Le Général Shehu Abdulkadir, Commandant de la MISMA a affirmé que le déploiement de la totalité des forces de la MISMA sera effectif dans 15 jours. En fait, le Général nigérian veut rapidement déployer ses troupes pour commencer la sécurisation des villes libérées et soutenir l’effort des autorités maliennes en vue de faire avancer le processus de la Transition.
A ce jour, les troupes africaines au Mali sont plus de 1 500. «Je peux vous dire que les troupes africaines ne restent pas un seul jour à Bamako. Dès qu’elles arrivent, elles sont affectées sur différentes positions…Pas mal de pays discutent déjà avec nous sur la question du transport stratégique. Et si on peut obtenir ça le plus tôt possible, je pense que toutes les troupes peuvent être en place dans les deux semaines qui viennent », a soutenu Shehu Abdulkadir. Les enjeux du front étant très délicats, il est donc urgent que le Commandant de la MISMA accélère le déploiement de ses troupes pour sécuriser le pays. En plus, il faudra que la force internationale soit dans le pays pour permettre à la France et d’autres pays occidentaux d’entamer la phase de formation des soldats maliens car sans la présence effective des soldats internationaux, il sera difficile d’engager les autres volets de cette mission de soutien au Mali. La présence de ces forces donnera confiance aux populations et aux autorités et renforcera davantage les institutions, surtout face aux velléités de certains éléments de l’armée malienne de vouloir toujours s’immiscer dans les affaires du pays.
Par ailleurs, le «réveil» du MNLA a fait rejaillir le débat sur les implications politiques de la crise malienne mises en veilleuse au nom de la traque aux terroristes devenue la priorité de la communauté internationale dans les trois maux qui minent le Mali : rébellion, menace terroriste, instabilité politique. Le MNLA a un problème qui devrait tôt au tard être mis sur la table de négociation si tant est que l’objectif consiste à trouver une solution durable au problème du Mali. Mais cette solution a le «démérite» de le faire à un moment où les énergies doivent servir à remédier au mal le plus «cancérigène» du Mali : la menace terroriste. C’est pourquoi la force internationale doit vite prendre forme au Mali.
Paul N’Guessan
je suis contre la négociation avec le MLA sauf s’ils-dépose les armes et renonce à l’indépendance de l’AZAWA
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