Le ministre de la défense et des anciens combattants, le général Sadio Gassama a remis de façon symbolique la somme d’un million de francs CFA et 200 kilogrammes de riz à la famille de chaque victime des attaques que connaît le Mali depuis le 17 janvier 2012.
La cérémonie de remise s’est déroulée le lundi 5 mars dans les locaux du département en présence des veuves et parents des victimes. Outre les familles des 10 victimes qui étaient présentes à la cérémonie, le ministre Gassama a indiqué que les autres bénéficiaires seront servis dans les jours à venir. Le ministre de la défense et des anciens combattants, le général Sadio Gassama, prenant la parole avec l’émotion qui astreint en pareille circonstance, a pris des engagements fermes devant l’assistance : « Nos frères d’armes sont morts pour la défense de l’intégrité territoriale de la patrie. La cause pour laquelle ils sont morts, sera toujours défendue. Incha Allah, l’armée malienne aura la victoire », a-t-il dit tout en saluant les efforts et ventant le mérite de ces vaillants soldats morts sur le champ de l’honneur et de la dignité. Pour sa part, le directeur du service social des armées, le colonel Dramane Tounkara a situé l’évènement dans son contexte. Les dons de toute nature ainsi offerts aux familles endeuillées proviennent de différents corporations et domaines sociaux. Selon le colonel Tounkara, ces dons témoignent tout l’attachement du peuple malien à sa vaillante armée.
Le colonel Tounkara de préciser que ces dons ne pourront jamais compenser les pertes en vies humaines enregistrées mais reflètent la compassion de la nation toute entière à l’endroit de nos soldats tombés sur le champ de l’honneur. A travers cette remise de dons, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’armée malienne a prouvé sa dimension humaniste et humanitaire en remettant l’intégralité des dons reçus. Lanfia Sinaba
Vous parlez d’une armée nationale? Pour aller règler les comptes à de simples civiles ils remplissent des camions. Mais pour résoudre cette situation que dalle. Une armée devenue le repaire de bon à rien, de chômeurs et fils à papa et tout ça sous le commandement d’un général incompétent incapable de prendre la moindre décision. Pouff, c’est cela l’armée sous le général Amadou Toumani Touré. Chanté et loué par tous les griots même quand il lâche une flatulance.
Encadrer fortement les milices privées sous le commandement de l’armée à défaut de les intégrer.
La guerre, les exactions commises sur les populations civiles à Menaka, Aguelhoc, Andaramboukane, Léré, Ténékou, Youwarou, Niafounké, Hombory, et j’en oublie, et les exécutions sommaires des soldats de l’armée malienne à Aguelhoc ont créé une psychose sécuritaire sans précédent dans l’histoire de notre pays.
La hantise de se protéger et de protéger les siens dans cette situation est un réflexe humain et non pas seulement un manque de confiance à l’armée qui rappelons-le se bat sur un front aussi vaste que le triangle Léré-Tinzaoutène-Andaramboukane.
Pour ceux qui incriminent l’armée malienne et la traitent de tous les noms, je leur dis que l’armée a une mission de combat (avec la gestion logistique qui va avec) dans une zone aussi vaste que le Sénégal, la Côte d’Ivoire, ou le Burkina.
C’est comme ci on demandait d’un seul coup à ces pays voisins de faire la guerre en ouvrant des fronts sur tout leur territoire, ou tout au moins du bout à l’autre de leur territoire, en même temps.
Et si vous vous faite une idée de la difficulté du terrain et de l’importance des moyens militaires engagés dans le conflit, vous comprenez de quoi il s’agit.
Donc quoi qu’est fait ou quoi que fasse l’armée, le risque zéro d’atteintes sécuritaires pour les populations civiles n’existe pas.
C’est la principale particularité de cette guerre.
Alors des milices communautaires se sont réactivées : Ganda Koy, Ganda Izo, milices arabes ou maures , et autres prolifèrent comme des immeubles dans l’Aci 2000.
Si de prime abord ces milices communautaires peuvent répondre aux défis actuels de sécurités de citoyens maliens dans le sens des actions d’autodéfenses, il faut prendre garde de dérives impardonnables et suicidaires.
Pour qui connait le nord de notre pays, les rivalités intercommunautaires, les haines nourries de longues dates, les conflits de leadership, les règlements de compte, ou les égos de tout genre, ne sont jamais loin en cas de confusion de rôles.
Nous devrons oeuvrer à ce que les milices communautaires ne tombent pas dans ces travers.
