Situation sécuritaire actuelle du Mali : Le colonel-major Diarran Koné, directeur de la DIRPA, en appelle à l’indulgence du peuple

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Lors du point de presse de la DIRPA, au menu duquel des précisions ont été faites sur la question de la pension, la bancarisation et l’affaire du faux contrat au MDAC, le 3 juin dernier, le colonel-major Diarran Koné, directeur de la DIRPA a profité de la tribune pour lancer un cri de cœur à l’endroit de toute la population malienne.   Il a appelé à ne pas être des acteurs de la divulgation des affaires d’affaiblissement de l’outil de défense   ainsi que la dégradation de la situation sécuritaire déjà trop fragile.   

En passant ce message civique et citoyen, le colonel-major Diarran Koné, a fait savoir tout d’abord qu’il est malien avant d’être militaire, donc jouissant d’un état civil comme chaque citoyen. Mais selon lui, il est important de retenir que c’est l’armée qui constitue l’échine du Mali comme toute dans autre nation à travers le monde. Donc une raison suffisante pour chaque citoyen de s’investir à soutenir valablement son armée, surtout dans une telle situation de crise sécuritaire profonde que traverse le Mali aujourd’hui.

Tout en précisant de ne pas se taire aussi sur les mauvais agissements de l’armée, le colonel-major a démontré combien fois des expressions comme « ton père » et «  le mari de ta mère » peuvent être nuancées, signifiant pourtant la même chose. Cette expression a été prise comme exemple par le directeur de l’information et des relations publiques de l’armée (DIRPA), pour définir les limites du mal que les mots peuvent causer dans la démoralisation des troupes sur le terrain. C’est pourquoi, il a invité les uns et les autres à savoir raison garder surtout que la situation est en train de renter dans l’ordre. Donc de tels agissements peuvent contribuer anéantir les efforts fournis par les plus hautes autorités dans le cadre de l’apaisement de la situation en général.

Au-delà de ça, il a souligné aussi que le Mali ne maitrise pas tous les acteurs de cette crise, notamment la communauté internationale, des organisations des droits de l’homme et les groupes terroristes et djihadistes. Des acteurs qui ne sont pas tous des amis du Mali et dont certaines erreurs de comportements peuvent profiter. Il a également ajouté que certains de ces acteurs n’ont pas intérêt à ce que cette situation prenne fin très rapidement, du fait que c’est dans cette crise qu’ils gagnent leur pain.

Une situation qui, lorsqu’elle n’est pas bien comprise, contribuera à faire l’affaire de l’ennemi. Selon lui, l’heure n’est pas de relayer des idées et des informations de nature à saquer le moral des troupes sur le terrain, mais de travailler méthodiquement dans le temps et en respectant les principes de la discipline militaire. De ce fait, le colonel major ne manquera de qualifier « d’ennemis de l’état », les gens qui œuvrent à ce que la situation dégénère davantage : «  aujourd’hui ceux qui veulent que ça ne marche pas sont les vrais ennemis de l’état ». Il en a profité pour lancer un appel à ceux qui indiquent qu’ils vont brûler le Mali aujourd’hui : « si le mali brûle, est-ce que ceux qui vont en mourir sauront parler de Mali encore ? », a-t-il posé la question. Cela pour dire que la vie de personne ne sera heureuse, comme il le souhaite, tant que le Mali, le pays dans lequel il vit, n’est pas debout sur ses pieds.

ISSA DJIGUIBA

 

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