L’appel du muezzin annonce le lever du jour au carrefour qui réoriente deux directions – Bamako- Gao, Bamako –Mopti. La ville se réveille au rythme du sahel : lentement. Au pied du véhicule qui me déposait à ce moment là, deux combattant attendaient, l’un est Ganda Koye et l’autre ganda izo. 23 juin, nous sommes à Sevaré. Ma maigre valise de voyage d’urgence, une roulette ne constitue pas poids pour ces jeunes au corps sec sahéliens, mais solides et vigoureux. Je n’avais prévu aucune destination d’hébergement pour un voyage éclair de quatre jours, cependant suffisant pour un reportage. Lire le reportage de notre envoyé spécial Mahmoud Alpha Maïga.
Fin prêtes…
Direction la base du Front de Libération du Nord (FLN) qui pour ces jeunes combattants est la mieux indiquée pour loger un reporter : une chambre à air conditionné s’y trouve, mais n’a jamais reçu d’occupant. Ma valise au contenu sommaire s’y trouve déposée. Les combattants m’invitent à me présenter au combattant de la base Alhousseiny Barazi Touré, sanglé dans sa tenue militaire. L’homme était assis à même le sol, téléphone à la tempe. Il me reconnait et se lève. Respect et salutation d’usage. « Bienvenue à Sévaré » d’un ton de politesse villageoise.
La présence ici d’un élément aux apparences inhabituelles provoque la curiosité
La présence ici d’un élément aux apparences inhabituelles provoque la curiosité de centaines de combattants présents, très jeunes pour la plupart. Aussitôt, l’adjoint du commandant Touré, le commandant Mallé, ordonne un tour de la caserne. La discipline est de rigueur. Le soldat de faction à chaque groupe que nous approchions, éructe le cri à l’honneur du commandement comme chez toutes les armées régulières. Comme un tour de propriétaire et j’étais dans son sillage, carnet de note et appareil photo à mains. Nous sommes déjà sur le terrain d’entrainement et du sport du FLN ; vaste comme un champ hippique avec un coin, un gigantesque bâtiment qui sert de dortoir à plus de cinq cent combattants. Tous volontaires : Songhoy, Peulh, Bambara, Dogons, Bobo etc. 28 filles sont des effectifs.
Cap sur la base du Ganda-Koye
La fin de la matinée annonce le cap sur la base Ganda Koye à quelques cinq cent mètres vers la sortie nord de sevaré. Le commandant Mallé chef opérationnel du FLN qui m’y accompagne, calme mais visiblement homme d’acier en douce ordonne à un subalterne l’organisation d’un déjeuner pour son hôte avec comme invités les officiers du Commandement Unifié du FLN (Ganda Koye – Ganda Izo). Le premier cercle du commandement. Nous voilà donc à la base du Ganda Koye. La troupe nettoyait la grande cour de cette demeure chargée de combattants jusqu’à la saturation. Balaies, pèles et pioches pour l’hygiène de cette base dont la porte d’entrée lèche la route nationale RN16 Bamako –Gao en amont de la ville. Le commandant de cette base adjoint Abdoulaye Katia a pris ses quartiers là. Ma visite cale avec une autre : des instructeurs de l’armée régulière avec lesquelles il entre en conclave. Un véritable travail d’état major pour le futur très proche d’un retour sur le terrain du combat-reconquête. Et le moral ? Me suis-je permis. » Parfait ! » répond t-il.
800 hommes fins prêts dont 28 filles
Et sa conviction crève l’évidence de 800 hommes qui campent là. Activités : sport militaire, course de fond en champ militaire, technique de combat, procession etc… ne font que se suivre de 04h à 10 h au quotidien. C’est du reste le rythme des combattants des trois mouvements regroupements des différents lieux de Sévaré et alentours. Quelques temps de conversations au sujet de la chute de Gao le 31 mars dernier et la tension se saisit de ceux auprès desquels j’évoluais. Les fins détails ici racontés sur la débâcle de l’armée sont légion. Il est difficile pour un patriote de les évoquer largement, fut-il journaliste. Gênant pour la morale, honteux pour l’institution (l’armée). Compromettant pour une éventuelle recomposition de celle-ci…
Le volontariat est la seule certitude
La journée s’achève au contact tous azimuts avec d’innombrables combattants des trois mouvements. Le volontariat est la seule certitude qui s’exfiltre, comme de concert de la bouche de ces jeunes dont certains pour sûr n’ont par leurs 18 ans printemps. L’on comprend pourquoi, ils sont, plus que leur chefs loquasse sur la débandade de l’armée régulière. Un de ces jeunes s’échappe : « les militaires avaient fui avant même l’arrivée des bandits ils ont jetés les armes, enlevés leurs tenues et leurs rangers, ils se bousculent sur les pirogues ; d’autres sont allés se cachés chez les populations. Seule la Garde Nationale s’est battue avant de décrocher pour avoir compris que les deux camps militaires s’étaient vidés de leurs soldats » et la véhémence continue chez ce groupe de jeunes dans une cohue générale.
