Retrait de la Minusma : Le processus se poursuit, malgré les contraintes sur le terrain

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La réunion technique entre le Mali et la Minusma s’est tenue à huis clos, hier, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale sous la présidence de l’ambassadeur-directeur, Dr Madou Diallo.

La délégation de la Minusma était conduite par le directeur de cabinet, Elhadj Ibrahima Diène. Les deux parties ont fait le point du processus de retrait de la Mission onusienne. Mais avant cette rencontre, la partie malienne avait échangé sur les tâches réalisées par les trois groupes de travail afin de convenir d’une position commune face à la Minusma. Il s’agit de la « Défense, sécurité et logistique » ; des «Activités programmatiques/tâches à transférer» et de «l’atténuation de l’impact du retrait de la Minusma».

L’ambassadeur-directeur des organisations internationales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a confié à la presse que cette réunion du comité technique a permis de faire l’état des lieux de toutes les activités réalisées depuis le démarrage de la deuxième phase du processus de retrait de la Minusma. Malgré les difficultés, nous avons pu relever les défis, a souligné Madou Diallo. «Nous avons envisagé ensemble les mesures à apporter pour voir surmonter les difficultés afin que cette seconde phase se déroule dans les meilleures conditions», a-t-il souligné.

Le Dr Madou Diallo a rassuré que malgré les contraintes sur le terrain, le travail et la concertation continuent. «Nous sommes confiants pour la suite», at-il fait remarquer. Selon lui, la visite technique effectuée à Douentza portait sur l’aspect environnemental. «S’agissant de Kidal, Tessalit et Aguelhok, la visite conjointe est programmée pour la semaine prochaine.

Cala va augurer de la suite des événements», a souligné l’ambassadeur-directeur, ajoutant qu’en fonction des réalités du terrain, les dates de rétrocession des entreprises peuvent être avancées ou reculées. Il a soutenu que le retrait de manière générale se déroule conformément au calendrier convenu. «Le retrait est organisé en fonction de la situation sécuritaire. Ce volet a un impact sur les autorisations des convois. Malgré les difficultés, le processus de retrait se poursuit », un relevé Dr Madou Diallo.

Pour sa part, le directeur de cabinet de la Minusma s’est réjoui de la bonne tenue de la réunion. Elhadj Ibrahima Diène a confirmé que les objectifs ont été atteints. De son avis, il s’agissait de faire le point de l’évolution de la situation sécuritaire sur le terrain. Elhadj Ibrahima Diène a noté que cette évolution a des implications sur le retrait de la Minusma avec une procédure accélérée en consultation avec les autorités maliennes. «Et à chaque fois qu’il y aura des difficultés, nous continuerons à travailler ensemble pour trouver des solutions», a-t-il précisé.

Saisissant l’occasion de la réunion, le responsable de la Minusma a réaffirmé l’engagement de la Mission à respecter la date du 31 décembre 2023 pour son départ du Mali.

Namory KOUYATÉ

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3 COMMENTAIRES

  1. Il faut interdire toutes les associations ayant le mot azawad ou connotations similaires.

  2. 1- Il faut faire confiance aux Officiers Maliens, ils étaient tous au front durant des annnées et ont été témoins occulaires de toutes les manigances intérieures et extérieures dans cette situation. Certains ont été obligés de faire des retraits tactiques comme le Col. Sadio Camara vers Ménaka, d’autres capturés comme A. Goita…

    2- Ils ont des frères d’armes qui ont été ligotés et assassinés froidement à Ajelhoc….
    3- La France a bloqué certains à Anefif, empêchant la marche sur Kidal…
    4- A Kidal, ils ont été massacrés après la visite de Mara…

    Donc ils sont mieux placés plus que les civils à jauger la question du retrait, juste il est plus simple pour la soi-disante ONU de punir un État que ses propres terroristes que l’on parraine…Alors, il faut la pousser à faire des fautes, comme ce fut le cas à Kidal: c-à-d, pousser le parrain et le terroriste à prendre un camp de Kidal pour justifier la prise immédiate, du moins l’encerclement total de Kidal, de Tessalit et Ajelhoc…et du coup pousser les Tchadiens à rentrer plus tôt que prévu, par les airs et sans bagages…tout en prenant à témoin diplomatiquement le monde entier à Bamako…!!!!!!!!!!!

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