Statut d’ancien chef d’Etat de Amadou Haya Sanogo : Le putschiste (à nouveau) au centre d’une controverse

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Le général Amadou Haya Sanogo n’en finira décidément pas de défrayer la chronique, soit du fait d’actes criminels à lui reprochés ou du fait de décisions très impopulaires le concernant prises par les autorités. Le dernier tollé que suscite une mesure sur Haya, c’est la fraîche décision du président Ibrahim Boubacar Kéïta de lui accorder le statut d’ancien chef d’Etat sur la base, dit-on à Koulouba, d’un accord international signé, en mai 2012, par des émissaires du médiateur de la Cedeao. Malheureusement, cette justification ne résiste point face à des faits et décisions concernant le putschiste. A Yamoussoukro, lors d’un sommet, les chefs d’Etat de ce regroupement sous régional ont clairement « exprimé leur non-reconnaissance du statut d’ancien chef d’Etat conféré au Capitaine Amadou Sanogo ».

 

 

 Amadou Aya Sanogo
Amadou Aya Sanogo

A propos du général Sanogo, depuis qu’il a accédé « au trône » par un coup de force en mars 2012, les faits et décisions s’enchaînent et se ressemblent, avec un point commun : la controverse. Les faits ont été commis par l’homme lui-même (la justice malienne est sur ses traces pour le prouver) ; et les décisions, plus impopulaires les unes que les autres, ont été prises par le président par intérim, Pr. Dioncounda Traoré.

 

 

Mais, l’une des décisions les plus inopportunes vient d’être prise par le président Ibrahim Boubacar Kéïta qui accorde au général Sanogo le statut et les privilèges d’anciens chef d’Etat.

 

 

A ce titre, il bénéficie des mêmes avantages et de la même protection que les anciens présidents feu Modibo Kéïta (8 ans au pouvoir), Moussa Traoré (23 ans), Alpha Oumar Konaré (10 ans), Amadou Toumani Touré (14 mois puis 10 ans) et Dioncounda Traoré (18 mois).

 

 

Pour joindre l’acte aux textes, le chef  d’Etat-major particulier du président de la République vient de mettre à la  disposition de Sanogo, 22 éléments pour assurer sa sécurité et son intendance.

S’expliquant via un confrère, le directeur de cabinet du président de la République, Mamadou Camara, argue qu’IBK, en octroyant ce statut à Sanogo, ne fait que se conformer à un accord international de la transition qu’il juge supérieur à la constitution malienne. Il se justifie en ajoutant que cet accord, qui date du 20 mai 2012, est signé par le Pr. Dioncounda Traoré, président de la République par intérim, le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra et les médiateurs de la Cedeao Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et Adama Bictogo, ministre ivoirien de l’Intégration africaine.

 

 

Les fausses justifications de Koulouba

Cet argument ou cette fausse justification de Koulouba du directeur de cabinet du président de la République ne résiste pas au Point n°20 du communiqué final de la 41è Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la Cedeao, tenue les 28 et 29 juin 2012 à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire : « La Conférence exprime sa non-reconnaissance du CNRDRE et du statut d’ancien Chef d’Etat conféré au Capitaine Amadou Sanogo. La Conférence exige le retour des militaires dans les casernes pour se consacrer à leur mission régalienne de défense de l’intégrité territoriale du pays ».

 

 

Si nous parlons de décision inopportune, c’est parce qu’elle intervient à un moment où le général Sanogo est convoqué par la justice pour être entendu sur des faits très graves et qu’il refuse d’obtempérer. Ce qui, aujourd’hui, crée l’indignation au sein de la population et fâche les magistrats qui menacent d’observer une grève illimitée, si nécessaire, à l’issue d’une réunion spécialement convoquée à cet effet pour ce matin.

 

 

Cette lourde décision d’IBK succède à la dernière de son prédécesseur, Dioncounda Traoré, qui avait promu, le 14 août 2013, au grade de général de corps d’armée à titre exceptionnel à compter du 1er août 2013. Cette promotion avait créé l’ire des Maliens et des organisations de défense des droits de l’homme, notamment Human Rights Watch qui l’a qualifiée de honteuse.

 

 

Autre décision très contestée : quand Amadou Haya Sanogo avait été nommé président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité du Mali par un décret de Dioncounda Traoré daté du 8 août 2012. Pour se moquer du peuple, Dioncounda l’installe officiellement dans ses fonctions en février 2013, en grande pompe.

