes sous la supervision de la haute hiérarchie. Les deux services en cause, la Garde Nationale et le Commissariat des Armées (Ex – Intendance Militaire) ont du coup subi des interpellations sans que l’on en sache davantage.
Un moment donné, des confrères parlèrent d’au moins six (6) suspects interpellés à la Garde Nationale. Son Chef d’Etat – Major en avait fait les frais, ne serait – ce que pour quelques instants. Pas plus tard que la semaine dernière, la presse faisait état de l’abrogation du décret de nomination du Colonel – Major Zoumana Diawara. C’est lui qui occupait le poste de Chef d’Etat – Major de la Garde Nationale. Etait – ce le début de quelque chose ?
En tout cas, ça commencerait à bouger au sein de ce précieux corps militaire de notre pays. Après avoir mis ses éléments concernés de près ou de loin par l’affaire, la Garde Nationale s’apprêterait à les traduire devant le Conseil de discipline.
Des sources concordantes révèlent que ce ” machin ” est une étape vers le Tribunal militaire. Dès cette semaine, apprend – on, les intéressés seront appelé à se défendre devant le Conseil. Et vu la gravité des faits, assure t – on, ils risqueraient jusqu’à la radiation des effectifs de la Garde Nationale. Il s’agirait ici d’hommes de rangs et de sous – officiers.
Au Commissariat des Armées, les choses traînent encore. L’un de nos confrères parlait de la disparition de vingt – huit (28) pistolets mitrailleurs (PM) dans sa parution du mercredi dernier. Y aurait – il alors deux poids et deux mesures ?
- Koné