Coté commandement Ganda Koye existe un souci : les querelles de leadership de Bamako. Le commandant adjoint Abdoulaye Katia l’exprime clairement.
La nuit tombe après une journée marathon.
Le 24 juin 05 h du matin, j’assistais aux exercices de courses de vitesse et de fond pour les recrues qui arrivent dans ces lieux par dizaines et au quotidien au point que les différents commandements envisagent de décongestionner en ouvrant de nouvelles bases en pays dogon.
Plus de 1500 combattants
14heures à 13 km en avale de Sevaré/Soufoulaye la base de Ganda Izo. Une forteresse, trois check-point pour y accéder. Sans doute la base qui contient en termes de nombre de combattant le plus gros chiffre, plus de 1500 hommes. En pleine canicule, quatre groupes sont à l’entrainement, quatre moniteurs par groupe, des volontaires de l’armée régulière. L’entrainement est rude sous ce soleil de plomb. En somme, la base de Soufroulaye est une caserne digne des meilleurs camps militaires qui m’est été donné de voir au Niger et au Burkina faso. J’y reconnais des combattants de Ganda koye version 1994 aujourd’hui instructeurs. Les uns sont de l’armée régulière, les autres de la société civile arrivés là pour la circonstance en volontaire prêts à en découdre avec les occupants du nord.
Le commandant Ousmane Moussa Maiga contrôleur général de la base est précis…
Le commandant Ousmane Moussa Maiga contrôleur général de la base me reçoit entouré de ses adjoints. Keiffieh sur la tète version Palestine, déserteur de l’armée régulière. L’homme est précis, concis et lapidaire/ : « Si j’ai le matériel adéquat, je ne passe pas la nuit ici. Nous défoncerons les positions du MNLA à Douentza et rien ne nous arrêtera avant la libération totale de Gao. A coté de l’instructeur Abdoulaye Maiga déserteur lui aussi et du premier cercle du commandement ajoute : « je ne regagnerais mon unité qu’après la libération de Gao vivant. Mort, c’est autre chose. ».
La base de Soufouroulaye compte le plus gros contingents de maliens venus de l’étranger
L’homme est de l’escadron blindé de l’armée régulière pour le commandement de laquelle, il voue un mépris qui évoque la haine. Il s‘agit bien du commandement de Gao qui avait décampé sans livrer bataille les 30 et 31 mars 2012. En effet, c’est la base de Soufroulaye qui contient le plus de maliens volontaires venus de l’étranger : Niger, Ghana, Sénégal, Burkina Faso, Mauritanie, Nigeria pour l’essentiel. La détermination de ces jeunes est saisissante : « voyez ces jeunes qui sortent du bâtiment du fond, ce sont des enfants nés au Ghana envoyés ici par leurs parents pour libérer nos terres occupées par des délinquants et des criminels… Nous les délogerons de là avec ou sans l’appui de l’armée », avertit Yehiya allabeidou, un capitaine de Ganda Izo. Ce jeune capitaine fait partie des Ganda Izo en campagne vers Ansongo ou Ahmadou Diallo, le commandant Ahmadou Diallo trouvera la mort. Cet homme raconte dans le détail comment les combattants dispersés au lendemain de la chute de Gao, se sont regroupés à soufroulaye. Les uns par le Burkina faso via le Niger et les autres directement de Gao fondus dans la masse de ceux qui fuyaient les exactions du MNLA. Et d’ajouter : « que l’on nous donne le dixième de l’équipement de l’armée (armée refugiée) nous prendrons Gao en un jour.
L’état major hésite à équiper les trois mouvements…
En effet, contrairement à ceux qui semble se diffuser, l’état major hésite à équiper les trois mouvements de peur, selon certains des dits mouvements qu’une reprise de Gao par eux consacre leur héroïsme là ou justement l’armée régulière a jeté l’éponge. Cet avis est largement partagé par la totalité des combattants et aussi par tous les ressortissants que j’ai pu rencontrer à Sévaré et aux alentours.