 

 

A quelle (autre) promotion de Sanogo les Maliens doivent-ils s’attendre ?

 

 

CH. Sylla

 

Encadré

Ce que la Cedeao avait dit à  propos de Sanogo

Nous vous proposons le communiqué final de la 41è Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue les 28 et 29 juin 2012 à Yamoussoukro, République de Côte d’Ivoire, et qui dénie, dans son point 20, le statut d’ancien chef d’Etat à Sanogo.

 

…Sur la Situation au Mali

18. Le Sommet condamne fermement les tentatives de certaines forces sociopolitiques marginales au Mali visant à entraver le bon déroulement de la transition politique en cours en particulier, l’attaque violente perpétrée, le 21 mai 2012, contre la personne du Président par Intérim, la campagne visant à freiner le déploiement des troupes de la CEDEAO et à imposer des leaders, ainsi que l’incitation à la désobéissance et à la violence par certaines factions de l’armée, de la classe politique et des médias partisans. Il exhorte les autorités de la transition à conclure rapidement l’enquête sur l’attaque perpétrée contre le Président par intérim et à transmettre les résultats à la CEDEAO en vue de faciliter la prise de mesures appropriées.

 

 

19. La Conférence instruit la Commission de faciliter le retour rapide au Mali du Président par intérim afin qu’il reprenne ses fonctions.

 

 

20. La Conférence exprime sa non-reconnaissance du CNRDRE et du statut d’ancien Chef d’Etat conféré au Capitaine Amadou Sanogo. La Conférence exige le retour des militaires dans les casernes pour se consacrer à leur mission régalienne de défense de l’intégrité territoriale du pays.

 

 

21. La Conférence décide de déclencher automatiquement l’imposition de sanctions ciblées et générales déjà définies, à l’encontre de toute personne ou groupe qui ferait obstacle à la mise en œuvre des décisions de la CEDEAO. A cette fin, la Conférence charge la Commission de poursuivre l’établissement de la liste des contrevenants en collaboration avec l’UA et l’ONU.

 

 

22. La Conférence exprime sa profonde préoccupation face à la dégradation continue de la situation humanitaire et des droits de l’homme résultant de l’agression armée au Mali. Elle condamne la terreur et l’insécurité aigue dans lesquels sont maintenues les populations caractérisées par des exécutions sommaires, une répression violente des manifestations, des vols à mains armées, des viols, la profanation de lieux saints et de sites culturels.

 

 

23. Le Sommet note avec une profonde inquiétude l’objectif des groupes terroristes de créer, dans le Nord Mali, un sanctuaire et un centre de coordination pour les réseaux terroristes du continent comme Aqmi, MUJAO, Boko Haram et al-Shabab, et fait observer que la persistance de cette situation précaire constituera un danger pour la paix et la sécurité régionales et internationales.

 

 

24. La Conférence réaffirme toutes ses décisions initialement prises sur le Mali et charge la Commission de faciliter leur mise en œuvre. En conséquence, tout en renouvelant son engagement pour un règlement pacifique du conflit au nord, la Conférence réitère sa détermination à ne pas transiger sur l’intégrité territoriale du Mali et à ne pas négocier avec des organisations terroristes. En conséquence, elle réaffirme sa résolution à aider le Mali dans le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

 

 

25. La Conférence décide d’accélérer le déploiement de la Force en Attente de la CEDEAO au mali (MICEMA) sous le mandat déjà approuvé et ce conformément aux dispositions de l’article 25 du Protocole relatif au Mécanisme de Prévention, de Gestion, de Règlement des Conflits, de Maintien de la Paix et de la Sécurité.

 

 

26. A cette fin, la Conférence décide de l’envoie immédiat d’une Mission Technique d’Evaluation au Mali à l’effet de préparer le terrain en vue de l’arrivée imminente de la MICEMA. Elle instruit la Commission de prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre ces directives.

27. Le Sommet salue le soutien politique sans faille du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA et du Conseil de Sécurité des Nations Unies aux efforts de la CEDEAO visant à résoudre cette crise en étroite collaboration avec l’Union Africaine. Le Sommet se félicite de l’attention particulière accordée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies à la requête de la CEDEAO pour une résolution autorisant le déploiement des troupes au Mali sous le Chapitre 7 de la Charte des Nations Unies et exhorte le Conseil à accélérer le processus.

