Top secret : IBK 2012 s’aligne : Le masque est tombé

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Ibrahim Boubacar Keita

 

Longtemps resté à mi-chemin des deux grands regroupements après coup à savoir le FDR et la COPAM , le RPM et son leader ont finalement fait le choix de se mettre dans le camp des pros putsch. Confirmant du coup le double langage du Chef des Tisserands qui pourtant scande toujours : «Je suis le kankélétigui ». Alors que la Bible dit ceci : «Tu connaîtras la vérité et la vérité te rendra libre». Ainsi, c’est le 06 juillet que IBK en personne a signé le protocole d’accord de la COPAM refusant Ouaga II. Mais déjà la veille Nancouma Kéïta avait donné le ton en indiquant clairement à certains de ces compagnons « nous sommes plus proches de la COPAM … » Quant il était aussi attendu dans une concertation avec le FDR, bien sûr dans la même enceinte.

 

 

Meeting des opposants à Ouaga II   
 L’alibi du lieu encore
C’est finalement au stade Mamadou Konaté que les responsables politiques opposés à Ouaga II s’étaient retrouvés par un meeting. Mais jusqu’à midi il y avait plus d’agents des forces de sécurité que de participants. Alors le vieux Tabouré qui assurait l’animation sortit son argument favori « s’il n’y a pas beaucoup de monde c’est parce que nous devions tenir ce meeting au stade Omnisports dans un premier temps alors vous comprenez… » Cet argument il l’avait déjà utilisé par deux fois lors d’autres meetings ratés au stade Omnisports lorsqu’ils ont voulu surfer sur la vague de mobilisation qui avait attaqué le président de la transition, on connaît la suite.

  Echec du front pro putsch
La crédibilité des leaders en cause
Peut-être que le combat que mène une certaine frange de la société malienne est légitime, elle s’oppose au règlement de nos problèmes à l’étranger. Mais ce sont les hommes et femmes qui portent ce message qui sont moins crédibles, car les Maliens ont de la mémoire. En effet, qu’est-ce qu’on peut reprocher à l’ADEMA, au Parena,  et à l’URD et ne pas le reprocher au RPM, au Cnid, à l’UM-Rda, à Sadi, à la Cstm , etc., en toute objectivité. Mais qu’est-ce que des Messieurs comme Hammadoun Amion Guindo, Younouss Hamèye Dicko et Oumar Mariko peuvent enseigner aux Maliens ? Le premier cité, malgré les violations de tous les textes du syndicalisme au Mali a été soutenu par ATT contre la volonté du peuple. Quant au second, le célèbre professeur n’a-t-il pas passé ces 10 dernières années à courtiser le président ATT? Et le communiste, ATT n’a-t-il pas forcé les députés à créer spécialement un poste de VP pour lui à l’AN alors qu’il n’a pas de groupe parlementaire ? D’un seul coup ils deviennent des prophètes et veulent nous apporter le changement, lequel ? Le ridicule ne tue plus !

Et ce silence de Kati
  La marge se rétrécit
Tout porte à croire que les agissements de la COPAM et ses alliés sont parrainés par des mains invisibles. A la question à qui profite le crime ? Nous, nous faisons une idée des cartes en jeu. En tout cas le Capitaine de Kati est dans un silence compréhensible à cause de toute la confusion concernant sa personne.
En effet, ayant bénéficié du statut d’ancien Chef d’Etat, considéré à l’époque par les siens comme une trahison, le Capitaine est peut-être disqualifié pour une quelconque initiative. Car, depuis le 41ème sommet de la CEDEAO d’Abidjan il n’a plus ce statut. Alors, c’est dans un vrai dilemme que vit désormais l’homme de Kati. C’est-à-dire qu’il risque une « tolérance zéro » dans une prise de position maladroite alors…

