Les autorités de la Transition viennent de céder à une exigence de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), en dissolvant le Comité national pour le salut du peuple (CNSP).
Un décret signé le 18 janvier 2021 par le président de la Transition Bah N’Daw, le Premier ministre Moctar Ouane et quatre autres membres du gouvernement, mais publié une semaine plus tard, annonce la dissolution du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), qui regroupe les militaires qui ont contraint à la démission l’ancien président de la République, Ibrahim Boubacar Keita le 18 aout 2020.
La dissolution du CNSP était l’un des dernières exigences de la CEDEAO au Mali. Tout compte fait cette dissolution du CNSP n’était qu’une question de jours. En effet, plusieurs membres influents de la junte militaire occupent désormais des postes clés de la transition notamment le vice-président de la Transition, le président du Conseil national de Transition, les ministres : de la Défense et des Anciens Combattants ; de la Sécurité et de la Protection civile ; de la Réconciliation nationale ; de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Après la publication du décret de dissolution du CNSP, on peut affirmer les autorités de la Transition sont en phase avec la CEDEAO et la communauté internationale.
Seydou Koné