Au moment où je terminais ma visite du camp, au dernier check-point avec le commandant en chef de la base, commandant Ousmane Dicko – il était de la Garde Nationale – quelques mots échangés et tire sa conclusion : « jamais armée, de mémoire d’homme ne s’est comporté de manière aussi indigne ; fuite massive dans une débâcle générale sans livrer bataille, abandon sur place de matériels de combats, comprenant des véhicules équipés de mitrailleuses comme des blindés… »
Le 26 juin, le Commandement unifié des trois mouvements reçoit trois jeunes lieutenants, frais émoulus de l’école inter arme de Koulikoro désormais engagés pour le combat. Ils sont tous trois de la partie sud du Mali.
A suivre…
Mahmoud Alpha Maiga, envoyé spécial
Les contes dans nos coutumes sont faits pour nous instruire. Souvenez-vous de l’histoire des braves Chasseurs (dozo) et de NTRONKELE. Ces dozos étaient téméraires, prétentieux, ils ont été vaincus. Leur chef perdu la première bataille, cependant celle ci fut une expérience pour lui. Il comprit que le courage, les moyens, la ruse etc. sont les ingrédients pour une victoire. Il gagna la guerre.
L’armée malienne n’a pas été glorieuse au nord, c’est évident. Comme le chef des chasseurs, elle se doit de gagner la guerre. Toute honte bu, préparer et faire cette guerre que pour la gagner.
Ces groupes (Ganda …) peuvent aider, cependant qu’ils s’assument aussi. Déserter l’armée pour un groupe c’est trahir aussi à mon sens. Surtout pour des officiers. Pourquoi ne pas rester et aider à la reconstruction, contaminer les autres par son courage!
Ils parlent de manque de moyens, c’est inquiétant. Le préalable à leur regroupement c’était de s’assurer d’avoir les moyens de sa politique. Le MNLA en est l’exemple.
Alors ce qui est fait est fait, les maliens ont perdu des batailles au nord, cela est du passé, ils doivent gagner la guerre, c’est de cet avenir que j’aimerais qu’on parle. VIVE LE MALI.
MNLA affirme dan son interview sur france 24, avoir récupéré 90% de sont armement Dan les caserne de l’armée malienne Abandonés !
ce n est pas une surprise on savait que le mnla a recupere des villes et des populations abandnnees.Cest pour cette raison que le mnla les considerait comme un butin de guerre Le premier combat du mnla a dure 2h.Notre pseudo armee s est dicreditee.Elles sont ou les super armes du mnla nous avons cree et entretenu un mythe pour ces apatrides.Mon salut bien bas pour les seuls et vrais soldats de menaka et d aguel hoc et dont les familles doivent etre indemnisees
Hey! CMD il faut dire a l’AMA d’aller recuperer nos armes avec le MNLA
ARRETER AVEC VOS CONNERIES. A CHAQUE FOIS VOUS ANNONCER LES MEME CHOSES ET PUIS POUFFFFF!! ASSEZ AVEC LES MEME HUMILIATIONS, LES MEME MACHINATIONS. LES JEUNES DE GAO ONT MONTRE QUE L’ARMEE MALIENNE N’A PAS DE COEUR.
ATT n’a pas fait sa guerre.C’est une honte.Comment une armee aussi bien equipee peut fuir des bandits,des brigands et rebelles sans legtimite.Je ne suis pas content de la prise du grand nord,mais je suis ravi du depart d’ATT sous d’autre cieux.Que DIEU Proteges et Benisses le Mali.
