Tentative d’assassinat à Garantiguibougou, en comune v de Bamako: Le Général Mohamed Abderrahmane Ould Meydou blessé à la jambe et à la hanche

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Colonel Ould Meydou
Colonel Ould Meydou

A l’arrivée de celui-ci et dès qu’il fut descendu de son véhicule, les deux individus, armés de pistolets automatiques, ouvrent le feu. Plusieurs coups de feu retentissent et le Général Ould Meydou est touché à la jambe et à la hanche, mais il ne s’écroule pas. Après leur forfait, les auteurs de cette tentative d’assassinat disparaissent avec leur motocycle.

Le général Ould Meydou qui vient d’échapper belle a été conduit d’urgence vers un hôpital de la place. Aux dernières nouvelles, il nous est revenu que ses jours ne sont pas en danger. Pour le moment la tentative d’assassinat n’a pas été revendiquée. Elle en rajoute au désarrroi des populations face à une insécurité qui s’accentue de jour en jour dans les contrées du sud et du centre du pays.

En janvier 2012, lorsque la crise éclate dans le nord du pays, Mohamed Abdarrahmane Ould Meydou, alors Colonel-major, a pris la tête de l’armée nationale pour combattre les groupes armés assaillants. Il s’est illustré de belle manière lors de ces opérations et c’est ce qui lui a valu d’être promu au grade de Général de brigade.

Ould Meydou est un membre de la communauté arabe du Mali et il a su rester toujours fidèle à l’armée malienne contre vents et marées, à l’opposé de certains de ses pairs qui n’ont pas hésité à changer de camps chaque fois que cela leur plaisait. L’attentat perpétré contre “notre général de brigade” a certainement un lien avec la crise du nord. Le temps nous édifiera.

En attendant, le scénario de l’attentat contre le Général Meydou rappelle celui de la tentative d’assassinat d’un autre Général (à l’époque, il était Colonel-major) Alaji Gamou, lorsque celui-ci s’était retranché à Niamey (au Niger) avec 500 militaires maliens après avoir prétexté un ralliement au Mnla en pleine crise du nord en 2012. Gamou avait également réussi à échapper aux tirs de deux assassins qui étaient montés sur motocycle et qui l’attendaent devant son domicile à Niamey. À croire que la rébellion armée a choisi d’assassiner tous les hauts gradés arabes ou touaregs loyalistes à l’État malien. La volonté de briser les liens restant est évidente.

Mamadou GABA

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