Sans doute, les questions sécuritaires constitueront le plat de résistance de la rencontre. Les composantes de la nation devront convenir des moyens capables d’asseoir la paix pour notre pays. En la matière, les notes concoctées par le comité d’organisation donnent des pistes de réflexion autour de cette question centrale : Comment rétablir la paix, assurer la sécurité et reconstruire la mosaïque au Mali?
Depuis 2013, la recherche de solutions à la crise a conduit à l’exploration de diverses options sécuritaires, mais sans résultats tangibles. Dès lors, estime-t-on dans le document, il est utile de se demander dans quelle mesure l’arrimage des réponses locales, nationales et supranationales prend en compte le contexte, la situation en cours. Pour y répondre, la réflexion mettra en discussion plusieurs éléments, notamment l’évolution de la crise et les manifestations de la violence. Une attention particulière sera accordée au « statut de la Région de Kidal », une question qui forge le scepticisme de nombreux Maliens sur les impacts positifs réalisés ou à venir de l’Accord.
CESSEZ-LE-FEU- À partir des enseignements et défis identifiés, le document esquisse des recommandations à envisager. Sur le plan de la politique de paix et de cohésion nationale, il est recommandé de privilégier le travail de fond plutôt que les anciennes stratégies de ralliement et de distribution de prébendes que certains considèrent comme les dividendes de la paix. Et sur le plan de la sécurité, l’une des recommandations phares à envisager est l’ouverture de nouvelles possibilités de dialogue avec certaines communautés marginalisées, stigmatisées ou ayant subi des exactions.
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