Le Groupe de suivi et de soutien sur la situation au Mali a tenu sa 4ème réunion à Bamako, le 19 avril 2013. Plusieurs recommandations ont été formulées à l’issue de cette rencontre, dont l’exigence du désarmement du Mouvement national pour la libération de l’AZAWAD (MNLA).
Sous la coprésidence de Ramtane Lamamra, Commissaire à la Paix et à la sécurité de l’Union africaine, de Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint aux affaires politiques et de Kadré Désiré Ouédraogo, Président de la Commission de la CEDEAO, le groupe de suivi et de soutien sur la situation au Mali, a tenu sa 4ème réunion à Bamako, le 19 avril 2013. Après examen des derniers développements au Mali depuis la dernière réunion du groupe, qui s’est tenue à Bruxelles, le 5 février 2013, les participants ont noté les progrès qui continuent d’être enregistrés en ce qui concerne la consolidation de l’autorité de l’Etat au Mali, avec l’expansion progressive de contrôle étatique dans les régions septentrionales du pays. Par conséquent, ils ont exprimé leur profonde gratitude à toutes les forces impliquées dans les efforts visant à sécuriser et à stabiliser les zones libérées. Ils ont aussi rendu hommage aux forces maliennes, et celles de la MISMA et de la France pour leur courage et les sacrifices consentis pour libérer les régions du nord de l’occupation des groupes armés, terroristes et criminels. Qu’à cela ne tienne, ils ont encouragé les autorités maliennes à accélérer le redéploiement de l’administration dans les partie nord du pays, en particulier la police, la gendarmerie et la justice, ainsi que l’établissement des services de base, notamment les écoles et les centres de santé, afin de créer un environnement propice au retour à une vie normale, ainsi que le rapatriement libre et volontaire des populations déplacées et réfugiées, y compris les femmes et les enfants.
A propos de Kidal
En ce qui concerne la situation qui prévaut dans la ville de Kidal, les participants se sont accordés sur la nécessité d’assurer le rétablissement rapide de l’autorité de l’Etat. Ils ont réitéré l’exigence, faite lors de leur réunion de Bruxelles, du désarmement du Mouvement national pour la libération de l’AZAWAD et de sa transformation en une organisation exclusivement politique attachée inconditionnellement au respect scrupuleux de l’unité et de l’intégrité territoriale du Mali, pour autant que ce groupe désire participer au processus politique. Les participants ont demandé à l’Union africaine, à la CEDEAO et aux Nations unies, sous la conduite de l’ancien Président Pierre Buyoya, de prendre des initiatives appropriées, dans le prolongement des efforts de médiation de la CEDEAO, en vue du règlement de ce problème. Mieux, ils ont souligné la nécessité de la dissolution et du désarmement de toutes les milices pour faciliter le processus de restauration de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, ainsi que pour renforcer la confiance, la sécurité et les perspectives de réconciliation nationale.
Assane Koné
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