Situation au nord : Affaire des bérets rouges et verts « Je ne pense pas que le MNLA soit un secours pour la libération des otages français.» dixit le ministre de la défense Gal Yamoussa Camara

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Le Ministre de la Défense et des Anciens Combattants a rencontré hier, lundi 11 février 2013, les hommes de médias pour faire l’état des lieux de la situation au nord et les affrontements au camp para de Djicoroni.   

Dans sa déclaration liminaire, Gal Yamoussa Camara a précisé que le Mali n’est pas en situation de guerre, mais il est dans une crise de lutte contre les terroristes.

Selon le conférencier, plus de 400 bérets rouges ont rejoint leur unité d’affectation. Il a précisé que certains insurgés, bérets rouges, ont refusé de rejoindre leurs postes. Le ministre de la défense a rappelé que depuis les événements du 30 avril 2012, le régiment des commandos parachutiste est placé sous la protection de la garde nationale. A l’en croire, cette affaire des bérets n’a rien de connotation politique.

Il a regretté que le dispositif mis en place pour la sécurisation du camp para n’a pas été respecté par certains bérets rouges. Ce qui explique, selon lui, l’armement des enfants par des éléments mal intentionnés, le vendredi 8 février 2013, qui a fait des victimes, notamment un élève de la 9 Année qui a été tué. Le ministre de la défense a laissé entendre que tout a été fait pour éviter les affrontements du vendredi. Pour lui, le régiment n’est pas dissout.

Répondants aux questions de journalistes, le ministre a indiqué que chaque pays fournisseur de troupes au Mali, prend en charge ses militaires pendant les 3 premiers mois. Et après, l’Etat d’accueil leur rembourse. Quant à la région de Kidal, le ministre Yamoussa Camara a expliqué que les troupes maliennes sont en train de faire des opérations concertées avec les troupes françaises. Pour lui, l’essentiel est d’atteindre l’objectif fixé, qui est la reconquête des territoires du nord du Mali.

Parlant du MNLA, le ministre est on ne peut plus clair, « Le MNLA est en train de faire des propagandes. Je ne pense pas que le MNLA soit un secours pour la libération des otages français.»

Concernant le bilan des affrontements le dimanche 10 février à Gao, le ministre a avancé les chiffres de 3 morts, 11 prisonniers djihadistes et 3 blessés légers du côté de l’armée malienne.

Lassana 

 

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