Dans un communiqué conjoint, le Mali et le Burkina Faso ont brandi les menaces contre une intervention militaire de la force d’entente de la CEDEAO au Niger. Pour les gouvernements des deux pays, une intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Mali et le Burkina Faso.
Le communiqué a été lu sur les chaines nationales des deux pays concomitamment. Au Mali, c’est le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et des collectivités, porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga, qui est apparu à la télé en treillis militaire pour lire ce communiqué. Dans lequel le gouvernement malien a exprimé sa solidarité aux nouvelles autorités nigériennes. Alors que la CEDEAO laisse envisager une intervention militaire contre le Niger pour établir le Président Mohamed Bazoum dans ces fonctions, le Mali et le Burkina Faso dirigés par des militaires brandissent des avertissements. Les gouvernements avertissent que ‘’ toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait à une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et le Mali’’. Les deux Etats vont loin en menaçant de se retirer de l’organisation régionale : ‘’ils préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entraînerait un retrait du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO, ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger ».
Le Mali et Burkina qui mènent une guerre contre-terrorisme voient à une possible intervention militaire de la CEDEAO au Niger comme un facteur qui, selon eux, déstabiliserait ’ensemble de la région . Dans la foulée, ils rappellent les conséquences désastreuses de l’intervention unilatérale de l’OTAN en Libye qui a été, selon les autorités des deux pays, à l’origine de l’expansion du terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Les deux pays dénoncent ‘’ la célérité et l’attitude aventurière ‘’ de certains responsables politiques d’Afrique de l’Ouest désireux d’utiliser la force armée pour rétablir un ordre constitutionnel dans un pays souverain.
Dans le communiqué, les gouvernements de transition du Mali et du Burkina Faso s’offusquent contre ‘’ l’inaction, l’indifférence et la complicité passive’’ de ces organisations et de ces responsables politiques à aider les Etats et les peuples victimes de terrorisme depuis une décennie et abandonnés à leur sort.
Dénonçant la passivité de la CEDEAO, les deux Etats ont expriment ‘’leur solidarité fraternelle ‘’ au peuple frère du Niger qui a décidé en toute responsabilité de prendre son destin en refusant d’appliquer les ‘’ sanctions illégales, illégitimes et inhumaines contre le peuple et les Autorités Nigériennes’’ des sommets extraordinaires de la CEDEAO et l’UEMOA tenus le 30 juillet 2023 à Abuja. Le Mali et le Burkina Faso sont deux pays qui ont fait des coups d’Etats et sont dirigés par les militaires. Les deux pays sont sous le poids des sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA. .
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Le Nigeria n’est pas un valet de la France c’est pas sa première fois d’i intervenir pour rétablir un ordre constitutionnel , en Sierra Leone avec ECOMOG, donc le pauvre Tchiani est sur des braises ardentes surtout sa proximité avec le Nigéria, près de 5 millions de militaires en une heure le Niger sera envahi donc prions le bon Dieu que les choses aillent dans le bon sens, ensuite le Niger a trop de troupes étrangères sur son territoire raison pou laquelle cette équation militaire est pliée.
Les Sous préfets travaillent pour intérêt de la France et non les peuples CEDEAO, L’uranium appartement au peuple nigérien .
“Les deux États vont loin en menaçant de se retirer de l’organisation régionale : ‘’ils préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entraînerait un retrait du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO, ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger ».”
Je crois que le Mali et le Burkina-Fasi doivent dès à présent se retirer au moins des deux protocoles politiques de la “Cédée à Eau” qui servent de fondement juridique à cette organisation manipulée par l’étranger pour s’ingérer dans les affaires politiques intérieures des États, à savoir le protocole de 1999 signé à Lomé et le protocole de 2001 signé à Dakar.
C’est la seule limite de la position des autorités publiques actuelles du Mali et du Burkina-Faso.
Pour le reste, c’est très bien. Le Mali et le Burkina-Faso pourraient et devraient soutenir le peuple du Niger par les armes si les valets des Occidentaux dans la CEDEAO interviennent militairement au Niger pour déstabiliser encore ce pays frère.
La véritable UNITÉ AFRICAINE !
https://www.youtube.com/watch?v=Vb_oMMZZU_s
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