Le ministre de la Défense et des anciens combattants Soumeylou Boubèye Maïga s’est rendu dans les différentes garnisons de Kati, le lundi 31 mars dernier, pour s’enquérir de l’état d’avancement et le déroulement des formations. « Actuellement nous avons plus de 4000 éléments dans les formations pour les certificats d’aptitude technique et pour les brevets d’arme. Il y a une seconde vague de la même importance qui va prendre le relai après. Au niveau de certificat d’aptitude, on a plus de 2300 qui attendent, qui vont aussi entrer en deux vagues à partir de juin » a- t-il souligné au terme d’une visite qui conduit la délégation au Groupement d’artillerie mixte, à la direction du matériel, au service de transmission, la polyclinique militaire.
Il faut rappeler que depuis 2008-2009 n’y avait plus de formation. Alors que, selon le ministre Maïga, ces formations indispensables d’abord pour la qualification professionnelle des éléments et pour leur carrières aussi. « Je crois qu’à partir de maintenant nous n’allons plus rompre avec cette forme de formation continue au sein de nos unités. Je crois que cela montre la volonté et l’effort du gouvernement. Vous avez pu voir aussi les acquisitions sur le plan des logistiques et transport qui a été fait. Comme je rappelle toujours, nous sommes sur un théâtre qui est très vaste et il n’y a pas d’infrastructures donc où les contraintes logistiques sont quand même extrêmement importantes. Nous faisons cela sur les ressources de l’Etat, des efforts d’acquisition pour que nos unités soient dans les meilleures conditions » a-t-il assuré.
Il a ajouté que dans ce qui nous est arrivé, il y avait une part de déficit technique ou de déficit dans les équipements, et il y avait aussi une part de défaillance de force morale. Le ministre reste convaincu du fait qu’ : « autant nous veillons à constituer les capacités opérationnelles autant nous veillerons à reconstituer les forces morales ». Parce que, selon lui, sans les forces morales quelque soit le niveau d’équipement nous ne pourrions pas atteindre nos objectifs.
Il a assuré qu’il y a une mobilisation générale, des instructeurs, des bénéficiaires eux-mêmes. Par ce que, selon lui, la formation est un droit dans l’armée, la formation continue et c’est indispensable si on veut maintenir un certain niveau de compétence et pour donner des perspectives de carrière aux éléments. Le ministre a soutenu que s’ils font des années sans formation, ils n’avancent ni en grade ni en traitement sur des bases équitables. « Là au moins ils savent qu’à issu des formations pour ceux qui réussiront les examens ça y est un impact direct sur leurs traitement et leurs carrières » a t-il précisé.
« Il faut que les stagiaires soient plus assidus, qu’ils se concentrent sur les études, qu’ils sachent que c’est une opportunité qu’il faut saisir pour s’épanouir individuellement. Maintenant plus globalement je pense que cela témoigne de la volonté de l’Etat de faire en sorte que nos militaires soient dans les meilleures conditions pour exécuter les missions qui leur sont confiées. Aujourd’hui je pense que nous sommes en mesure d’exécuter nos missions impératives qui sont de veiller à la sécurité des populations et à l’intégrité de notre territoire et de sécuriser aussi le processus de reconstruction de la cohésion sociale de la vie civile en particulier dans le nord. C’est vraiment quand les hommes ont des perspectives qu’ils ont aussi une idée de la dimension patriotique de leurs missions. J’ai tendance à considérer que nous sommes plutôt sur la bonne voie » a-t-il tranché.
La nécessité d’une reforme
Il faut rappeler que le Président Ibrahim Boubacar Keita veut une nouvelle armée républicaine. Et il l’a exprimé de vive voix dès son élection. L’armée malienne a entamé une reforme « en profondeur » sous la houlette des autorités militaires du pays à commencer par le ministre de la Défense et des anciens combattants Soumeylou Boubèye Maïga, dans la perspective de relever le défi de la sécurisation post-crise et de la défense optimale du territoire. La discipline ayant toujours été la clé de voûte de la formation militaire, la hiérarchie des forces armées du Mali s’attelle désormais à sa restauration.
La réorganisation en cours au niveau du département de la Défens est menée selon trois grands axes : le renforcement des capacités opérationnelles, une meilleure gestion des ressources humaines et un engagement résolu dans la construction de la sécurité régionale.
A Sévaré, le ministre de la défense a rappelé que « Les FAMa sont entièrement et exclusivement mobilisées pour faire face avec honneur à leur raison d’être : la défense et la préservation de l’intégrité territoriale, protéger l’unité et la souveraineté nationales, sécuriser les populations et leurs biens au Mali et partout où la liberté et la dignité seraient menacées, pour tout dire incarner constamment la force, la cohésion et l’ambition de notre Nation ».
Que les FAMA sont totalement mobilisées pour assumer les exigences impératives et immuables que sont la défense et la préservation de l’intégrité territoriale, la protection de l’unité et de la souveraineté nationales, la sécurisation des populations et de leurs biens. Selon lui, ces exigences constituent le fondement même du métier des armes et la raison d’être des FAMA.
Il avait ajouté que les FAMA sont déterminées à remplir avec honneur et constance leurs missions. « Elles ont à cœur de redevenir le creuset de l’unité, d’incarner la renaissance du civisme, de personnifier la résurgence de la fierté citoyenne. Elles ont, pour tout dire, l’ambition d’être le symbole de la force et de la cohésion de notre Nation. Nous pouvons vous assurer qu’elles se donneront les moyens de cette ambition » ajouta t-il.
Akhimy Maiga
ce grand traitre Boubeye va rendre compte au peuple tôt ou tard, Boubeye en mmission pour la france et le MNLA en détruisant l’armée malienne en contre partie la france va lui donner la magistrature suprême du pays, Pauvre Boubeye les 400 missiles de l’armée de l’air qui sont en destruction avec la force servale et certain officier corrompu
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