Sécurité intérieure : A quand la fin des désaccords entre les éléments d’une même corporation ?

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Au moment où les pauvres populations des trois régions occupées de notre pays souffrent, au moment où la communauté internationale cherche à aider notre pays dans la reconquête  de son intégrité territoriale ; au même moment, des éléments de la police nationale  se disputent pour des histoires de grades causant des dégâts.
Nos forces armées et de sécurité doivent comprendre  que la priorité des priorités du moment reste et demeure la reconquête des territoires occupés et non pas de l’histoire de grade. En effet, tout à commencer le Jeudi dernier au Groupement Mobile de Sécurité (GMS) sise à N’tomikorobougou lorsque certains élément de la police ont appris la nouvelle de la promotion  de certains de leurs compagnons réputés « pro ex- junte ou pro- CNRDRE ». Ainsi, selon des témoins, les policiers n’ayant pas été gradés ont décidé de mettre fin à cette « injustice ». C’est ainsi que des échauffourées ont éclaté entre les fonctionnaires de police eux-mêmes qui a conduit à la blessure de deux éléments. Face à l’ampleur de la situation, le traditionnel conseil des ministres de chaque mercredi n’a pu se tenir comme d’habitude. Après les événements du 29 et 30 avril dernier entre les « bérets rouge et les bérets verts », voila encore des éléments de la police en désaccords. En qui se de rappel, la police est réputée pour son rôle de maintien d’ordre et la sécurité des personnes et de leurs biens et non des meneurs de troubles.
Pour toute fin utile, le gouvernement doit prendre des mesures appropriées pour faire comprendre aux « flics » que la priorité reste et demeure la reconquête des territoires occupés.
Par Mohamed Kanouté

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6 COMMENTAIRES

  1. Bonjour,
    A la démotivation de départ, des forces de défense et sécurité Maliennes, s’est substitué la division qui les mine, aujourd’hui.

    Mais avec l’engagement de tous les Maliens autour de ces forces de défense et sécurité et leur motivation, elles se redynamiseront et une guerre informationnelle ou guerre, collective et mondiale, de renseignements pourrait être engagée.

    Une telle guerre de renseignements serait plus efficace et plus précise qu’une guerre classique aux conséquences imprévisibles.

    Les Maliens ne devront plus hésiter à engager une telle guerre de renseignements, comme l’ont fait les USA et la France sur une échelle réduite.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  2. Les militaires et autres porteurs d’uniformes de ce pays ont développé leur intelligence jusqu’à vouloir nous détourner de la réalité qui préoccupe les populations de notre nation à savoir la Guerre pour la reconquête du nord.

    C’est de la diversion que nous avons vite compris. Que l’on cesse de faire de l’injustice dans les récompenses. C’est la même histoire que les faux diplômes, version militaires.

    Ils profitent pour donner raison à la CEDEAO qui ne veut pas nous donner les armes que nous avons parce qu’ils ne savent ce qui en sera fait. C’est réel : ils vont se tuer avec ces armes et la CEDEAO en sera quelque part coupable.

    Mais que nos braves militaires soient convaincus que personne ne ferra cette guerre à leur place. Qu’ils s’arment de talismans ou de je ne sais qui comme Sanogo, un bâton sacré. Cette guerre est et demeure la leur.

    S’il faut qu’ils avalent des médicaments contre la peur ou quoi que soit, les médecins m’aideront à donner les noms corrects de ces drogues.

    A très bientôt!!!

  3. AU LIEU DE SE DIVISER ENTRE EUX, LES MALIENS DOIVENT AIDER LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU, LA SOUS-REGION, LES PARTENAIRES REGIONAUX ET INTERNATIONAUX) A LES AIDER POUR S’ASSUMER

    Bonjour,

    Comme disait le Président du Mali, Dioncounda Traoré, le dialogue et la négociation doivent être utilisés comme première option pour sortir de la crise Malienne. Ainsi, une issue sans guerre pourra sera possible.

    Si la négociation échoue, je propose l’utilisation d’une guerre informationnelle (de renseignements sur les terroristes) en liaison avec les pays de la zone sahel et les partenaires régionaux et internationaux.

    Elle est plus précise et évitera d’énormes dégâts collatéraux.
    De tels renseignements sur les terroristes peuvent être collectés pendant le processus de négociation, pas besoin d’attendre la fin des négociations.

    Pour ce faire, l’implication de tous les Maliens, de la sous-région et l’aide de la CEDEAO/UA/ONU sont nécessaires.

    Actuellement, la division entre Maliens doit être évitée afin de se concentrer sur l’essentiel, qui est la restauration de l’intégrité territoriale.

    Il est indispensable que les groupes armés déposent les armes avant toute négociation afin que les négociations se déroulent convenablement en les sécurisant par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent CEDEAO/UA/ONU.

    Pour ces négociations, le haut conseil de l’Etat Malien doit être constitué, de même que son conseil national, sa commission aux négociations, son interface avec le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et celle avec la médiation de la CEDEAO et de l’UA.

    CONCERNANT L’INTERFACE AVEC LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, UNE UNITE MIXTE COMPOSEE DE SOLDATS MALIENS ET DES SOLDATS DU CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU DOIT ETRE CONSTITUEE.

    CETTE UNITE MIXTE DOIT AUSSI AVOIR UN OEIL SUR LA SECURISATION DE LA PRESIDENCE A TRAVERS LES SOLDATS MALIENS DE CETTE UNITE. CES DERNIERS PEUVENT FAIRE PARTIE DES SOLDATS QUI SECURISERONT LA PRESIDENCE. DES CONTROLES REGULIERS SONT NECESSAIRES POUR VERIFIER QUE TOUT SE DEROULE NORMALEMENT.

    Concernant l’interface avec la médiation, elle est nécessaire pour garantir la cohérence globale et l’émulation. Une autre unité mixte constituée des membres de la médiation du Burkina et de la CEDEAO et des membres de la commission aux négociations du haut conseil d’Etat du Mali est nécessaire.

    Comme disait le Ministre de la défense du Mali, la discrétion concernant la présence, à Bamako, des soldats de la CEDEAO/UA/ONU est nécessaire MAIS je pense qu’il est important qu’un sérieux soit accordé à la constitution de ces interfaces. C’est ainsi que les Maliens pourront vraiment aider les autres à les aider pour s’assumer.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  4. Je vous en prie depuis quand le policier est sérieux, la police n’a jamais recruté de personnes sérieuses. Cette situation ne doit étonner personne. Le seul soucie du policier malien, c’est l’alcool et la femme.

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