Le problème du nord- Mali a fait couler beaucoup d’encre et de salive, tant au Mali qu’au delà de ses frontières. Certains croyaient déjà à la partition du Mali. D’autres accablaient le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita d’être « intransigeant » ou « extrémiste » par rapport à sa position ferme quant à la gestion de l’insécurité dans les régions nord du pays. IBK demeure inflexible et le Conseil de sécurité des Nations- Unies lui a donné raison sur sa position par rapport à la gestion de cette question cruciale, capitale pour les perspectives politiques et socio économiques du pays. En effet, c’est le mercredi 23 avril dernier que le Conseil de sécurité des Nations- Unies, a pris une nouvelle résolution sur la situation du Mali. Cette résolution, conforte la position du président IBK.
Ceux qui avaient des velléités séparatistes, doivent désormais revoir leur copie. Car, le conseil de sécurité des Nations Unies a exigé que, conformément aux accords de Ouagadougou, ils doivent déposer les armes et venir à la table des négociations. Ainsi, il a donné raison à IBK.
Le Mali restera « un et indivisible » a toujours soutenu IBK, à l’instar de tous les Maliens qui aiment le Mali. Il ne saurait être question d’autonomie ou d’indépendance. C’est sur cette épine dorsale que les négociations doivent se dérouler. Le Conseil de sécurité des Nations- Unies, dans sa nouvelle résolution, attache une importance de premier plan à la préservation de la souveraineté et de l’intégrité du territoire national. Dans sa nouvelle résolution, le Conseil de sécurité des Nations- Unies soutient vivement l’organisation de négociations impliquant toutes les sensibilités du nord. Ce faisant, il rejette toute idée d’exclusion contrairement au MNLA et à ses protecteurs qui avaient voulu écarter les autres sensibilités.
En fait, le Conseil de sécurité des Nations- Unies, soutient le bien- fondé de la position du président de la République. Ainsi, il est favorable au règlement politique et de façon durable de cette crise. Le président IBK avait soutenu dans plusieurs tribunes, que le Mali avait déjà retrouvé sa légitimité dans le concert des nations et qu’il fallait le traiter comme tel. En témoignent l’organisation réussie d’élections transparentes, le retour effectif à l’ordre constitutionnel. La position du président de la République a toujours été claire qu’on ne peut contraindre un Etat souverain à négocier. Et IBK d’ajouter que l’usage de la force, est le monopole exclusif de l’Etat.
Le Conseil de sécurité des Nations- Unies est allé dans le même sens en exigeant que les groupes armés, déposent les armes, tout en renonçant au recours à la violence. Le cantonnement des groupes armés, constitue le préalable à tout le reste du processus dont le désarmement jusqu’à la réinsertion. Le président IBK qui est légaliste, a tout mis en œuvre pour assurer la continuité de l’Etat à travers sa ferme détermination à appliquer les accords de Ouagadougou.
D’autres vérités d’IBK mal compromises au départ par certains compatriotes. Il avait dit que la place de la MINUSMA, était non pas à Bamako, mais sur le terrain. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a la même vision du lieu de déploiement de cette force qui vise à sécuriser les agglomérations, les femmes et les enfants. L’objectif étant la protection des personnes, leurs biens, leur intégrité physique bref, leurs droits.
Dans sa nouvelle résolution, le Conseil de sécurité des Nations- Unies a insisté sur la nécessité de mieux redéployer les forces de la MINUSMA sur le terrain et de faire en sorte que tous les Etats membres, s’impliquent activement. Dans sa nouvelle résolution, le Conseil de sécurité des Nations- Unies a, aussi, salué les efforts de la communauté internationale pour le retour, de façon durable, de la paix et de la sécurité au Mali. Enfin, les plus hautes instances de la communauté internationale, ont plaidé pour la cause du Mali. C’est ainsi qu’elles ont sollicité l’appui de toutes les structures de développement à notre pays pour qu’il puisse recouvrer la stabilité indispensable aux progrès socio économiques.
La Rédaction
Très chers compatriotes, pour l’amour de ce pays, regardons la vérité en face. La clé du problème de Kidal est dans les mains de François Hollande. Et cela ne doit être un secret pour personne. Un adage dit: Si la merle prend le toupet d’insulter le charognard, c’est parce qu’elle est domiciliée chez l’autruche.IBK doit envoyer une délégation de sages auprès de Hollande pour le prier. Cette délégation sera composée de nos vieux sages: l’archevêque de Bamako, Dicko du Haut Conseil Islamique, Chérif Haïdara, Général Moussa Traoré, Seydou Badian Kouyaté et d’autres personnalités que le Président jugerait utiles. Sincèrement croyez moi. On aura jamais Kidal si la France n’est pas d’accord. Je vous le dit encore, la solution est à Paris.
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