 

 

28. La Conférence réaffirme son soutien à la transition politique en cours au Mali et exprime sa détermination pour la consolidation du Gouvernement de transition avec l’appui de toutes les parties prenantes en vue d’assurer une transition dans de bonnes conditions. Elle en appelle à l’élargissement de la base du Gouvernement en vue de garantir son exclusivité.

 

 

29. La Conférence exprime sa ferme détermination à assister le Mali pour l’organisation d’une élection présidentielle juste, transparente et crédible au cours de la période de transition de douze mois. Elle exhorte tous les membres des organes de transition au strict respect des modalités de mise en œuvre des actions urgentes convenues dans le cadre de la transition. A cet égard, la Conférence demande l’adoption immédiate de la feuille de route conduisant aux élections avec des actions concrètes et un calendrier précis de leur exécution.

 

30. Afin de faciliter la mise en œuvre de ces objectifs, la Conférence mandate le Médiateur, avec le soutien du Groupe de contact à mettre urgemment en place un cadre de consultation avec la participation de toutes les parties prenantes notamment les forces vives et la société civile.

 

31. Le Sommet charge la Commission de renforcer le rôle de coordination de la CEDEAO dans la mobilisation de l’appui international pour la résolution de la double crise au Mali, en étroite collaboration avec l’UA, les NU, les pays limitrophes du Mali et les autres partenaires.

 

 

32. Le Sommet exprime sa profonde reconnaissance au Médiateur dans cette crise, SEM. Blaise Compaoré, Président du Faso et au Médiateur Associé, SEM. Goodluck Ebélé Jonathan Président de la République Fédérale du Nigeria, pour les inlassables efforts qu’ils ont déployés au Mali et les encourage à poursuivre la médiation. La Conférence exprime également sa gratitude à SEM. Thomas Boni Yayi Président de la République du Bénin, Président en exercice de l’Union Africaine pour son rôle dans la mobilisation de l’Union Africaine et la communauté internationale autour des initiatives de la CEDEAO au Mali.

 

 

Commentaires via Facebook :

19 COMMENTAIRES

  1. Si nos gouvernements et nos chefs d’etat ne sont pas capable de dire certaines verites a leurs peuples et que leurs actions le demontrent, alors ce sera la disparition a petit feu de Nos Nations. 🙁 .

  2. LES REBELLES DU SUD MALI CNDRE SON ÉGAL AU REBELLE DU NORD

    ILS FAUT SE DIRE LA VÉRITÉ

    LES MEMBRES DES ASSASSINS D’AGUEL HOK NON RIEN N’A CRAINDRE DE LA JUSTICE MALIENS PAR La BÉNÉDICTION D’UN PRÉSIDENT cochon

    NOUS N’AVIONS PAS VUE LA JUSTICE CONDAMNÉ
    ET MEME IL SON ONT JUSTIFIÉE QUI NE SON PAS COUPABLE DE LEURS ACTES

    JE N’AIME PAS LE KAPI MES LA ILS Y A INJUSTICE

    UN POIDS DEUX mesures

    SIl LES JUGES VEULENT SEULEMENT MONTRÉ QU’IL SON JUGES EN JUGENT LE KAPI 4ETOILL

    ALORS JE DIT ARRÊTÉ VOTRE COMÉDIE

    • Tout le monde avait condamné le lynchage de Djoncounda par Sanogo, mais aujourd'hui on a compris que c'était normal de bastonner un âne. Pire va arriver à IBK aussi parce qu'il a oublié sa mission au profit de Sanogo

      Le Mali n’a pas la chance d’un bon président et surtout ne doit rien espérer avec IBK, l’ami de Sanogo.

      Un âne a dirigé la transition avec la complicité de Sanogo qu’il a nommé général. Un profiteur sans projet de société autre que la récompense de son clan l’a remplacé avec le soutien de Sanogo.
      Aujourd’hui les maliens se rendent compte qu’ils ont foutu leur propre doigt dans leur oeil. Tout en continuant de fredonner des phrases creuses, le nouveau président a juré fidélité au criminel Sanogo contre la justice et la stabilité du Mali.

      Kankélétigui s’est allié aux vampires pour venir à Koulouba. Aujourd’hui, c’est lui et son complice Sanogo d’abord, immédiatement après la France et son ami MNLA.

      Honte à IBK et Djonkounda l’infâme. Sanogo vaut mieux qu’eux même si c’est un triple criminel: voleur, tueur, apatride.

