Le ministre de la défense et des anciens combattants, Bah N’Daw a présidé le jeudi 31 juillet la cérémonie de fin de formation de trois promotions de gendarmes à savoir la 5e promotion du diplôme d’Etat-major (DEMG), la 16e promotion du cours supérieur de la gendarmerie et la 27e promotion d’officier de police judiciaire(OPJ).
La cérémonie s’est déroulée dans la cours de l’école de la gendarmerie de Faladié.
Ils sont au total 81 gendarmes de grades et de nationalités différentes à terminer ces formations à l’école nationale de la gendarmerie «Balla Koné de Faladié ». Il s’agit de 29 officiers et de 52 sous-officiers, femmes et hommes, Maliens et ouest africains (Benin, Niger, Sénégal, Togo) qui ont reçus leurs diplômes de fin de formation le jeudi 31 juillet 2014 en présence des collègues, des amis et des parents venus nombreux. Côté officiel, on pouvait observer dans le public, le président de la commission défense de l’assemblée nationale, l’honorable Karim Keita, du chef d’état-major général des armées, le général Mahamane Touré, de l’ancien directeur de la gendarmerie, le Col. Kéïta, plusieurs officiers chefs de service et des représentants de la Minusma et de la coopération militaire française.
Pour le commandant des écoles de la gendarmerie nationale, Col. Lassine Diakité : « pour arriver à cette fin, il a fallu : 05 mois de formation pour l’école d’état-major, 10 mois pour le cours supérieur et six mois pour les officiers de police judiciaire ». Pour terminer son allocution, le directeur des écoles de la gendarmerie a remercié les différents directeurs de formation, les officiers instructeurs et les professeurs civils pour la qualité des cours dispensés tout au long de ces formations.
Après l’intervention du directeur des centres, le directeur national de la gendarmerie s’est exprimé. Pour le Colonel, Mody Bérété «la sortie de ces trois formations de différents ordres dénote du besoin de la gendarmerie à assurer une remise à niveau continuelle de son personnel, afin de lui donner les compétences requises pour accomplir ses missions, dans un contexte sécuritaire complexe. La contribution de nos cinq nouveaux officiers d’état-major est d’ores et déjà attendue pour renforcer notre capacité à relever le défi de notre participation au travail de construction de nos forces aux côtés des autres composantes des forces armées et services de sécurité »
Par ailleurs, la formation a concerné cinq maliens, cinq étrangers dont deux Béninois, deux Nigériens et un Sénégalais.
Les formations ont porté sur : l’enseignement du diplôme d’état-major, les techniques et les méthodes de travail en État-major dans un environnement national, méthodes de raisonnement général (MRG) et la méthode d’élaboration d’une décision opérationnelle(MEDO), proposition et analyse des situations complexes, technique d’expression écrite et orale, conduire un groupe de travail, savoir utiliser les logiciels de la bureautique générale ,développer une grande ouverture d’esprit et une connaissance des problèmes de société.
Issa Kaba
