La capitale burkinabé a abrité le sommet du groupe de contact de la CEDEAO sur le Mali. Cette énième prise de contact du bloc sous- régional avec les forces vives du pays a été interprétée, par certains leaders maliens d’opinion, comme un coup de force de l’organisation et en appelle à une mobilisation sous le prétexte que la souveraineté du Mali est en jeu.
Les participants à cette rencontre se disent convaincus que le forum s’est tenu à un moment où le Mali a plus que jamais besoin de ses pairs pour juguler des questions institutionnelles, insurrectionnelles et sécuritaires qui menacent aujourd’hui son existence. Aussi ont-ils réaffirmé leur engagement au renforcement du dialogue inter-groupements qui, ces derniers jours, a touché les sensibilités les plus opposées et créé un environnement propice pour que les appuis de la CEDEAO, de l’UA et des ONU reposent sur un socle intérieur solide. Conscients que sans un Exécutif fort et une armée réconciliée et renforcée par des appuis extérieurs, il est illusoire d’espérer amorcer une sortie de crise institutionnelle et le recouvrement des territoires sous occupation. Les participants ont donc salué les mesures pertinentes proposées par la CEDEAO et ont souhaité un suivi rigoureux de ces mesures. Il s’agit notamment de la préservation de l’intégrité territoriale du Mali ; de l’envoi d’une mission technique d’évaluation pour prépare le terrain pour l’arrivée des forces de la CEDEAO (MICEMA) ; la formation d’un gouvernement inclusif ; la nécessité d’adopter une feuille de route de la transition ; l’attention accordée par le Conseil de sécurité des Nations Unies à la requête de la CEDEAO pour une résolution autorisant le déploiement des troupes au Mali. Pour rappel, 13 partis politiques et 8 organisations de la société civile étaient présents à cette rencontre. Les partis : l’ADEMA, l’URD, le PARENA, le PDES, l’UDD, l’UMAM, le CNAS-FASO HERE, l’UFDP, le CODEM, le PSP, l’URP, le CR et le Parti écologique du Mali (PE). Les organisations : l’UNTM, le CNJ, la CAFO, l’APDF, la FENACOF, le réseau Paix et sécurité des femmes de l’Espace CEDEAO-Mali, l’Alliance des femmes pour un Mali uni, les Forces alternatives pour le renouveau (FARE), la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (CCIM) et l’Organisation patronale des industries (OPI).
Mais au regard des commentaires des uns et des autres sur le bien fondé de cette rencontre d’Ouagadougou, on peut dire qu’en temps de crise, et surtout avec la menace du terrorisme dans la partie septentrionale du pays, un sommet n’est jamais de trop : le cas ivoirien est là pour édifier les esprits, car il avait fallu des sommets et autres rencontres pour dénouer la crise ivoirienne. Et pourquoi pas donc le Mali ? Un adage africain dit que « lorsque la case de ton voisin brûle, il faut l’aider à éteindre le sinistre de crainte que le feu ne consume la tienne ». S’il faut donc faire le tour de l’Afrique pour une sortie de crise, les dirigeants ont l’obligation de le faire le Mali doit sortir de cette crise une fois pour toutes.
Paul N’guessan
le ennemi du mali cet maliens eux même le CEDEAO doit lasser le malien se deturier Lure paye comment somali comme ca on le Lesse pas alle au senegale ni au cotdivoire ni Burkina ni Niger ni Mauritanie comme ca ils compranderon dans lur merde puis que ils veut pas que on les aid casson plus le têt pour mali il faut les lasser crever
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