Commencer déjà à réfléchir sur les voies et moyens à mettre en place après le retrait des forces françaises du front. Fixer les grandes lignes de la future mission de l’armée malienne après le retrait de la France. Voilà deux préoccupations (entre autres) que les autorités maliennes doivent d’ores et déjà prendre à bras-le-corps.
D’ores et déjà, il faudra penser à former l’armée malienne pour qu’elle prenne la relève car son manque ou déficit de formation et de moyens adéquats constitue un danger pour les régions libérées et pour le pays tout entier. Toute chose qui ramène à la question des Bérets rouges dont on doit rapidement trouver une solution afin qu’ils prêtent main forte à leurs frères d’armes déjà sur le front, surtout que l’ennemi d’en face est un sujet crucial d’inquiétude. Beaucoup d’experts pensent que sans une bonne formation, l’armée malienne sera insuffisamment préparée pour assurer la sécurité de la Transition.
La formation de nos forces de défense et de sécurité doit être la préoccupation essentielle des autorités actuelles pour bien conduire la feuille de route de la Transition et mieux sécuriser les régions du Nord et le pays tout entier. C’est pourquoi les Maliens appellent actuellement au Président de la République, au Chef du gouvernement et à ses membres à réfléchir sur la suite du combat déjà engagé sur le terrain. Ne pas former nos soldats revient à faire encore douter les Maliens de la future stabilité du pays.
Paul N’Guessan
mailto:Vik32@autech.edu”Vik32@autech.edu
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