Suite au coup d’Etat : Les forces vives de la nation s’unissent en front contre le Cnrdr

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Les Maliennes et les Maliens ne s’attendaient pas du tout à un coup d’Etat militaire. L’on se croyait à l’abri de cela, puisque nous étions dans un pays démocratique, d’après la classe politique malienne.                                                                                           

La réalité est aujourd’hui autre que la classe politique malienne avance car vingt et un ans après son acquisition, la démocratie est encore fragile au Mali. La vitrine était quand même attrayante, même si les pratiques quotidiennes n’étaient pas toujours en accord avec les règles d’un Etat de droit. La corruption était parfois visible, à l’œil nu. Mais pour la classe politique malienne, notre pays vivait une parfaite démocratie. Elle avance, à travers les propos de Maître Kassoum Tapo, que dans un Etat dit démocratique, les frustrations des militaires ne débouchent forcément pas sur un coup d’Etat. Cette classe politique s’est alors liée aux autres forces vives de la nation pour mettre, aussi vite que possible, un front pour récupérer la démocratie.

Composé de 38 partis politiques et de plusieurs organisations de la société civile, le Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) est né suite au coup d’Etat survenu dans la nuit du 22 mars dernier, le samedi dernier à la Bourse du travail. Pour Siaka Diakité, secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), l’heure est grave et le but du Front est de trouver un dénominateur commun face à ce qui arrive à notre démocratie. Tiébilé Dramé a dit que, sur un premier plan, le FDR doit mettre en place un plan d’actions. Ensuite, dans un second temps, donner la capacité de résoudre le problème à la malienne, le Mali ayant les ressources nécessaires pour cela. En troisième lieu, propose-t-il, le FDR doit se munir de propositions concrètes. Les initiateurs de ce front ont alors mis en place une Commission de travail composée de Tiébilé Dramé, Maitre Kassoum Tapo, d’un représentant de jeunes et d’une représentante des femmes. Cette commission s’est d’un manifeste réclamant retour sans délai ni condition à l’ordre constitutionnel.

Rokia Diabaté

 

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