Soutien des femmes des camps à Bathily et Karembé : Mme Keita Djénéba Keita est-elle une usurpatrice?

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Mme Keita, Djeneba Keita
Mme Keita, Djeneba Keita

Les femmes du camp de Kati ont réaffirmé leur soutien à Mohamed Ali Bathily et au juge Karembé, au cours d’une conférence de presse animée le 07 avril 2014, à la Maison de la Presse par la voix Keita Djénéba Keita et l’Ancienne Présidente de l’Association des Femmes de Camp, Mme Coulibaly Fanta Traoré.

L’objectif était de réaffirmer leur soutien aux actions au juge Yaya Karembé  et au ministre de la Justice Mohamed Bathily, surtout dans le cadre de l’enquête sur les bérets rouges disparus et la mutinerie du 30 septembre dernier.

 

 

Dans son propos liminaire, Keita Djénéba Keïta a invité les femmes du pays à s’inscrire dans cette dynamique enclenchée par le garde des Sceaux, avant de souligner que la justice avait été vidée de son caractère intègre pendant les vingt dernières années.

 

 

Selon la conférencière, Keita Djénéba Keita, les plus démunis ont le droit à la parole et font confiance à ceux qui sont chargés de rendre désormais justice.  Elle a salué les actions posées pendant les six mois d’exercice du président de la République Ibrahim, Boubacar Keïta. Cela à travers l’arrestation de certains magistrats pour faux et usage de faux et concussion et de militaires placés sous mandat de dépôt.

 

 

Pour sa part, l’ancienne Présidente de l’Association des Femmes de Camp, Mme Coulibaly Fanta Traoré, a insisté auprès des plus hautes autorités de bien vouloir effectuer une visite dans le Camp de Kati, pour s’imprégner des conditions de vie des femmes et des enfants des militaires. Elle a déclaré qu’après chaque 15 du mois,  aucune famille dans le Camp ne peut disposer des frais de condiments. Elle a invité l’ensemble des parties concernées à faire preuve de transparence dans la gestion de ce dossier. Car, il y va de la cohésion sociale et de la réconciliation des fils du pays. Mais après cette sortie des voix se sont élevées parmi les vraies dirigeantes des femmes du camp de Kati, pour dénoncer à travers les médias, la mauvaise foi et l’opportunisme de mauvais goût de Mme Djénéba Keita qui avait, presque, élu domicile au CNRDRE à Kati auprès du capitaine Haya Sanogo, après avoir trahi la première dame Lobbo, qui avait placé en elle sa confiance.

L C

 

 

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