A travers un point de presse tenu à la base militaire de Kati, le Comité national pour le salut du peuple (CNSP) a invité les fonctionnaires à reprendre le travail dès ce matin, jeudi 20 août 2020. Il a démenti l’information selon laquelle quatre (4) personnes auraient perdu la vie et une dizaine de personnes blessée lors de la mutinerie du mardi.
Les services publics sont vidés depuis le début de la mutinerie qui a conduit à la démission d’IBK le mardi dernier. Les responsables du CNSP, nouveaux gouvernants du Mali, ont déclaré la fin du congé en appelant les fonctionnaires à reprendre le travail. « Le comité invite les fonctionnaires à reprendre le travail dès matin, jeudi 20 août », a déclaré le colonel major Wagué qui a rassuré que les dispositions sont prises pour la sécurité des personnes et leurs biens ainsi que les lieux de travail. Les nouveaux hommes menacent de prendre des sanctions contre les porteurs d’uniformes qui seront pris dans les rackets : « le Comité prendra toutes les mesures s’inscrivant dans le strict respect de la discipline militaire à l’égard de tout porteur d’uniforme qui se fera prendre en flagrant délit de racket et d’interdiction de paisibles citoyens ».
A travers son porte-parole Wagué, le CNSP a demandé « d’arrêter immédiatement » les actes de vandalisme et de destructions des édifices publics. Dans le cas échéant, le comité prendra des sanctions qui s’imposent.
Le Comité national pour le salut du peuple a, par ailleurs, démenti l’information selon lesquelles il y a eu des morts et des blessés lors de la mutinerie. « Le comité insiste que lors de ses activités, on a déploré zéro mort contrairement à certaines allégations qui parlent de 4 morts et 10 blessés. A notre niveau, on déplore zéro et zéro blessé », a précisé le colonel major Ismaël Wagué.
Le comité a, enfin, invité les populations à vaquer librement à leurs occupations.
Boureima Guindo