Soutien à l’armée nationale : La Sodima offre des sardines et du gasoil

0

Le vendredi 25 janvier 2013, la Société de distribution du Mali (Sodima) a offert 30.000 cartons de sardines et 10.000 litres de gasoil à notre armée qui, au prix de sa vie, est en train de reconquérir l’intégrité territoire de notre pays. C’était dans l’enceinte du ministère de la défense et des anciens combattants. Lire notre récit.

Infertile en parole, Oumar Niagandou dit Petit Barou PDG de Sodima, a affirmé que cet acte dont le coût total (cartons de sardines et gasoil) est estimé à une cinquantaine de millions de Cfa s’inscrit dans le cadre d’un soutien pour la sauvegarde de la patrie malienne. Profitant de cette occasion, Petit Barou a salué les efforts accomplis par l’armée et a remercié nos plus hautes autorités pour tout ce qu’elles font pour notre pays.

De son côté, le secrétaire général du ministère de la défense et des anciens combattants a apprécié à sa juste valeur ce geste des responsables de la Sodima. Il a laissé entendre que le gouvernement reconnait chacune de ces actions de soutien et de solidarité pour lesquelles il remercie les uns et les autres. Mamdaou Idrissa Coulibaly n’a pas manqué de rassurer le généreux donateur en promettant qu’une utilisation judicieuse sera faite de toutes les aides reçues.

Il convient de signaler que la Sodima est spécialisée dans l’importation de nombreux produits alimentaires. Récemment, elle a offert un véhicule pick-up au commissariat de police du 3è arrondissement pour que celui-ci puisse effectuer des patrouilles permettant d’arrêter les bandits. Ce geste s’ajoute à tant d’autres précédemment faits pour renforcer les moyens de locomotion de la police nationale.

Le chargé de com échange avec la presse

En marge de cette cérémonie, le chargé de communication du ministère de la défense et des anciens combattants, Diaran Koné, a invité dans son bureau toute la presse qui a participé à cette remise de dons. Il a saisi cette opportunité pour demander à ses confrères à reconnaitre et à qualifier que la guerre qui se mène actuellement est contre le terrorisme. Et non, a-t-il énuméré, contre une région, une couleur, une communauté, une religion ou une ethnie. Diaran Koné a sollicité le concours de l’ensemble de la presse nationale à parvenir à l’armée toute information utile. Il a également invité les hommes de médias à prendre toute leur responsabilité avant de publier certaines sensibles qui viennent des zones en conflit.

Notamment, les supposées exactions dont parlent certaines Ong qui seraient commises au nord par l’armée malienne. À l’entendre, les conflits armés permettent à celles-ci de vivre et de se faire un nom auprès de l’opinion internationale.

Oumar BAH

Commentaires via Facebook :