Retrait des troupes françaises du front : Vingt blindés traversent Ségou pour Bamako

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Le retrait de l’armée française du Mali prévu le courant mois d’avril se concrétise de plus en plus avec le retour de troupes du Front vers la base de Sénou.  La journée du mardi 26 mars 2013 a été marquée dans la ville de Ségou par le retour d’une vingtaine de blindés le jour suivant hier, c’était deux hélicoptères de l’armée française en provenance du Nord qui se dirigeaient vers Bamako. Un retrait qui n’est pas entièrement approuvé par la population du Nord.
Le retrait des troupes de l’armée française initialement prévu ce mois, mais reporté au mois d’avril prochain se concrétise avec la baisse en intensité des combats dans l’Adrar des Ifoghas à Kidal. C’est ainsi que la journée de mardi à mercredi fut marquée dans la ville de Ségou par le passage d’un important lot d’armement de l’armée française composé d’une vingtaine de blindés mais aussi deux hélicoptères de combat qui ont survolés la ville de Ségou le mercredi  dernier en provenance des régions du Nord.
Emerveillée, la population n’a pas hésité à voir de près le passage des arsenaux de guerre français qui ont fragilisé les jihadistes. Mais à quelques jours seulement de la date officielle du retrait de l’armée française, la population du Nord ne semble pas du même avis que les autorités françaises. Elle réclame la présence des troupes françaises. Et surtout dans la ville de Gao, le fief du Mujao qui ne compte pas capituler aussitôt.
Malgré tout 3000 soldats français seront toujours positionnés jusqu’en juillet dans notre pays et dans le but certainement de sécuriser des élections qui sont prévues pour le mois juillet prochain mais aussi en entendant le redéploiement des troupes onusiennes.
Il faut rappeler que les troupes françaises sont dans nos murs depuis début janvier dernier.
Ousmane Daou

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3 COMMENTAIRES

  1. Si on ne peut pas faire confiance à ses propres nationaux, alors le Mali est foutu. Aucune armée du mondene viendra s’éterniser au Mali pour les beaux yeux de ces hommes qui n’ont qu’une préoccupation : ABC (Alcool, Bouffe et Culs). excuser moi du terme, mais les boites de nuits à Bamako ne désemplissent pas, c’est triste mais c’est la réalité.
    Ha ! que faire avec cette jeunesse dépravée ?

  2. Le grand risque dans votre schema, nonalinertie est que ces reservistes et miliciens deviennent, a leur tour, des bandits de grands chemins dans cette immensite desertique !

  3. Nous savons depuis le moyen âge que les bandits armés du Sahara attaquent à chaque fois que les communautés sédentaires s’affaiblissent. Un Etat comme l’Equateur ou la Suisse peut vivre presque sans armée. Mais le Mali adossé à un Sahara immense et enclavé a un besoin vital d’armée. La seule façon de rendre la facture moins coûteuse est de former (juste apprendre à tirer) ET PERENNISER des milliers de réservistes (brigades d’autodéfense) dans tous les villages et villes de la ligne de front. A LA MOINDRE ALERTE, CES BRIGADIERS APPAREMMENT NON ARMES, BENEVOLES, DISCRETS SONT MOBILISES DANS LA DEFENSE TANDIS QUE L’ARMEE REGULIERE EN OFFENSIVE TOURNE DANS LE DESERT…

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