  3. IBK va droit au mur s il ne laisse pas la justice faire son travail.Que les magistra aussi s assument Sanogo en prison ou greve illimite.nous parents des vitimes sanogo la justice malienne est a l epreuve.

    • IBK a bénéficié du soutien mafieux de Sanogo pour arriver au pouvoir, il le protégéra et le défendra contre la justice et contre le Mali.

      IBK se sent redevable envers Sanogo qu’il veut protéger à tout prix contre l’intérêt général du Mali, contre la justice et contre la stabilité du Mali.
      Sanogo a tué et continuera de le faire avec la complexité d’IBK et de Djoncounda.
      IBK et Djoncounda ont pactisé avec le diable Sanogo, l’un pour arriver à Koulouba de façon mafieuse contre Soumeyla Cissé et l’autre pour régner pendant la transition au détriment du Mali.

      Les victimes, les parents des victimes et le Peuple tout entier réclament justice et réparation mais IBK est sourd et préfère justifier la prime à l’impunité et le crime par de faux arguments.
      Djoncounda a fait preuve de la même surdité lorsqu’il avait nommé Sanogo général pour avoir tué et détruit le Mali.
      Que dire si ce n’est d’inviter le Peuple à dire nom et à le faire suivre d’effet.
      Tant que nous nous bornons à nous plaindre sans agir, nos irresponsables responsabilisés continueront de mépriser le Mali. IBK n’est qu’un profiteur voulant s’assurer une retraite.

  4. Quand je lis :

    […ne fait que se conformer à un accord international de la transition qu’il juge supérieur à la constitution malienne….] 😯 😯 😯

    Qu’on me dise en quoi et pourquoi un accord international d’une transition est supérieur à la constitution malienne?
    Je suis perdu là ❓ ❓ ❓

    Si je comprends bien la souveraineté du Mali Indépendant dépend toujours d’un accord international même avec l’arrivée d’un président élu par le peuple?

    Si IBK ne peut pas assumer ses responsabilités qu’il quitte le pouvoir? Qu’il arrête de se F.O.U.T.R.E de nous….Et puis quoi encore

    Que vont-ils encore nous PONDRE pour sauver le DERRIÈRE de ce Général de LAGUEULE.. : ❓ ❓ idea: 💡

  5. je suis pas pro-sanogo, loin de là car j’ai toujours condamner le coup d’État. Mais voudrai-je savoir pour quelle raison la CEDEAO a signé un Accord cadre avec le CNRDRE sachant que sanogo est le président de ce groupe ? bref c’est les présidents mal élu de la CEDEAO qui ont fait de sanogo le président donc il doit bénéficier de son statut d’ancien chef d’État et ce sans ambiguïté.

  6. Je ne dis pas qu’il est correct d’accorder un statut d’ancien président à Amadou Haya SANOGO. Mais ceux qui se sentent scandalisés par cette mesure doivent, au nom de la légalité, doivent condamner le fait que ce statut doit accordé à Dioncounda. Dioncounda a assuré l’intérim d’un autre président, au delà des delà des délais constitutionnel d’ailleurs. Il faut avoir un regard sélectif pour ne pas voir un problème dans cela et le trouver seulement dans les promotions d’Amadou Haya SANOGO. Il s’est passé beaucoup de choses anormales dans ce Pas.
    Je comprends ceux dont les sauces ont été versées par le coup d’état soient encore très remontés contre Amadou Haya SANOGO.

    • Foutez-nous la paix avec cette histoire de sauce versée quand on parle de notre patrie et de sa survie en tant que Nation démocratique!Essayez, pour une fois d’être objectif et ne pas faire de fixation sur le FDR et ceux qui ne sont pas d’accord avec Haya ou IBK.

      • @SGOUMBO bien dit. Il y a des Maliens qui manquent d’objectivité et souhaitent que le Mali reste dans l’impunité totale. Comme ils n’ont aucun membre de leur famille victime de l’effroi criminel du capitaine Sanogo, ils s’en moquent des victimes et crachent sur leur mémoire.
        Sortons de notre individualisme et de notre égoïsme pour apporter justice. Face à Allah nous sommes égaux, alors pourquoi au Mali certains criminels à col blanc ne répondent à la justice de leur pays? La protection divine est plus forte que la protection des hommes puissants soient-ils. J’ai foi en Allah, un jour, Sanogo répondrait de
        ses actes, fut-il protégé par IBK.

