Sécurité nationale en question Force spéciale antiterroriste, 700 gardes corps pour la sécurité des VIP du sommet Afrique –France,…l’Etat fait des efforts mais…

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Le centre de communication du ministère de la sécurité et de la protection civile a organisé le dimanche 06 novembre 2016, une retraite médiatique dans la ville de Sélingué.

Cette retraite avait pour but d’expliquer aux hommes de médias, entre autres, les dispositions sécuritaires en cours d’exécution, les efforts du gouvernement en matière d’équipement des forces de sécurité et l’état d’avancement de la formation des gardes de corps dans le cadre du sommet Afrique-France.

Selon, le commissaire principal Bakoun Kanté, chef de la cellule de coordination des opérations, la situation sécuritaire au Mali qui était déjà fragile depuis 1990 avec la défaite des islamistes d’Algérie, s’est aggravée en 2012.

Pour faire face à cette situation, le ministère de la sécurité a mis en œuvre un vaste programme de renforcement des capacités des forces de sécurité et de défense.

Aux dires du commissaire Kanté, les forces de sécurité (police, gendarmerie, garde) ont bénéficié d’une série de formations et ont été équipées en matériels roulant et armes.

Toujours selon Bakoun Kanté, le gouvernement, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a créé la force spéciale antiterroriste (FORSAT).

Quant au directeur  régional de la police, le commissaire divisionnaire Siaka B Sidibé, il dira que ces derniers jours, la police a identifié plusieurs nids de malfrats sur lesquels il y’ a eu des descentes. « Ces descentes ont permis d’interpeller plusieurs suspects et de saisir 15 armes à feu. Nous procédons régulièrement à des contrôles au niveau des check-points installés à travers la ville » a expliqué Sidibé.

Le chef de la cellule de coordination et de protection des hautes personnalités Fodé Malick Sissoko  a rassuré les journalistes quant à la fin de la formation des gardes du corps des hautes personnalités  censées participer au sommet Afrique – France à Bamako.

« Au nombre de 700, les agents formés sont désormais capables d’assurer pleinement la sécurité des hautes personnalités invitées au sommet Afrique-France » a ajouté Sissoko.

Par ailleurs, il est regrettable de constater que ces efforts du gouvernement peinent, visiblement, à rassurer le citoyen ; pour qui, les actes de banditisme et d’agression à ciel ouverts continuent à faire la Une de l’actualité.

Au-delà de l’installation quasi certaine des forces hostiles au centre du pays (région de Mopti) en plus du nord, Bamako et ses environs ne dorment plus que d’un seul œil depuis un bon moment.

Banguineda, Siby, récemment Sanankoroba et surtout Banamba à quelques 140km de la capitale, tout porte à croire que nos ennemis restent déterminés à croiser le fer et à verser le sang du pauvre citoyen qui n’a d’autre recours que les forces de défense nationale. Ces forces de défense, il faut bien le dire, ont encore beaucoup à montrer pour avoir la confiance de cette population qui cherche encore à comprendre les raisons des attaques dites surprises dont sont victimes nos militaires. Conséquences, des tués et des matériels incendiés ou tout simplement emportés par des ennemis à la limite composée de 20 personnes pour la grande majorité des cas.

Ici, en plus des traditionnelles formations, les moyens doivent être beaucoup plus axés sur le renseignement. Pour celui qui veut avoir la paix, ce dernier doit préparer son attaque. Sans pour autant être spécialiste, nous savons tous que derrière une bonne attaque, il y’a toujours un excellent renseignement. C’est peut-être cela le pêché mignon qu’il faut absolument corriger.

Abdoulaye KENE

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