Trois jours après la tenue du mini-sommet du groupe de contact de la Cédéao sur la crise malienne, les débats vont bon train quant au succès ou à la crédibilité à accorder à cette rencontre avec le boycott d’une importante partie de la classe politique et d’organisations de la société civile.
Réunis dans la capitale burkinabé samedi dernier pour discuter des voies et moyens de sortie de crise au Mali, les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Ouest (Cédéao) ont décidé, entre autres, de la mise en place d’”un gouvernement d’union nationale”. L’idée en soi, il faut le dire, n’est pas mauvaise.
Si l’on sait que dans le contexte actuel, notre pays a besoin de toutes les sensibilités pour surmonter les épreuves du moment : reconquête des trois régions du Nord sous occupation des groupes armés, et l’organisation d’élections crédibles au terme de la transition. Et c’est à juste titre que le gouvernement Cheick Modibo Diarra dit ne pas être opposé à l’idée. Les récentes consultations avec l’ensemble de la classe politique et les acteurs de la société s’inscrivent dans cette dynamique.
Manque de pédagogie
Mais le hic est que le sommet de Ouagadougou s’est déroulé en l’absence d’une importante partie de la classe politique et des forces de la société civile, dont le RPM, la Copam, le Haut conseil islamique, le MP-22, la Convergence pour le Mali, etc.
Aux travaux de la rencontre dans la capitale burkinabé, le Front uni pour la restauration de la démocratie (FDR), la Cnas ont pris part. Ce n’est pas rien. Sauf que l’importance de l’ordre du jour exige la participation de tous les acteurs, sans exception. Comment mettre en place un gouvernement inclusif sans les acteurs concernés ?
La question est difficile à répondre. Et la Cédéao a péché par manque de pédagogie et de concertation. Elle se trompe lorsqu’elle refuse de prendre en compte les ressorts de la société malienne. Elle a tort de gérer le cas malien comme un simple cas d’école, car le Mali n’est ni la Côte d’Ivoire, ni le Darfour.
Décider du gouvernement du Mali au Burkina Faso serait ressenti comme une nouvelle insulte à la dignité nationale, une nouvelle humiliation pour un peuple qui souffre déjà de voir son territoire occupé. Avec une telle démarche, le futur gouvernement risque le même rejet que le président de la transition et l’équipe actuelle.
Le probable gouvernement d’union nationale que la Cédéao s’entêtera de mettre en place dans le contexte actuel, ne pourra réussir sa difficile mission que s’il est issu d’un large dialogue inclusif. Convention, forum, conférence. Peu importe le vocable ! Les Maliens doivent se parler ! Les hommes politiques et responsables de la société civile n’ont pas le choix.
La persistance de la crise politique et institutionnelle au Mali est le fait de la Cédéao continue à afficher un mépris souverain pour toute solution nationale et à multiplier les gestes de provocation. Disons les choses comme telles ! Comme une ironie à l’égard du peuple malien, le médiateur burkinabé, Blaise Compaoré, a expliqué (avec son ton narquois) que les chefs d’Etat ne peuvent pas venir au Mali sinon ils risquent de se faire frapper.
Cheick Modibo doit tirer les enseignements de Ouaga
La démarche ainsi adoptée par la Cédéao donne raison à ses détracteurs qu’elle n’est pas à la recherche d’une solution politique nationale souveraine et durable à la crise que traverse le Mali. Bien au contraire, elle s’est totalement discréditée aux yeux du peuple malien à travers ses violations répétées de l’accord-cadre du 6 avril, la déclaration solennelle des forces vives du Mali à Ouagadougou les 14 et 15 avril 2012.
Après la rencontre de Ouaga, la balle est maintenant dans le camp du Premier ministre et des acteurs de la classe politique. Ils ont une mission historique à accomplir.
Les différents acteurs politiques et de la société civile connaissent les enjeux, ils sauront mettre l’intérêt national au dessus des querelles partisanes. C’est leur devoir. Et l’Histoire jugera de manière implacable tous ceux qui ne s’inscriront pas dans cette démarche salutaire.
La classe politique et la société civile ayant boycotté le sommet de Ouaga (RPM, la Convergence pour le Mali, présidée par Me Tall, la Copam, le Haut conseil islamique, etc.) en communion avec les acteurs du FDR, ont la mission historique d’organiser la concertation nationale, acte fondateur du renouveau malien.
C’est en cela que nos acteurs auront répondu à l’appel de l’Histoire. Et leurs querelles partisanes ne profitent nullement au Mali.
Issa Fakaba Sissoko
Blaise et ses hôtes ont une fois de plus humiliés le peuple malien en allant les infantilisés à Ouagadougou, j’espère que nos politiciens en tireront les leçons.
Que Dioncounda se comporte en président au lieu d’être l’enfant de Blaise et Ouattara, qui l’éloignent tous les jours de son peuple.
Mes respects
Que DIEU sauve le Mali. Tous ceux qui sont contre l’avancé du Mali sont aujourd’hui en déhors du pays. Aucun politicien Malien ne songe au Mali. Ils pense tous à leur propre personne. C’est malheureux. Je vous prie de bien vouloir mettre présentement le Mali au dessus de tous pour qu’on pusse traverser ce moment délicat. Tous les politiciens ont peur du KOKADJE. Mais il aura lieu du 26 Mars 1991 au 22 Mars 2012 s’il plait à DIEU.
La CEDAO, s’est toujours tromper dans la gestion de la crise que le Mali traverse cela avec l’aide des prédateurs de la démocratie malienne qui se vont appeler aujourd’hui FDR……
En temps de guerre persone n’a le droit parler politique surtout de positinnement dans un gourvenement de transtion. A ce que je sache ce gouvernement est compose de ministres venant de la Societe Civile. Vous me direz que ce sont les parents du PM mais qui n’a pas de parent? et si on a un parent competent pourquoi ne pas travailler avec lui surtout pour periode TRANSITOIRE?
Si demain un president democratiquement elu forme son gouvernement qui va lui reprocher d’avoir choisi untel et pas un autre? Notre concensus reste et demeure l’Accord Cadre.
L’Accord Cadre a choisi Dioncounda comme President de grace laissons le a sa place.
L’Accord Cadre a choisi Modibo comme Premier Ministre de grace laissons le a sa place.
L’Accord Cadre a choisi de prolonger le mandat de l’AN de grace laissons les a leurs places.
Vouloir changer une tete et laisser d’autres tetes sur place est une INJUSTICE, soit on change TOUT ou on laisse TOUT.
Ceux qui s’acharnnent contre cette disposition de l’Accord Cadre ne sont guider que par des interets personels et partisan. Ce fut le cas avec l’episode Sanogo, l’episode Berets Rouge, l’episode Dioncounda et maintenant l’episode CMD. A chaque fois que le Mali se prepare a decoller certaines personnes tres mal intentionees nous tirent vers le bas, ca SUFFIT. Avec ces coups bas en permanence comment voulez vous que le reste du monde nous RESPECTENT ?.
Au travail! A vos armes! devrait etre le leitmotiv de tout malien imbu de DIGNITE et de PATRIOTISME.
Les populations du Nord Mali nous observent et nous jugerons le moment venu.
Merci Papy.
Je n’ai plus rien à dire puisque vous avez dit exactement ce que je pensais.Que Dieu te protège et que Dieu protège le Mali.
tous les doivent rester sages le pays en a besoin…….
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