Sous très peu, le nom CNRDRE ne serait plus qu’une histoire tout comme le CMLN, le CTSP et tombera dans les oubliettes tout comme les fameux membres qui le compose. C’est ce que laisse croire, en tout cas, les propos du porte parole du gouvernement, Mr Hamadoun Touré, invité de la grande édition du journal du vendredi 08 avril 2012.
Pour des raisons vite oubliées au profit de la quête des délices du pouvoir, un groupe de jeunes officiers avait pris de force le pouvoir à la suite d’une mutinerie partie de Kati, ville garnison située à 15 Km de Bamako. Alors président de la république en fin de mandat, le général Amadou Toumani Touré n’aura son salut qu’à la souplesse de ses jambes et le soutien d’un groupuscule d’inconditionnels dont le colonel Abdina Guido. Le palais balayé, un jeune capitaine du nom de Amadou Haya Sanogo, président d’un comité ayant pour mission le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat apparait à la Télé aux environs de 4 heures du matin pour annoncer la suspension de la constitution ainsi que toutes les institutions de la république. Comme justificatif de leur sale coup, le capitaine a avancé un certain nombre d’arguments dont la mauvaise gestion par le régime en place de la crise qui secouait le septentrion du Mali, mais qui demeure à la date d’aujourd’hui. A peine 2 semaines après, patatras… le capitaine, dans une de ses adresses aux concitoyens, va au delà de la question du septentrion en s’appropriant des termes populistes, aux nombres des quelles la problématique d’emploi des jeunes, l’école etc.… Depuis, rien…
En effet, le fameux comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat n’aura posé aucun acte concret allant dans le sens de la reconquête du nord du Mali. Les hommes du comité dont le nombre exact reste d’ailleurs inconnu ont été rejoints par des vautours politiques qui finiront, au bout de l’effort, par s’en prendre au symbole de la république, le président par intérim Dioncounda Traoré. De la perte en cascade des régions du nord du Mali à la mise en péril de la cohésion sociale, le CNRDRE n’aura finalement contribué qu’à l’affaiblissement d’un pays en proie à des difficultés socio-économiques. Ainsi, l’absorption du CNRDRE par une nouvelle structure, comme annoncée par le Ministre en charge de la communication, ne pourrait qu’enchanter les filles et fils du Mali qui ont hâte de retrouver ne serait-ce qu’un semblant de bonheur. Et ce n’est pas les populations du septentrion, sous occupation islamiste depuis les évènements du 22 mars, qui diront le contraire. Même si le nom et le rôle de la nouvelle structure reste à déterminer, il est clair que le CNRDRE sera enterré une bonne fois pour toute.
Issa B Dembélé
Monsieur le journaliste, est-ce que vous réfléchissez un peu?
Quelque soit la volonté de SANOGO et du CNRDRE, qu’est-ce qu’ils peuvent faire si les politiciens, source de tous les maux que connait aujourd’hui notre pays, ne leur pas laissé une seconde pour réaliser ce qu’ils voulaient faire. Même si on confie aujourd’hui le Mali à Barack Obama, il ne pourra rien faire avec ces vautours de politiciens et de CEDEAO.
Vous avez toujours bloqué le Monsieur dans ses actions et vous voulez en même qu’il fasse la preuve de son efficacité.
Ce n’est pas honnête, ce que vous dites.
En tout cas, continuer à faire le con en vous trompant d’adversaires et c’est le Mali qui en paiera le prix.
Si les politiciens et la CEDEAO savaient ce qu’ils devraient faire, SANOGO ne serait pas aujourd’hui au devant de la scène politico-militaire du Mali.
C’est parce qu’il ya eu un Etat fébrile que nous avons connu tous ces malheurs.
De grace, reveillons-nous!
Quelle nouvelle structure ? Le CNRDRE camouflé sous un autre nom ? Il faut dissoudre le CNRDRE, un point c’est tout. Au fait combien de membres y a-t-il dans ce machin chose ?
N importe quoi
Mes condoleances
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