  7. Décidément, qu’on soit anti-IBK ou pro-ibk (bien que l’espèce soit en voie de disparition! 😆 ), on ne peut nier qu’avec ses compromissions calculatrices, en à peine 3 mois, IBK est déjà en train de plonger le Mali dans la honte et l’humiliation… 🙁 🙁 🙁 🙁

    LE MONDE ENTIER voit le “nouveau président légitime du Mali”
    – chanter les louanges d’un dictateur encore couvert de sang de ses victimes
    – Libérer les assassins d’Aguelhok qui, il y à peine 18 mois (!!!!!…) éventraient et égorgeaient nos soldats
    – Lever les mandats d’arrêts des malheureux tueurs qui allaient être “inquiétés”, et s’en faire au vu de tous des députes sur sa propre liste ( 👿 👿 👿 )
    – Protéger scandaleusement un tueur-fuyard-pilleur-traitre à la nation, et le maintenir “à la tête” de nos armées!…

    Dans les chancelleries occidentales, au delà des mots chaleureux diplomatiques, ils être tous ECOEURES de voir le Mali retombé dans la magouille politicarde et lâche pire qu’ATT! 🙁 🙁 🙁 🙁 🙁

    • @NFP je partage votre constat. Je suis le premier malien qui, a dénoncé l’élection d’ATT, aujourd’hui, je m’adresse aux maliens qui l’ont traité de tous les mots,vous demandant si vous avez approuver la lever des mandats d’arrêt lancé contre des criminel de guerre, de violeurs de nos sœurs,la libération de prisonniers de guerre, couvrir un criminel de frères d’arme, dialoguer avec des bandits armés qui ont ouvert les portes de nos régions à des criminels pour semer le chaos dans le pays comme vient de le faire le président IBK? Nous avons votés a plus de 77% pour un homme qui doit rendre justice aux victimes, faire du Mali un pays indivisible où l’impunité, la corruption, le népotisme, le consensus, le système ATT n’ont plus de place. A quoi nous assistons ? Un début de pouvoir autocratique, une trahison.

    • OUF….C’est bon de revenir à la vie et d’entendre ça.
      Salut Brother 😉 😉 😉

      • QUE LE TYPHON QUI BALAIE L’ASIE CHANGE DE TRAJECTOIRE ET VIENT BALAYER CE PAYS DE LA SOUILLURE DES GOUVERNANTS.

        MILITAIRES ET MILITAO-CIVILS TOUS FOUGÖTHÖ

        C’EST LA MËME SALADE , TOUS ONT PILLER ET VOLER ET TROMPER UN PEUPLE , PEU SOUCIANT ET DEBONNAIRE !
        LE CCOMBLE EST QUAND DES PRO ET ANTI UNTEL SE BOMBENT LE TORSE ET FAISANT L’AVOCAT DU DIABLE , HUMMM MABOULE , JE CONSTATE QUE LE MALIEN QU’IL SOIT DEDANS OU DE LA DISPORA N’EST BON QU’A ËTRE FUETTER ET NIQUER , UN PEUPLE TIMORé ET LAISSER A LA RISEE DU MONDE ENTIER!
        QUE LE SUPER TYPHON CHANGE DE DIRECTION ET VENIR NETTOYER CETTE TERRE DES INCULTES ER SADO-MASO

        • TOUT SAUF LE TYPHON ! 😆 😆 😆 😆 ON A PAS BESOIN DE CA POUR CHASSER NOS MAUVAIS DIRIGEANTS. 😆 😆

  8. Si IBK pense qu’il peut cacher une telle erreur il se trompe. qu’il nous donne une explication au plus vite.
    Sinon cela voudrais dire qu’il est vraiment complice du coup d’état et que c’est bien lui qui empêche la justice de mettre la main sur ce vaurien d’ex capitaine.
    Mais qu’il fasse très attention sinon il tombera avec le crapaud de Kati.

    • TAIS TOI QUE JE ME TAISE ET QUE NOUS NOUS TAISONS, QU4AVONS NOUS FAIT POUR QU’IBK EMPRUNTE LE DROIT CHEMIN ?

      PEUPLE BAVARD ET LÄCHE TIME COMING NOW TO TAKE OUR DESTINY RATHER

      TO CRY HELP !

      BE RESPONSIBLE !

      • A notre niveau nous ne pouvons que dénoncer les mauvais agissement d nos dirigeants.
        En soit c’est une façons de prendre son destin en main.
        Que nous proposes tu?
        Qu’on ferme nos gueules et qu’on disent amènes?
        Non mon frère ne compte pas la dessus

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