Depuis le coup d’Etat de mars 2012, le Mali est rentré dans une période de crise politico-institutionnelle et sécuritaire ayant conduit le pays à se doter d’Institutions de Transition dont les deux missions principales sont la libération des régions Nord occupées et l’organisation des élections. Que pensent les citoyens de cette crise et des Institutions mises en place pour sa gestion ? Quelles sont leurs appréciations des diverses mesures envisagées pour la sortie de crise et du rôle des différents acteurs ? Quel profil pour les futurs leaders politiques ? Pour répondre à ces questions, la Fondation Friedrich Ebert a commandité, du 6 au 12 novembre, une enquête d’opinions à Bamako. De l’étude conduite par le socio-anthropologue, Dr Ibrahima Cissé, il ressort que 55% des citoyens sont pour la guerre pour libérer le Nord du Mali, contre 34% pour les négociations. 91,69% des Bamakois sont pour des élections après la libération des régions du Nord.
Nous avons pu nous procurer ce précieux document de 33 pages qui circule dans les milieux diplomatiques. Les résultats de cette étude, qui a porté sur 385 personnes habitant le district de Bamako, choisies au hasard suivant la méthode des quotas (un principe de choix raisonné utilisé pour des échantillons de moins de 1000 individus), sont assez instructifs.
Ainsi, selon les Bamakois, diverses stratégies peuvent être envisagées pour la libération des régions du Nord. Les résultats de l’enquête indiquent que 55% des citoyens souhaitent que soit privilégié l’usage de la force militaire, contre 34% qui sont favorables aux négociations et 11% aux deux simultanément. Les hommes (61%) seraient plus favorables que les femmes (47%) à l’usage de la force militaire.
Cette stratégie est plus privilégiée par les jeunes de 18-34 ans (58%) que par les moins jeunes (49% des 35- 49 ans) et les plus âgés (47% des 50 ans et plus). En rapport avec le niveau d’instruction, la proportion des partisans des négociations est plus élevée chez les “sans” niveau d’instruction et niveau fondamental (43%), contre 27,14% et 17% respectivement pour le niveau secondaire et le niveau supérieur.
La proportion des militants politiques à prôner la force militaire est élevée (65,56%). A l’opposé, celle des non militants est plus élevée parmi ceux qui prônent la négociation.
Les trois quart (75%) des citoyens enquêtés sont favorables à une intervention militaire française pour la libération des régions Nord du Mali dont 56% jugent cette intervention “nécessaire ” et 19% la jugent même “indispensable“. Ceux qui ne lui sont pas favorables représentent 20% des citoyens dont 13% la juge “pas nécessaire ” et pour 7% elle serait “inacceptable“. Environ 4% des citoyens sont “sans opinion“. La proportion des enquêtés “hostiles” à une intervention militaire française est plus élevée chez les hommes (25%) que chez les femmes (17%).
Les 79% des enquêtés sont favorables à une intervention militaire américaine pour la libération des régions Nord du Mali dont 56% la jugent “nécessaire” et 25% la jugent ” indispensable“. Ceux qui sont contre cette intervention représentent environ 16 % des citoyens dont 4% la jugent “inacceptable“. Selon les enquêtés, le Gouvernement devrait négocier avec tous les acteurs : les élus des régions du Nord, le MNLA et Ançar Dine. Toutefois les citoyens enquêtés souhaitent en majorité que soit privilégiées les négociations avec Ançar Dine (pour 43%) contre 28% avec le MNLA. Les partisans des négociations estiment que les points suivants ne sont pas négociables: l’intégrité territoriale citée par plus des trois quart (75,32%), l’unité nationale (54,03%) et le caractère laïc de l’Etat (49,09%).
Les élections après la libération du Nord !
La quasi-totalité (91,69%) des enquêtés souhaite que les élections à venir se fassent après la libération des régions du Nord contre seulement 7% qui trouvent le contraire. Cette opinion est partagée presque dans les mêmes proportions par les hommes que les femmes et par les trois groupes d’âge. Environ 82% des citoyens ont déclaré qu’ils voteraient aux prochaines élections contre 14% qui ne voteraient pas.
La proportion des abstentionnistes serait plus élevée chez les femmes (21%) que chez les hommes (9%). Pour les futurs votants, comme on pouvait s’y attendre, leur proportion serait plus élevée chez les jeunes (84,65%) contre 77,53% pour les 35-49 ans et 76,36% pour les 50 ans et plus. La grande majorité de ceux qui envisagent de voter (90%) justifient leur attitude par le devoir civique afin de choisir leurs dirigeants, tandis qu’une minorité (environ 10%) conditionne sa participation soit à la présentation de son candidat, soit à la bonne organisation des élections.
Ceux qui n’envisagent pas de voter (14%) justifient leur décision par le manque de transparence des élections, leur absence d’esprit civique leur manque de confiance en la classe politique. D’ailleurs pour la majorité des enquêtés (57,40%), les activités des partis et regroupements de partis créés après le 22 mars ont pour objectif la défense des intérêts personnels. Plus du cinquième (22%) affirme que ces activités visent à opposer les Maliens et environ la même proportion pense qu’elles ne visent que le pouvoir, pour sa préservation ou sa conquête.
C’est pourquoi, selon les enquêtés, les principales qualités d’un leader politique sont : être intègre (58,96%), les connaissances intellectuelles (49%), être fort de caractère (47,79%) et avoir du souci pour les pauvres (46,49%). D’autres qualités sont moins fréquemment citées : l’expérience nationale d la gestion (33,25%), être un croyant pratiquant (21%) et avoir une expérience internationale dans la gestion (15%).
