San : les Forces armées maliennes repoussent une attaque…

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Les Forces Armées maliennes (FAMA) (Photo archive)

Après la prière du Magrib ou fitiri, le poste de gendarmerie de Belenitieni a été attaqué le jeudi 07 avril par des djihadistes d’Amadou Koufa.

Belenitieni est situé à 9 km de San au bord du fleuve Bani. Le poste de gendarmerie y est installé sur la rive gauche entre les fleuves Bani et Niger. Les gendarmes ont repoussé les assaillants après plus de 3 heures de combat. Selon nos informations, les assaillants étaient au nombre de 8 sur 4 motos (2 par moto). Les gendarmes étaient au nombre de 5 au poste. Ils ont vaillamment défendu leurs positions et sont parvenus à repousser les assaillants avant l’arrivée du renfort de San qui était constitué de gendarmes et de gardes.

Bilan côté Famas : pas de blessé ni de perte en vie humaine. Côté assaillants : un blessé qui a pu être emmené par ses coreligionnaires. Les Famas sont à féliciter selon des témoignages recueillis auprès des populations riveraines. Ils ont décidé de se battre contrairement aux deux précédentes attaques au cours desquelles ils (2 gendarmes) avaient préféré faire un repli stratégique et abandonnant ainsi motos et armes.

Cette zone communément appelée ‘inter fleuve “est une zone d’échanges commerciaux très importants. On peut citer deux grandes foires très importantes des villages de Matomo (cercle de Macina) et Mougna (cercle de Djénné) ; sans oublier d’autres foires comme celles de Sy dans le cercle de San, de Folomana dans le cercle de Macina. Les autorités doivent sécuriser cette zone pour favoriser la libre circulation des personnes et de leurs biens.

B.D.

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1 commentaire

  1. Ils ont vu les assaillants emporter le blessé sans pouvoir l’achever encore moins les pourchasser. Cette position attentiste est celle du peureux. Dans notre armée, c’est toujours le renfort qui a mission de poursuite. Nous donnons toujours le temps à l’ennemi de disparaître pour lancer des recherches coûteuses et dont le résultat est connu d’avance. En ne recrutant que les enfants de militaires, nos gradés luttaient contre le chômage de leurs rejetons. Malheureusement, la vraie guerre a fait surface et tous fuient la mort car l’objectif était d’avoir des galons et un emploi. Il faut revoir tout ça pour mettre en place une vraie armée professionnelle et non regrouper des chercheurs de “nasongo”.

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