Concertation nationale
  La seule présence d’IBK 2012 va-t-elle suffire ?
Le front pro putsch a désormais le vent en poupe convaincu que l’adhésion de IBK 2012 ou IBK (le kanfilatigui) apporte toute la notoriété manquante. Alors le front est déterminé à organiser sa 2ème  convention nationale ce week-end, cette fois, renforcée par IBK 2012.
Pour les partisans de l’organisation d’un tel espace il s’agit de répartir sur de nouvelles bases pour bâtir un Mali nouveau. Mais pour les détracteurs, l’heure n’est pas à des débats stériles mais à l’action pour sauver le Mali.
Alors on comprend aisément le bras de fer entre les deux regroupements politiques.
La Rédaction

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13 COMMENTAIRES

  1. @ PAPY “VOTRE” armee nationale aura ason mot a dire pour le positionnement dans le gouvernement ?
    Mais ont ils leur mot a dire pour le positionnement a Gao Kidal Tombouctou ? face a Ansar SDine et MNLA cest la fuite mais a Bamako on joue aux coq de la Bassecour

  2. Quand kankelintigui devient kanflategui , nous demandons a IBK de prendre sa retraite politique, il n’a pas d’inspiration, et qu’il laisse les gens diriger le RPM. C’est honte et ridicule de sa part, pendant dix ans il a supporte et la politique d’ATT. Nous ne sommes pas dupes.

  3. Ceux la qui pensent que les problèmes au Mali aujourd’hui seront réglés par des rencontres à Ouaga doivent se détromper. En réalité la rencontre qui s’est passée le week end dernier ne fait que nous éloigner de la solution. Nous n’avons pas un problème de gouvernement. Le vrai problème c’est des appatrides qui incitent la CEDEAO à se lancer dans un bras de fer qui n’a pas de raison d’être. Ils feront mieux d’accompagner le PM et son gouvernement dans la recherche de solution.

  4. Partout où le destin du Mali se discute, il faut y aller. Les pro putsch pensent que leur ennemi est le FDR. Ils se trompent de combat. L’ennemi commun c’est l’ensemble des groupes armés au nord du pays.

    IBK et ces pros putsch sont perdus à jamais. Comment créer une loi comme la constitution, la voter par referendum et fouler au pied cette même loi en fonction des circonstances. Il faut être carré dans ses faits et gestes. Notre constitution n’admet pas de coup d’État et l’une des raisons est cette merde dans laquelle se trouve le pays depuis le coup d’état le plus bête du monde. IBK, Mountaga pros putsch aujourd’hui, quelle désillusion pour les Maliens républicains ?

    Lorsqu’un politicien comme IBK ou Mountaga devient comme une feuille morte et s’agite au gré du vent, c’est la fin. Eux qui ont fait campagne en 1992 pour voter cette constitution et voir qu’ils la rejettent aujourd‘hui, le peuple malien s’en souviendra au moment opportun.

    • en prenant de la hauteur on tire tt le monde vers le haut: prenez de la hauteur monsieur touré car c’est la gestion calamiteuse d’un touré qui nous a apporté tt ce lot de malheur. le fait dde ne pas traiter les affaires de famille, d’une nation hors de la nation est honorable car nos ancetres n’etaient pas des incapables !!! nous avons une colonne vertebrale et nous devons rester les dignes fils du mali et nous tenir droit pour affronter ensemble et coude à coude le combat qui s’annonce: ce n’est certainemzent pas une cedeao qui nous apportera une solution credible: surprenons les et montrons de quoi nous spmmes capables une fois debarassé des rats

  5. Monsieur le journaleux, etr d’accord sur un point ne veut pas dire forcement etre aligne.

  6. On va milliter jusqu’a la mort pour que tous les supporteurs du changement par la force soient en dehors de la vie politique malienne.

    • Lorsque la loi devient celle de la jungle, c’est un honneur que de se rebeller. Voiçi la réponse à ton incantation. La loi au Mali était celle de la jungle, c’est à dire celle du plus fort, dans ce cas c’est un honneur pour moi de faire partie des millions de personnes qui ont supportées le changement par la force.