Par rapport aux Institutions de Transition, les citoyens ont majoritairement confiance au Gouvernement d’union nationale. Par contre les opinions sont plutôt mitigées concernant le Président de la République par Intérim et l’Assemblée Nationale. Concernant l’ex-junte, l’opinion de la majorité des enquêtés est qu’elle s’occupe actuellement surtout des questions militaires.
L’opinion des Bamakois sur le rôle des acteurs religieux est sans équivoque. La grande majorité des enquêtés (80%) considère que le rôle des acteurs religieux doit être celui de médiateurs entre les acteurs politiques. Une proportion relativement faible (8%) estime que leur rôle doit aussi être celui d’acteurs entiers du jeu politique.
Enfin, la même proportion (8%) juge que leur fonction doit être de dispenser des bénédictions pour le pays, faire de l’humanitaire, etc. par contre plus de 71% des personnes enquêtées considèrent la création du Ministère du culte comme très positive.
Soumaila GUINDO
Les Maliens qui ne sont pas plus belliqueux que d’autres, savent absolument tout de la négociation avec les dirigeants du MNLA et d’Ançardine pour l’avoir pratiquée jusqu’à l’indigestion depuis des décennies. Il est vrai que les rebelles d’alors – dont nombre sont toujours là – étaient engagés sous d’autres étiquettes, dans des configurations d’alliances différentes mais le résultat a été invariable : ni les accords, ni les concessions, ni la décentralisation, encore moins l’impunité tacite octroyée n’ont réussi à empêcher les mêmes protagonistes de tirer tout le profit possible des avantages concédés puis de reprendre les armes à la moindre occasion et de tuer pour imposer des vues de plus en plus maximalistes jusqu’à cette ultime fiction d’un Etat indépendant sur un territoire où ils sont ultra-minoritaires.
A lire obligatoirement l’analyse de Solo dans l’Essor: http://www.essor.ml/analyse-la-guerre-a-tout-prix.html
Nous disons que les soit disant rébellions touaregs ont toujours été le fait d’1minorité de touaregs issus toujours des mêmes tributs et des mêmes familles
Nous disons 2causes sont à la base des ces soit disant rébellions touaregs au Mali
1)Nous disons ceux sont des touaregs qui ne veulent pas travailler à la sueur de leur front comme le font la majorité des touaregs et les autres ethnies du Mali et sont prêts à s’allier à tout moment avec n’importe qui n’importe quel pays ou puissance même avec Satan pourvu qu’on leur promette l’assistance la pitance gratuites jusqu’à leur mort
Nous disons aujourd’hui ceux sont les faux islamistes Suppôts de Satan Satan faits humains adeptes et fidèles de Dajal ou de l’Antéchrist de criminels de narcotrafiquants d’Ansar Eddine Mujao et consorts les bandits sans foi ni loi de touaregs voleurs violeurs tueurs sur des bases raciale et tribale de MNLA ou « enfants ingrats égoïstes paresseux impénitents assistés permanents du Mali »
Nous disons que ces êtres primaires ont la paresse la violence ingratitude incrustées dans leurs gênes
Nous disons qu’ils ne reconnaitront jamais les efforts du Mali à leur égard tant que le Mali ne leur promet pas la pitance l’assistance gratuites jusqu’à leur mort
Nous disons ils sont et seront toujours 1problème pour leurs frères touaregs travailleurs les autres ethnies du nord du Mali et pour le pays tout entier
Nous disons qu’ils ne présentent que 0,5% des touaregs du Mali qui ne présentent de 1,5% des ethnies du nord du mali
Nous disons que les touaregs ne sont pas les 1er occupants de cette zone revendiquée par ces ingrats paresseux impénitents assistés permanents
Nous disons et l’avions toujours dit qu’il est temps que cessent au Mali les comportements laxiste insouciant irresponsable cupide malhonnête etc et l’impunité hérités des divers gouvernements dignes des démocraties bananières ou des tropiques
2) Nous disons la 2ème cause des soit disant rébellions touaregs à répétition est cette impunité au nom d’1 soit disant réconciliation qui permet à 1individu ou 1groupe d’individus de quitter sa fonction dans l’administration ou dans l’armée de devenir 1rebelle et tuer violer voler handicaper à vie le citoyen lambda malien et revenir après reprendre tranquillement sa place avec souvent même 1promotion
Nous disons partout dans le monde et dans toutes les vraies démocraties on ne dialogue pas avec les ennemis même fussent ils des compatriotes en service pour des pays autres que les leurs et qui plus ont volé violé handicapé tué des citoyens lambda leurs compatriotes aux fins que plus jamais il vient à l’idée d’1 personne ou groupe de personnes de refaire de tels actes
Nous disons dans les vraies démocraties ces criminels sont traqués partout ils sont pour les mettre hors d’état de nuire
Nous disons que le Mali qui se veut 1vraie démocratie ne saurait donc se déroger de ce principe sacro-saint
Nous disons que c’est « léger » et irresponsable de la part des gouvernants maliens de dire « nous sommes prêts à dialoguer à s’asseoir sur la même table si la laïcité et l’intégrité territoriale sont respectées »
Nous disons qu’est ce que Dioncounda le 1er ministre et le gouvernement font ils des crimes commis sur les populations lambda sur des bases raciale tribale et religieuse par ces « ramassis de voyous »
Nous disons nous revoilà tomber dans les reflexes de la république bananière des tropiques où le citoyen lambda n’est moins qu’un rien
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