Après moult efforts déployés par les autorités maliennes, le Service National des Jeunes (SNJ) a été rétabli de ses cendres en 2018 après un processus participatif, l’adoption des textes législatifs et réglementaires, l’inscription budgétaire et la nomination des autorités de gestion.
Quelques 27 ans après son interruption, le SNJ reprenait ainsi vie à travers la sélection d’un contingent pilote de 600 jeunes volontaires et non fonctionnaires sur plus de 4 000 candidats âgés de 18 à 35 ans. C’est ainsi que dans le cadre de leur programme de formation, les nouvelles recrues furent acheminées y compris les 125 filles du groupe, en présence de leurs parents, au centre d’instruction de Bafo (Région de Ségou) après avoir accompli toutes les formalités légales et réglementaires et en avoir accepté les conditions particulières.
Parmi ces conditions, la perception d’un pécule mensuel forfaitaire, l’engagement individuel signé par chaque jeune de participer au programme pour une durée de 18 mois repartis comme suit : 6 mois de formation commune de base, 10 mois de formation professionnelle suivis à nouveau de 2 mois de reprise en main dans les casernes.
Concernant le volet formation professionnelle, chaque jeune a préalablement choisi le corps de métier de son choix en vue de permettre à la direction du SNJ de mieux maîtriser les contours du programme et réduire autant que faire se peut les risques d’improvisation de cette phase pilote qui contribue unanimement à construire le nouveau citoyen malien aguerri aux défis de l’heure conformément aux engagements des plus hautes autorités. Ainsi, toutes les recrues sont-elles astreintes à la formation physique, civique et professionnelle en vue d’une participation entière et effective au développement socio-économique de notre pays et au-delà, la mobilisation pour la défense de la nation.
Au terme du programme, les jeunes seront démobilisés avec un kit complet d’insertion professionnelle financé par l’Etat en plus de divers avantages assez gratifiants : une bonification aux concours d’intégration à la fonction publique en cas de parité avec autre candidat, l’inscription au registre des réservistes des forces de défense et de sécurité, la participation aux travaux d’intérêt public ainsi qu’un palier de formation continue. Mais l’un des résultats les plus importants recherchés à travers ce programme ne réside-t-il pas dans le développement d’une citoyenneté modèle chez les jeunes et leur entourage pour le Mali d’aujourd’hui et celui de nos rêves ?
La renaissance du SNJ en août dernier, la qualité et le climat collectif du déroulement de la formation à Bafo et la participation des recrues aux défilés du 20 janvier dernier à Kati et Ségou augurent déjà d’un bon départ pour cette nouvelle formule saluée par l’ensemble des maliens qui adhèrent solidairement à la devise « servir apprendre et défendre ».
Selon les recrues que nous avons pu contacter, le programme se poursuit sans difficultés majeures tous les volontaires ayant subi le contrôle médical de rigueur dès le départ. Les examens de sortie de la formation commune sont actuellement en cours avec un engouement marqué et un accompagnement accrue des autorités nationales, militaires et régionales.
Pour preuve, avant le début des examens de fin de la formation militaire, les recrues ont d’ailleurs reçu à Bafo ce lundi 4 février, la visite d’encouragement du Ministre de la jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne, accompagné des membres de son cabinet, le Directeur Général du SNJ, le Préfet de Ségou et une forte délégation de cadres civils et militaires.
Une poignée de jeunes qui avaient souhaité, au mépris de toute éthique réglementaire, changer à la dernière minute de corps de métiers, de localité de formation ou tout simplement d’intégrer la fonction publique ou l’armée ayant été rappelés à l’ordre et à la discipline qui sied à la nature d’un tel programme au risque de se voir extirpés purement et simplement, la liste d’attente étant bien fournie.
Le SNJ œuvre à promouvoir le respect, l’attachement et le dévouement des jeunes à leur pays et à la collectivité auxquels ils appartiennent, après une formation à la fois physique, civique, militaire et professionnelle leur permettant d’être actifs dans la vie et d’assurer la défense nationale du pays en cas de besoin.
Correspondance particulière
Non vraiment ce pays là aussi !! Il faut tout critiquer et des fois sans raison.
” … le SNJ reprenait ainsi vie à travers la sélection d’un contingent pilote de 600 jeunes volontaires et non fonctionnaires sur plus de 4 000 candidats âgés de 18 à 35 ans… ” … /// …
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Des candidats âgés de 18 à 35 ans… De 18 à 21 ans d’accord…, mais jusqu’à 35 ans, ça parait beaucoup… !
A 35 ans…, c’est vrai on est encore très jeune, mais ce n’est pas non plus le post-adolescence immédiat. On commence déjà à être considéré comme quelqu’un d’adulte…, non ?
Non vraiment ce là aussi !! Il faut tout critiquer et des fois sans raison.
Bonjour
Toujours la grogne, faudrait cesser de prendre ces mauvaises mani€$ d’Agre$$iFoccidentaux !
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