Sur la ligne de feu : Le regard d’aigle du Général Ibrahim Dahirou Dembélé

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Il semble que l’armée n’a pas encore fini sa digestion, en ce moment où, sur la ligne de front, nos soldats font le coup de feu aujourd’hui même à Ménaka. L’actualité dite des Bérets rouges reprend l’ascenseur.

Le général de brigade, Ibrahima Dahirou Dembélé, chef d’Etat major des armées

La querelle entre frères d’armes est une chose qui surprend toujours nos défenses de morale. C’est le cas de le dire et elle peut mûrir dans ses vanités. Ces derniers jours, sur les ondes nationales, à grand renfort d’attention, le Chef d’état-major général des Armées, le Général Ibrahim Dahirou Dembélé, a fait une mise au point qui se fondra, espérons-le, dans la sérénité. Comment le problème des Bérets rouges s’invitera-t-il dans la campagne actuelle ? Parce qu’elle serait le porte-voix d’une minorité silencieuse (mais qui ne l’est plus par ces temps d’état d’urgence ?).                                                                                     Ceux qui font aujourd’hui l’objet de récriminations de la hiérarchie militaire, ce sont des Bérets rouges qui ne demandent qu’à l’armée de marcher sur ses deux jambes, forte de l’appui de tous les autres corps. Seulement voilà, une odeur bizarre entoure les revendications de ces soldats dans le climat crépusculaire de cette guerre lancée il y a de cela plus de trois semaines. On se pose des questions sur la justesse de leur positionnement. Comment des Bérets rouges peuvent-ils aller jusqu’à faire un sit-in dans le Commissariat de police à Koulouba ? Comment, surtout en ce moment précis où des Bérets rouges s’illustrent sur le front en entamant un corps-à-corps avec l’ennemi débusqué ? Comment se fait-il qu’ils soient déjà plus de 400 éléments engagés sur le terrain au Nord  et que ceux restés à l’arrière des lignes battent le pavé à Bamako ? La junte qui a pris le pouvoir le 22 mars dernier voulait «donner les moyens à l’armée afin de laver l’affront et l’humiliation subis par les défaites successives devant l’ennemi».

La dissolution de ce corps d’élite ne semble plus faire cas puisque les représailles furent à la mesure de l’entendement des putschistes du 22 mars jusqu’à émouvoir les organisations de défense des droits de l’homme. Au moment où l’armée s’est décidée à réparer, dans un silence glorieux, ses plaies encore ouvertes, voilà qu’une autre affaire surgit : celle du bizutage de l’EMIA en 2011 où des élèves d’active donnent de la voix. Il y a eu l’affaire des élèves-gendarmes radiés, celle du corps des engins blindés…Aujourd’hui, le commandement militaire n’entend plus s’éloigner de sa mémoire. Avec la discipline pour seul viatique.

S. Koné

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1 commentaire

  1. Rien qu'à regarder son rire on sait que ce général est un général de salon aussi con que son ombre

    L’armée malienne est à former en la réformant.

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