Cette prudence est évidente, puis que aussi brave soit-il, ce n’est jamais une arme portée en main qui fera du milicien le parfait soldat parce qu’il n’a pas fait de centre d’instruction (C.I.) et connait mal la discipline militaire et l’éthique du soldat.
Alors toutes les actions des milices doivent être fortement encadrées par le commandement militaire à défaut de les intégrer à l’armée. Elles doivent être soumises à la discipline et aux règles de l’armée.
Nous ne pouvons pas nous dérober de cet strict encadrement au risque d’exacerber la guerre par des affrontements communautaires inutiles et de créer des zones de non droit.
Je crois que nous n’en avons plus besoin sur notre territoire, pour des raisons que chacun connait.
Aussi violants et longs que pourraient être les combats et les menaces dans cette guerre au nord, nous ne devrons, en aucun moment, non seulement pas dévier de nos idéaux de démocratie et d’état de droit, mais aussi et surtout nous devrons restés fidèles à nos valeurs ancestrales de tolérance et de sagesse.
Ainsi font les grands peuples.
Mr, le probleme ne se pose pas en terme de vaste etendu, il s’agit de gerer chauqchose en son temps et a sa facon. Depuis 2006 ATT a dit qu’il prefere negocier. C’est une bonne chose, mais il fallait que ce soit des negociations transparentes , sur des bases saines. ce qui n’a pas ete le cas. Soit on negocie clairement, soit on se bat. Et dans ce dernier cas mettre a la disposition des militaires les moyens appropries. ATT a voulue faire la politique de l’autruche. Ce qui ne peut marcher du tout.
Dans ce meme sens… la crise du nord du Mali n’a pas ete un echec sur le plan : Armement et entrainement des forces armees mais plutot un manque crucial de patriotisme qui a produit un laisser aller des recrutements et structuration interne de l’armee Malienne hormis une centaine de nomination de generaux a ne rien faire! et un semblant de “negociations” , opaques et a consequences graves…le resultat dit le reste… Le probleme n’est guere un probleme financier ( qui pousse a collecter des fonds!!!!!) plus pauvre que le Mali a pu gerer mieux la situation, entendez par cela le Niger et ce n’est point un probleme de surprise car la rebellion date du lendemain de l’independance!!! Point un probleme de comprehension car tous connaissent ce dossier a fonds! C’est comme une patate chaude…jette la entre les mains du suivant et passe 😆 😆 😆 😆 Voila!
A part Modibo Keita ( qui n’etait qu’un enseignant!) ces independentistes n’ont jamais recu de lecons de quiconque qui soit! Pour Keita il les a neutraliser…1963-1992. Comment a t-il procede? 🙄
un peut de discrétion 1million ne vaut pas la vie des personnes mortes
ses rien 1million par rapport a la vie dans la religion musulman quand ont donne ses entre le donneur et le bon dieu comme le prophéte qui a partagé toute sa fortunes avec les pauvres sans en parlé a que sa soit
Bravo a la CEDEAO,ce n’est qu’ensemble que nous pourrons relever les défis qui se posent a notre sous région. Dès le début de cette Guerre au Mali, les dirigeants de la CEDEAO ont compris que la main de la France est derrière ce conflit. D’où la condamnation ferme du MNLA par la CEDEAO et L’union Africaine. Ce qui veut dire que désormais La France dans ce conflit na pas seulement en face le MALI mais toute la sous région car nous sommes tous dans le même bateau en ce qui concerne les dégâts de cette guerre aux amplifications extérieures.
Le Mali défendra son territoire sans faiblesse avant l’arrivée de nos frères de la sous région sur le front. Et cette intervention de la CEDEAO est un avertissement pour les pays voisins arabes Mauritanie et l’Algérie qui sont favorable a un État Azawade au Nord du Mali. Ils sauront désormais que les pays de la CEDEAO ont vu claire dans le jeux des uns et des autres.
MONTAND
Posté le 12/23/2212 à 12H12
CEDEAO décide d’intervenir militaire côté du Mali
Bonjour
Le général Bagayogo a martelé hier soir sur RFI que la CEDEAO va intervenir militairement pour appuyer le Mali dans sa lutte contre le mouvement de libération de l’Azawad.
Dans les années passées la CEDEAO a fermé les yeux sur AQMI qui sévissait dans la région, sur le trafic de tout genre qui transitait pour l’Europe en provenance justement des pays de La CEDEAO. C’est tout à fait étonnant que la CEDEAO n’aide pas le Sénégal dans sa lutte contre les rebelles casamançais.
Il faut pas que leurs soldats se perdent dans le désert, il y a pas beaucoup de manguier sans l’Azawad..
