En soixante cinq jours de séjour en France pour raison médicale, le président de la République du Mali n’a pas reçu la visite de son homologue français avec lequel il milite pourtant dans l’Internationale socialiste. Mais au moment même où Dioncounda Traoré était à Paris, François Hollande a reçu officiellement le Béninois Thomas Yayi Boni, président en exercice de l’Union africaine (UA), et l’Ivoirien Alassane Dramane Ouattara, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao). Ensuite, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a entrepris une tournée africaine qui l’a conduit successivement au Niger, au Burkina Faso, au Sénégal et au Tchad.
Dans tous ces pays, il a eu une visite de travail avec les chefs d’Etat. Mercredi dernier, c’est la secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton, qui a été reçue à Dakar par le président sénégalais, Macky Sall.
Au centre des discussions entre François Hollande, Laurent Fabius et Hilary Clinton et leurs interlocuteurs africains, la situation sécuritaire et institutionnelle du Mali. Plus exactement, les voies et moyens de libérer le nord malien de la présence des groupes islamistes et terroristes qui l’occupent entièrement depuis le 1er avril.
Il est vrai que la présence d’Aqmi, du Mujao et d’Ansar Eddine, qui ont fait du trafic de drogue, de la contrebande d’armes et du monnayage d’otages leurs fonds de commerce, est une menace constante pour la stabilité de la région et la sécurité en Occident et dans le reste du monde. Il est vrai aussi que la solution à cet épineux problème transfrontalier passe par une coopération internationale, avec la conjugaison des services de renseignement et des forces armées de nombreux pays. Mais il est tout autant vrai que c’est le Mali qui est le premier concerné car c’est lui qui a une partie de son territoire occupé, une administration déstabilisée, une partie de sa population prise en otage, traumatisée, fouettée et lapidée. On ne saurait donc comprendre que ses autorités ne soient pas consultées ou associées aux tractations en cours.
L’absence d’un gouvernement d’union nationale donc crédible et légitime ne saurait expliquer cet ostracisme d’autant plus que les autres institutions de la République existent et fonctionnent, d’autant plus qu’il y a un Premier ministre imposé par cette même communauté internationale. N’ayant pas consulté le président de la République lors de son séjour parisien et en évitant désormais tout contact avec le Premier ministre, la communauté internationale ne serait-elle pas en train de faire un enfant dans le dos du Mali ? Un enfant nommé plan de sortie de crise ?
Cette question mérite d’être posée au vu des liaisons dangereuses qu’entretiennent des Touaregs avec certains hauts responsables français. Lesquels, selon plusieurs indicateurs, n’auraient pas renoncé à jouer la carte du Mouvement national de libération de l’Azawad (Mnla) dans la libération du nord.
Cette solution aurait l’aval du médiateur dans la crise malienne, le président burkinabé Blaise Compaoré, qui continue d’accueillir et de soigner chez lui les belliqueux indépendantistes. Elle pourrait également avoir la caution du président ivoirien si la France la lui impose comme condition de régularisation des relations entre la Métropole et la Côte d’Ivoire. Le président tchadien, qui se maintient au pouvoir grâce à la France, pourrait aussi adhérer au projet s’il avait l’assurance de n’engager ses troupes que sous l’égide des Nations unies dans une force de l’UA de Yayi Boni consulté sur la question par François Hollande.
Mais ici au Mali, cette solution se heurte à au moins trois difficultés majeures.
D’abord la difficile voire impossible collaboration entre les forces armées et de sécurité maliennes (Fas) et les éléments du Mnla. Dont plusieurs, en plus d’être des déserteurs des Fas qu’ils ont quittées avec armes et matériels, sont accusés d’avoir torturé, mutilé et exécuté des soldats maliens pendant leurs affrontements, notamment à Aguel Hoc. Selon plusieurs responsables militaires loyalistes, la confiance n’est plus possible entre eux et les éléments du Mnla.
Ensuite la haine viscérale qu’inspirent aux populations du nord les indépendantistes touaregs rendus coupables des pires exactions et bassesses avant qu’ils ne soient chassés des villes septentrionales avec d’ailleurs l’aide de ces populations. Pour plusieurs autochtones et habitants des localités du nord, une cohabitation pacifique n’est plus possible entre eux et les éléments du Mnla.
Enfin, le refus des autorités à satisfaire les inévitables exigences de partition du pays par l’indépendance, l’autonomie ou la fédération.
Si aucune collaboration n’est plus possible avec le Mnla, les autorités peuvent en revanche s’appuyer sur les milices d’autodéfense qui se sont constituées et sont en train d’être formées et encadrées militairement par des instructeurs des Fas. Et pour atteindre ces milices, la communauté internationale est forcée de passer par Bamako.
Cheick Tandina
Accueil Armée
moi je n’ai rien n’a repproché à la communauté internationale,car nous avons prété le flanc,idjoukou manaki ikounko gnanabobagayé foni ala faralikan nonté kisithotilà.
TANT QUE LE MALI NAURAIT PAS UNE FORCE POLITIQUE DEMOCRATIQUE ELLE SERAIT ECARTER DE TOUT LES PAYS DU MONDE CA VEUT DIRE QUIL VONT EXCLURE LE MALI LE RADUIER DE LA CEDEAO ET LES MALIEN VONT RETOURNER ALEUR MONAIS DE SINGE
IL FAUT QUE DIONKISS REAGIT ET NE DORT PAS SINOM CA VA CHAUFFER
Comme tt bon journaliste vs devez cherchez le pourquoi aussi. La loi americaine interdit a lexecutif de dealer (aider) tt gvt autocratique et ils ont ete clairs des le debur du chaos seme par lignare sanogo. Comment voulez vous qune administration serieuse engage ces incompetents? Leur souci cest de faire face aux terrorisme international et comme letat malien a peu dhommes et femmes en uniforme prets a se sacrifier et cela est visible lorsque tu as un grpe de peureux et laches soldats a kati engage ds des bavures lorsque le pays est sous occupation dc ces pays nont aucune confiance au soit disant gvt malien. Alors la solution sera envisagee sans ses incompetents et opportunistes de bamako et ca cest une bonne chose. Il faut apprendre a vivre avec ca mr le journaliste car ton orgueil mal place de souverainete ne liberera pas nos freres et soeurs de la main des bandits et terroristes et ton gamin sanogo sera acroupi a la cpi tot ou tard comme charles taylor
Parce que le Mali n’est plus un Etat a leurs yeux…comment vont-il rencontrer Diounkounda s’il ne représente rien…il n’a aucune caution du peuple et ces gens le savent …mais plusieurs escroc de l’ancien régime veulent le plébisciter pour écraser la vérité en marche. Notre peuple souverain ne le reconnait pas , même ceux qui l’on mis à la tête de ce pays ne le reconnaissent pas ( la Cedeao politique un branche armée des impérialistes radicaux ). Comment comprendre qu’une institution économique soit une sphère politique qui met les institution d’un pays souverain …ala kan sabou gnè.
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