  7. Le FRD et surtout l’ADEMA ont tort d’aller a Ouaga pour plusieurs raisons et j’en cite certaines;
    1- La crise de la rébellion malienne bien que précipiter par le coup d’état fût bel et bien prévisible vu le retour des rebelles armes de la Lybie et pouvait exploser en n’importe quel moment.
    2- Un coup d’état est toujours contre le régime en place et faire revenir les membres de l’ancien régime aussitôt dans un gouvernement de transition équivaut a faire resurgir les vieilles haines, les animosités, les méfiances, les tractations et entacherait sérieusement la bonne entente et la bonne marche dans une équipe gouvernementale. « Aucun chef d’état de la CDEAO n’acceptera de nommer un ministre ennemi politique dans son gouvernement ».
    3- L’Accord Cadre favorise déjà l’ADEMA avec deux pouvoirs en main; la Présidence et l’Assemblée Nationale. Vouloir un troisième pouvoir « Ministériel » équivaut à faire revenir PLEINEMENT l’ancien régime déchu au pouvoir, serait une chose inacceptable, inconcevable et sujette de tensions sociales.
    4- L’ADEMA serait trop GOURMANTS en voulant acquérir des postes ministériels, ils ont déjà assez de postes dans l’hémicycle et ailleurs, et doivent moralement accepter le partage du pouvoir avec les autres fils et filles du Mali. L’ADEMA se souci peu du Nord Mali et pense que cette transition va durer une éternité ou prévoit sa durée en voulant des postes ministériels pour contrôler le reste du pays.
    La COPAM a raison de ne pas aller a Ouaga et ont su faire la part des choses avec patience et intelligence;
    1- Il y a trop de partis politiques au Mali et tout ce monde ne pourra pas siéger dans un gouvernement de transition.
    2- Ils ont raison de ne pas aller à Ouaga car la chose politique malienne ne peut être résolue hors du territoire surtout quand il s’agit de former un gouvernement. Ce gouvernement est appelé à gouverner au Mali et pas ailleurs. Ce gouvernement dépendra de la bonne volonté des forces de Securities maliennes et du peuple malien pour assurer leurs protections. A défaut, se barricader derrière des gardes de corps étrangers encombrants et entrainant par la suite une perte considérable de liberté de circulation et de mouvement du ministre concerne.
    3- La COPAM doit appréhender et considérer que cette situation est transitoire et profiter de sa posture de pro-changement pour bien se positionner pour les prochaines élections présidentielles et législatives. La tendance populaire est certes sa faveur et il faut maximiser cette capitale sympathie acquise.
    Le Premier Ministre a parfaitement raison de former un gouvernement apolitique pour plusieurs raisons ;
    1- Avoir une équipe de CONFIANCE propice au bon fonctionnement d’une organisation.
    2- Eviter la fuite d’INFORMATIONS sensibles par des ministres loyaux aux partis politiques.
    3- Eviter des partis pris qui favorisent certains partis politiques et pas d’autres.
    4- Eviter les coups bas connus dans la guerre de positionnement dans l’administration.
    5- Mettre tous les partis politiques au même pied d’egalite dans la prochaine conquête du pouvoir.
    Pour ce faire le Premier Ministre peut faire un remaniement ministériel plus consensuel tout en conservant exclusivement la Société Civile dans l’attelage gouvernementale.

  8. Que Blaise ou Ouattara descendent a Bamako pour installer de force leurs pions politiques? on les attend en sol malien. Je plains vraiment certains maliens qui pensent notre armee nationale n’aura pas son mot a dire dans cette bataille de positionnement dans le gouvernement.

    • le miltaire qui veut s’occuper de politique doit rendre sa demission. c’est honteux pour un militaire de tenir un tel langage surtout quand on fuit son objectif. allez au nord et foutez nous la paix. continuer a voler torturer etc…….la punition divine vous attend .

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