Tu sais de quoi tu parles
une armée bien équipées de quelle armée parles tu
elle est équipé de quoi?des Ratés peut-être
je ss d acord avec ce militer les béret rouge dois répondre la lois des arme et ct tout les civile qui ne comprendre pas la lois des qu il dois ce taise sur le chant de bâtai il ya un seul survivent soit ct ce lui qui est venu pour te tue qui gagnes ou ct toi qui trionfe et il ya que un seul survivent ce qui on pas fais l arme ne peuves pas comprendre la loi des arme
Tous les jeunes de Bamako doivent se préparer pour la guerre au lieu de rester là à prendre du thé dans des eaux usées et des eaux d’egouts à critiquer les gens. Nous allons tous mourir pour ce pays, ou nous aurons tous honte pendant toute l’éternité. Nous ne pourons plus léver la tête dévant les autres jeunes africains. Ils sont entrain de nous rigoler au nez. Les Bamakois n’ont aucun souci. Quand j’apprend que lors du baptême de Salif Keïta, c’etaient des billets de banques qui circulaient; et que jusqu’à présent il ya des concerts grandioses qui se passent à Bamako.Je me pose la question ” est ce que Bamako doit continuer à rester la capitale du Mali. Toute cette jeunesse Bamakoise a participé à la destruction du pays. Dépuis que l’AEEM a pris le pouvoir pour une histoire de bourse d’études et d’internat, le Mali a sombré dans le chaos total. Certains dirigeants de l’AEEM étaient des fonctionnaires sans diplôme, avaient des bureaux et étaient vehiculés. Mainténant c’est cette jeunesse Bamakoise qui doit aller se battre aux côtés des jeunes de Gao.On s’enfout de l’armée. Amadou Haya Sanogo a fait son travail en nous débarassant de président homosexuel qui était ATT. Les ennemies du Mali l’ont fait perdre l’elan. Et voilà mainténant la situation dans laquelle nous nous trouvons. Quand j’entend des jeunes rapeurs dire que Sanogo doit aller libérer le nord, je me démande ce qu’ils font eux en tant que jeunes: ils sont là à imiter les americains, le rap n’est pas une musique Malienne. Ces jeunes rapeurs ont des cheveux de fous comme des drogués, ou bien des cheveux tréssés comme des homsexuels, ils les lèvres rougies comme des buveurs de vin rouge cela n’est pas la culture Malienne. La culture Malienne c’est la guerre ou la mort et non la honte. Ces jeunes musiciens de Bamako aiment vivrent dans la facilité. C’est fini ça. Maintenant c’est l’heure de la guerre
😆 😆 😆 😆 😆
tu me fais rire
tu critiques les jeunes de Bamako
tu leurs dis à aller au front pendant toi vas bouffer au foyer ta sauce arachide
je te rappelle que les jeunes de Bamako ne sont plus Maliens que toi
j’ai compris toi tu vas au front par ton clavier et tes doigts hé
Le billet d avions ce 900euro seulement hein
donne nous l exemple montre nous que tu fort et que tu aimes ta patrie
au lieu de parler mal sur ces jeunes
saches que n est pas leur souhait de rester toute la journée de les maisons
voila encore un vrait malien digne,si tous les jeunes du Mali pensaient comme toi le nord allai etre liberé.mais etant aussi en france essayé de tordre la main de la france pour kel laisse les avions du Mali ki sont bloké laba.avec ses avions la france sait k le Mali seul peut liberer le nord,mais elle ne veut pas cette guerre soit faite
du courage me compatriote et vive le mali UNI dans sont intégrité territorial
mandious karateka arrête de voire le malle partout et personne na contre la junte ou le gvm de PCMD mai pour l unité du mali ct tt la cedao que tu défendre tu sais que il ont bloque tout les commande d armement que att ou sanogo ou le PCMD on passe avec les russe ou les chinois ADO et blais ont tout bloque ct commande d arme a des pore différent et ce qui tu sais pas oci la cedao veux pas que les malien donne l asseau touts seul donc réfléchir avent de parle ou insulte les gent
Merci Messieur Traoré; je vourais dire que Mandious Karateka n’a pas été à l’école c’est pourquoi il parle comme ça sur internet. En plus c’est un Burkinabé: un ennemie des Maliens. Il est comme Alassane Dramane Ouatara, un Voltaïque qui a travaillé dans une organisation internationale qui est la FAO avec la nationalité et le passeport Voltaïque et tout le monde sait ça. Il a été appélé par Houfouét Boigny pour rédresser l’ecnomie de la Côte D’Ivoire. Et l’idée qu’il a eu c’ est de faire payer la carte de séjour au étranger dont la majorité est Malienne. Et il a pris la nationalité Ivoirienne pour se présenter aux elections présidentielle. Il a mis la Côte d’Ivoire à feu et à sang avec l’appui des troupes de Blaise Compaoré. Il a imposé l’embargo aux vrais Ivoiriens qui ont beaucoup soufert. Je voudrais dire à Mandious Karateka que Bobodioulasso et bouaké font partis du Mali. Tôt ou tard on va recupérer le nord plus Bobodioulasso et Bouaké
Quel pays est ami du Mali ?
Hé c’est comme si nous avons été piqué par une mouche
en ce moment nous ne voyons que des ennemis partout de droit à gauche d est en ouest du nord au sud
Arrêter tôt où tard toute personne en aura des ennemis
mais y faut être fort pour venir à bout
Que fait le Mali pour contraindre vos sois disant ennemis
si tu ne peut rien contre ton ennemi traité le comme un ami
au finisse il te laissera tranquille 😆 😆 😆
Doucara, vraiment tu me fais pitie, tu ne sais meme pas ce que tu dis. Il faut pactiser avec son ennemi. Honte a toi, tu n’es pas soninke encore moins malien
Djima 😆 😆 😆
tu peux me dire quel pays est donc ami du Mali
puisque vous voyez partout des ennemis
toi tu es soninke
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