Attention aux humanitaires et aux négociateurs!
La gestion des déplacés et la recherche d’un cessez le feu par des intermédiaires, facilitateurs et autres médiateurs, donne l’impression d’un bal de vautours sur la dépouille d’un reste de cadavre abandonné au milieu de nul part.
Le spectacle d’enchevêtrement et de chevauchement d’humanitaires et de diplomates de tout acabit entre Nouatchock, Ouagadougou, Niamey, Cotonou, Alger, Paris et les Zones frontalières du Mali où se sont réfugiés nos compatriotes du nord, est tellement saisissant que nous devrons nous poser la question de leur sincérité et de leur loyauté envers le Mali.
Évidemment que je partage la détresse des pauvres familles qui ont tout perdu et qui manquent de tout. Mais justement, c’est cette détresse qui constitue le terreau fertile de tout fonds de commerce macabre et illicite.
Tout simplement parce que la guerre est un serpent de mer en ce sens que si tu crois en maitriser la tête, la queue t’attaque ensuite avec beaucoup plus de vigueur.
Et inutile de vous dire ici que la queue du serpent de mer qu’est devenu le Mnlaqmi se trouve dans nos pays voisins, Mauritanie, Algérie, Niger, et Burkina Fasso évidemment à des degrés divers et disséminée dans les populations réfugiées et souvent confortablement reçue dans les palais et chancelleries.
Et de là-bas, le mnlaqmi peut bien se donner une seconde jeunesse si on ne prend pas garde.
La guerre à Tessalit, Menaka, Léré, et j’en oublie, sont loin d’être les seules batailles que nous devrons mener.
Donc prudence maximale à toutes ces bonnes volontés et contrôle exclusive de leur connexion et de leur collision avec le Mnlaqmi.
Certains pourrons me prendre comme paranoïaque, mais entre nous, si nos voisins sont doux comme l’agneau et blancs comme neige dans cette guerre, alors expliquez-moi comment ils ont pu laisser passer à maintes reprises des cargaisons entières remplies d’armes lourdes puis que nous ne faisons pas frontière avec la libye?
Ah! J’avais oublié, peut être avaient-ils cru qu’il y avait des fleurs de Saint-Valentin dans ces cargaisons qui nous étaient destinées!
Ouh Ouh! quelle preuve d’amour!
Donc STOP NAIVETY NOW!
Pour une fois nos services secrets doivent réellement faire leur travail.
Ils ne peuvent pas ne pas le faire, au risque de voir compromettre les actions de l’armée sur le terrain.
Rappelez-vous qu’en Afrique aucune guerre n’éclate par hasard, et qu’il y a des gens (très souvent hors d’Afrique) qui tirent les ficelles au gré de leurs intérêts du moment.
Vous ne saurez jamais toute la vérité parce qu’il y a trop d’intérêts en jeu.
Seulement quelques illustrations: Charles Taylor et Jonas Samvibi, deux malfrats de la pire espèce.
Pour vous situez dans l’échelle du banditisme si Iyad Ag Ghaly, Ag Mossa (le fameux Bamoussa Diarra), Mahamed Ag Najim préparent leur DEF du banditisme (diplôme d’étude fondamental), vous pouvez être sûrs que Charles Taylor et Jonas Samvibi sont en quatrième année ENA du banditisme.
Ce qui est intéressant c’est la montée et la déchéance de ces deux personnages.
Pour vous épargner un développement long et ennuyeux de tous leurs forfaits je m’avais seulement vous dire comment ils sont tombés en disgrâce après des années de “gloire”.
Lâchés par leurs soutiens occidentaux, Ils ont été victimes de pièges. Pour Charles Taylor, arrivé au pouvoir après des années de guerre, il fut contraint de le quitter sous la pression internationale (dont celle des prêtes mains de la Cedeao).
Et Jonas Samvibi ayant repris les maquis alors que la guerre froide était terminée, fut lâché par ces fournisseurs d’armes.
Par ailleurs, les services secrets des pays impliqués dans nos conflits sont toujours dans les humanitaires, dans les médias, et guident les diplomates de leurs pays.
Ils peuvent décider de multiplier les théâtres des opérations dans les frontières et d’oeuvrer à ce qu’elles soient des bases arrières pour renforcer le Mnlaqmi et/ou nous contraindre à céder sur tel ou tel point en attendant que l’évolution du terrain diplomatique satisfasse leurs intérêts égoïstes.
Donc à nous d’être vigilants et prévoyants. Je vous en conjure.
# Nous sommes résolus de mourir pour l’Afrique et pour toi, Mali …#
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