Le gouvernement a exprimé lundi son étonnement et dénoncé l’action unilatérale de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma) contraire à l’esprit de coordination et de collaboration voulu entre les deux parties dans le cadre du processus de retrait de la Mission et non conforme au plan de retrait convenu, en ce qui concerne le camp de Kidal
Dans une note d’information publiée lundi, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale dit avoir pris connaissance du communiqué, publié le 10 octobre 2023, par lequel la Minusma annonce le retrait de ses troupes des postes avancés de Kidal et l’ accueil pour des raisons humanitaires, dans son camp de Kidal, ce même jour, de 111 éléments du bataillon des Forces armées maliennes reconstituées (BATFAR), dont la sécurisation relève de la Mission jusqu’à l’effectivité du transfert.
À titre de rappel, le désengagement dudit camp devrait s’effectuer au cours de la période du 15 au 30 novembre 2023. « C’est ce qui a amené l’état-major général des Armées à solliciter que le retrait des postes avancés de Kidal soit ramené à la même date, suite aux notes verbales : MINUSMA/PROT/NV/0575/2023-OSRSG du 02 octobre 2023 et MINUSMA/PROT/NV/0590/2023 du 07 octobre 2023 », pointe la note d’information . Aussi, la question at-elle fait l’objet d’échanges dans la matinée du 10 octobre 2023 entre la Minusma et le gouvernement qui avait demandé un délai de 72 heures afin de réorganiser, voire de réadapter le dispositif d’occupation par les FAMa. desdits postes. « C’est dans l’attente de la réaction promise de la Minusma que les autorités nationales ont été mises devant le fait accompli », fait remarquer le document.
Le département chargé des Affaires étrangères condamne la trahison dont ont été victimes les FAMa du BATFAR, de la part des éléments de la CMA dont certains appartenaient au même Bataillon. « Groupe signataire de l’accord de paix, la CMA, en violation de ses engagements, sans réaction de la Minusma, a encerclé, occupé puis retiré les matériels et les équipements, tout en pillant le dépôt d’armement et de munitions du Mécanisme opérationnel conjoint (MOC) », s’indignent les autorités, tout en remarquable que l’enchaînement des événements et la passivité de la Minusma suscitent de fortes interrogations sur les intentions réelles des protagonistes et la planification préalable de cette action.
En réponse aux inquiétudes exprimées par les Nations unies, dans la note aux correspondants, publiée le 14 octobre 2023, faisant état notamment du blocage à Gao des convois logistiques destinés à récupérer les matériels des Nations unies et des pays contributeurs de troupes, le ministère en la charge des Affaires étrangères rappelle que la situation sécuritaire dans le Nord du pays est marquée par des attaques terroristes indiscriminées contre les Forces de défense et de sécurité maliennes (FDSM), les populations civiles et la Minusma.
Conformément à leurs missions régaliennes de défense de la souveraineté et de l’intégrité territoriale, pour le gouvernement, les FDSM répondent vigoureusement avec efficacité, à ces attaques et sont en train de gagner du terrain. « À cet égard, elles ont continué leur déploiement en vue de l’occupation des camps et entreprises de la Minusma, conformément aux règles et procédures des Nations unies », relève la note d’information.
Depuis l’adoption de la résolution 2690, le gouvernement a dit coopérer pleinement avec les Nations unies, notamment en ce qui concerne les autorisations pour les convois logistiques en appui au désengagement des contingents des pays contributeurs de troupes. Et d’annoncer que les autorisations concernant les convois stationnés à Gao sont significativement liées à la situation sécuritaire et seront délivrées en fonction des améliorations réalisées.
Le gouvernement rappelle à la Minusma l’obligation de respecter scrupuleusement et l’invite à inscrire ses actions dans le cadre des dispositions de la résolution 2690 qui lui instruit la cession de ses opérations et le transfert de ses tâches en étroite coordination avec le gouvernement du Mali, au plus tard le 31 décembre 2023.
Souleymane SIDIBE
INTERDIRE TOUTES LES ORGANISATIONS PORTANT LE MOT SURRÉEL AZAWAD
Ce pays est vraiment en marche arrière !
Tu parles de la maudite France, n’est-ce pas?
La maudite MINUSMA est manipulee par la tres maudite France, mais elle doit partir et tres vite car une ennemie du peuple Malien!
Comments are closed.