La salle de spectacle du Palais de la culture a refusé du monde, ce samedi. Elle a servi de cadre au grand meeting, du Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR). Meeting organisé pour protester contre les arrestations arbitraires, ordonnées par la junte militaire.
Plusieurs responsables du mouvement étaient présents : Siaka Diakité, président du FDR ; Iba N’diaye, son vice-président ; Me Kassim Tapo ; Tièbilé Dramé du PARENA ou encore Tièman Coulibaly de l’UDD…..
On pouvait lire sur les banderoles : « halte aux enlèvements et aux séquestrations arbitraires », « la justice aux autorités judiciaires », ou encore « les militaires au front, les civils au pouvoir ».
Prenant la parole, Siaka Diakité, président du FDR, ne s’est pas fait prier, pour rappeler à la junte la priorité : « Mes chers amis, Les armes pointées contre les démocrates et les républicains dans la capitale, doivent être utilisées pour libérer le nord. Nous n’accepterons pas que le Mali vive encore sous le joug d’un régime d’exception. Notre combat est clair : rétablir au plus vite l’ordre constitutionnel normal et libérer le nord de notre pays. N’oublions pas que 66% du notre territoire est occupé, il faut penser à nos frères qui vivent un calvaire permanent. Le FDR grossit et continue de grossir parce que c’est le camp de ceux qui gagnent», a t-il dit.
Ibrahima N’diaye, vice-président du FDR, quant à lui, s’est montré plus rassembleur. Après avoir fait observer une minute de silence à la mémoire des soldats tombés au front, il a indiqué que la libération du nord doit être la priorité des priorités « l’heure n’est plus n’est plus à la polémique. Ce qu’il faut, c’est une union sacrée. Une union sacrée pour lancer un appel à l’armée pour libérer le nord. Il faut que la CEDEAO, notre CEDEAO, soit là pour renforcer l’armée malienne pour libérer le nord », a-t-il dit. Avant de féliciter, le Président de la République par intérim et le Premier ministre de la transition. Et de leur promettre que le FDR sera à leurs côtés pour mener la transition à bon port.
Mamadou Togola