Une réunion du Comité restreint des chefs d’Etat-major de la CEDEAO (CCEM) s’est tenue le vendredi 8 mars à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. Le but de cette rencontre était d’examiner les modalités de la transformation de la Mission internationale de soutien au Mali sous la conduite africaine (MISMA) en une opération de maintien de la paix des Nations unies telle que proposée lors de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des 27 et 28 février à Yamoussoukro. Au terme de cette réunion, le président du comité des chefs d’Etat-major de la CEDEAO, le général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko a affirmé l’adhésion du Tchad à la MISMA et la nomination très prochaine d’un général tchadien qui travaillera en étroite collaboration avec le commandant des forces de la MISMA.
Lors de cette rencontre, le Comité restreint des chefs d’Etat-major de la CEDEAO a également examiné le point de la situation et le déploiement des troupes sur le terrain. Au cours d’un point de presse le président du comité des chefs d’Etat-major de la CEDEAO, le général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko a déclaré que plus de 99% de leurs effectifs sont déployés sur le sol malien aux côtés des Maliens, des Tchadiens et des Français. Pour ce qui est du reste, il a indiqué que les pays contributeurs de troupes doivent mettre un accent particulier sur la capacité opérationnelle des troupes conformément aux promesses faites d’ici fin mars. De ce fait, le Burkina Faso prévoit de déployer le complément de son bataillon (152 hommes) le 22 mars. La Côte d’Ivoire doit fournir 432 hommes devant constituer le bataillon logistique, la Gambie 144 hommes et le Libéria 46 hommes.
S’agissant de la transformation de la MISMA en force onusienne, le général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko a indiqué que conformément aux principes en vigueur aux Nations Unies, les pays contributeurs de troupes doivent porter leurs effectifs à 850 hommes par bataillon avec des moyens matériels conséquents. Dans l’ensemble, les pays présents ont promis de faire des efforts pour remplir les conditions demandées.
En ce qui concerne le déploiement des forces de l’armée malienne, le Chef d’Etat-major du Mali, le Général de Brigade Ibrahim Dahirou Dembélé dira que la MISMA et l’armée malienne seront à Kidal. Pour ce faire, la MISMA va se déployer dans certaines localités pour alléger l’effectif malien afin que celui-ci soit présent dans les autres régions du Nord.
Pour sa part, le Chef d’Etat-major de l’armée tchadienne, le Général de Brigade Bahim Said Mahamat a affirmé sa disponibilité et sa pleine participation à la mission. Par ailleurs, il a exhorté à plus d’actions sur le terrain pour la réalisation des objectifs tout en insistant sur la présence de la MISMA et l’armée malienne.
Rappelons qu’au terme de la rencontre, une kyrielle de recommandations ont été faites par le Comité. Cependant, il a souhaité que l’Algérie soit un acteur clé (aux niveaux militaire et politique), que la Mauritanie fournisse des troupes sur le terrain et les pays contributeurs de troupes réarticulent leur bataillon conformément au format des Nations Unies.
Bandiougou DIABATE
Il faut envoyer ce Bakayoko et ce Dahirou au front s’ils sont des vrais generaux.
On se demande bien l´utilité du deploiement de la MISMA,quand on sait que leurs bidasses déjà sur place,adoptent un profil bas,pendant que tchadiens et français en decoudent avec les barbus.Par contre eux,ne savent des barbus,que ce que nous savons nous á travers les medias.Les Diombars,les bidasses Nigeriens,les vautours togolais,se securisent tranquillement dans les villes sûres,tout comme Sanogo,loin du crepissement des armes.Ce n´est pas de celà que la situation actuelle requiert.Une chose est claire,tout ce tapage mediatique de la CEDEAO et ses généraux-bidons,n´est autre qu´un moyen de souturer de l´argent aux bailleurs de fonds,profitant du malheur du Mali,traduisant la veracité de l´adage,le malheur des uns,fait le bonheur des autres.
Tant que ces soit-disant Chefs d’État-major des armées de la CEDEAO ont leur pause-café pour les rencontres inutiles, il n’en sera rien de leur intervention sur le terrain.
Il faut leur couper cette manne car ils commencent à taper sur les nerfs. Le malheur du Mali devient une raison de se faire de l’argent pour les pays voisins.
Rien qu’à suivre l’évolution du montant du budget de 300 millions, on est à plus 700 millions. Pourquoi? Quel marchandage honteux!!
Alors que ces braves tchadiens qui sont très loin de la CEDEAO sont entrain de se battre vaillamment contre un ennemi dans des conditions pas croyables pour qui connait cette zone de l’Adrar des Ifoghas.
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