Le Premier ministre ne doit pas revenir sur sa décision de faire la guerre pour rétablir l’intégrité territoriale du Mali. Aucune place ne doit être accordée à la négociation, comme le souhaite, la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui a déjà entamé des actions dans ce sens. Pour qui soupçonne les dessous de cette rébellion, le dialogue n’aboutira à aucune solution favorable pour le Mali.
Faut-il encore négocier pour signer un énième accord avec les Ançardine, MNLA et AQMI ? Ces trois groupes n’ont-ils pas montré leur omnipuissance en usant de la force pour occuper les trois régions du Mali (Kidal, Gao et Tombouctou ?) Faut-il s’attendre à un accord de plus qui n’arrange que les seuls signataires ? Les touaregs, ethnie minoritaire qui, alimentent Ançardine, MNLA et AQMI doivent savoir que le Mali a assez souffert à cause de leur félonie et de leur penchant pour l’oisiveté qui est mère de tous les vices.
En effet, de nombreux accords ont été signés avec ces bandits armés qui n’ont jamais produit le résultat escompté. Le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, doit savoir jouer ses cartes avec les présidents Blaise Compaoré du Burkina Faso et Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire facilitateurs de la crise malienne. Le Mali centre des civilisations arabo-africaines ne saurait être comparé à la Côte d’Ivoire.
On connait les négociations de bric et de broc menées pour mettre fin à la rébellion qui sévissait au nord du pays de feu Félix Houphouët-Boigny. Tout comme on sait les stratégies criminelles mises en œuvre de façon discrète pour imposer Alassane Dramane Ouattara à la tête de la Côte d’Ivoire. Celui-ci a-t-il pu chiffrer le nombre de cadavres qui jonchaient les rues d’Abidjan dont il a enjambés pour accéder au fauteuil de président ? Pourquoi, le président Ouattara et son homologue Burkinabè se font-ils passer actuellement en Afrique pour des donneurs de leçon surtout en matière de démocratie ?
L’astrophysicien Malien de la NASA doit savoir que tous les fils dignes du grand Mali sont avec lui dans cette guerre pour le rétablissement de l’intégrité territoriale du pays. D’autre part, à signaler que du 17 janvier 2012 date de la première attaque d’Aguelhok à nos jours, le Mali a connu pas mal situations complexes. Notamment, le coup de force perpétré le 22 mars dernier et la vendetta des bérets rouges contre les bérets verts. Ces deux événements majeurs qui ont endeuillé beaucoup de familles ont fortement entamé la réputation légendaire de notre pays.
C’est à nos forces armées de faire preuve de patriotisme pour redorer le blason de notre pays. Il convient de souligner que la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et l’Union Africaine (AU) doivent jouer un second rôle et non un rôle principal dans la résolution des problèmes du Mali.
Dognoumé Diarra