Le Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République a tenu une conférence de presse dans les locaux de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), le 28 mars 2012. Objectif : dévoiler à la presse le plan de sortie de crise du FDR.
Le mercredi dernier, les leaders du Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR), Ibrahima Ndiaye de l’Adéma, Me Kassoum Tapo, Tiéman Coulibaly de l’Union pour la démocratie et le développement (UDD), Tiébilé Dramé du Parti pour la renaissance nationale (Parena) et autres ont échangé avec la presse sur la situation du pays et leurs propositions de solution.
Les leaders ont affirmé que la démocratie dans son essence récuse le coup d’Etat, malgré les difficultés. En égard à cela, « nous nous sommes unis pour créer une alliance. Il s’agit d’un front uni de non-violence. Par conséquent, il privilégie le dialogue et la négociation », a indiqué Tiéman Coulibaly de l’UDD.
Il a précisé que cette table négociation et de dialogue met en avant deux points capitaux : le retour à l’ordre constitutionnel et le retour du pouvoir au peuple. Pour la résolution de la crise, le font a élaboré un plan d’action qui s’articule autour de 12 points.
Les plus essentiels sont : engager sans délai le dialogue avec la junte pour convenir des modalités de son retour dans les casernes ; engager les forces vives du pays pour l’instauration de la paix au nord et l’organisation dans les meilleurs délais d’élections régulières, crédibles et transparentes ; prévoir une grève d’avertissement de 2 à 3 jours et cas d’échec, prévoir une grève générale et une « journée pays mort ».
Ces points du Front visent à faire échec au coup d’Etat. Aux termes des discussions les conférenciers ont réitéré que leur combat n’est ni pour le retour d’ATT ni pour son départ, mais pour le respect de la Constitution élaborée par les Maliens en 1992.
Nabila Ibrahim Sogoba
